J’ai un bon moment hésité avant de narrer cette
rencontre, mais pourquoi s’en cacher après tout.
C’était un mardi de Mai 2013 que je me pointais aux
commandes de ma moto devant le château de Vincennes. Beau décor pour un
rendez-vous mais pas assez prestigieux car, c’est bien celui qui m’attendait
qui faisait de l’ombre aux remparts. Vision certes personnelle, mais pour moi,
ce lieu n’avait rien vécu d’aussi grand depuis Saint-Louis rendant la justice
sous son chêne. En ce jours, il ne pleut même pas, c’est vous dire que même les
éléments font du léger et ils ont intérêt. NON MAIS SANS BLAGUE !
Imaginez que durant des années, celui qui a fait mainte
fois vibrer mes sens par ses dessins, était là et il l’était pour moi. Waldo en
personne, oui, oui, j’ai bien annoncé WALDO !
Je vous vois derrière votre écran tirant une langue de
trois pieds de long et bavant de jalousie. Je comprends ça, à votre place je
serais dans le même état.
Pourquoi moi et pas vous, hé, hé, hé ! C’est sans doute parce que vous ne connaissez pas Ellie
(tant pis pour vous) qui fut pour cette rencontre, une intermédiaire zélée.
Ellie elle est comme ça, elle aime faire plaisir et quand elle fait plaisir, ce
n’est jamais dans la demi-mesure. La belle aussi devait être présente à mon
arrivée, mais la coquine était en retard et suspicieux que je suis, je
soupçonne la provocation.
N’empêche qu’elle ne soit pas encore présente ne
m’arrangeait pas du tout, ben oui, parce que moi je suis du genre à perdre les
pédales et pour moi Waldo c’était comme le graal, inaccessible au commun des
mortels.
Absence d’Ellie sur les lieux, c’est donc lui qui me
repère et vient à moi et pour la bonne raison, est que cette chère Ellie avait
un peu instruit le l’artiste de ma silhouette et surtout de ma moto. Pour tout
vous dire, c’est le genre de machine qui ne coure, ou disons plutôt, qui ne
roule pas les rues.
Halala, il m’aborde et moi je fais le gars
décontracté, pas trop impressionné, mais je peux vous dire qu’à l’intérieur,
c’est la panique. Imaginez : vous avez fait une grosse foire avec vos
copines et copains en l’absence de vos parents et que ces derniers rentrent
plus tôt que prévu, donc avant d’avoir rangé le gros bordel dans la baraque. Et
bien c’est un peu pareil dans ma tête, ça va dans tous les coins sans savoir
vraiment quoi faire, quoi dire ou ne pas dire.
Bon, le Mike il a l’habitude de son petit handicap et
depuis le temps, il le dompte avec plus ou moins de bonheur. Il dissimule tant
bien que mal les nœuds de son estomac et la panique qui règne dans sa boîte
crânienne. J’ai une méthode bien simple, je ferme toutes les issues de secours
et je me démerde à assurer la voltige sans filet.
Sur un banc libre, on se pose et on discute d’un tas de
choses, ça va la tension redescend par ce que Waldo, ben ce n’est pas le genre
à vous prendre de haut et il me met de suite à l’aise. Cinéma, BD, textes,
dessins, politique, on parle de tout
La belle Ellie arrive, mais déjà la rencontre est
consommée, tout vas bien et même si j’ai toujours encore aujourd’hui, le
sentiment d’avoir vécu un moment exceptionnel, croyez qu’il fut avant tout
amical et bon enfant. Waldo, c’est comme vous et moi, sauf que c’est Waldo.
Ben voilà, Tous trois nous avons poursuivit au
restaurant, puis terminé ce bel après midi, confortablement installés en
dégustant quelques Irish Coffée.
Ce jour là, j’ai rencontré un souhait.
Une petite galerie de dessins de WALDO.
J'aime beaucoup celui là, il y a quelques chose de coquin dans le regard de la fille que j’interprète comme une invitation à celui qui regarde l'image plutôt qu'à celui qui est dans l'image. Et puis, un mini short comme celui là, ça me fait craquer.
Même pas besoin de déculotter, c'est ce que j'appelle du "prêt à fesser"
Pour le constat, il y aura des témoins
Un cadrage serré, mais qui montre l'essentiel.
Grosses émotions
Une petite série humour, Waldo n'en manque pas
Je ne sais pas pourquoi, mais ce dessin me fait penser à quelqu'un, peut-être se reconnaîtra-t-elle.
Faut voir... ça demande réflexion !
Un vœux universel