Parfois au moment de saturation dans les secondes où l’on
sent qu’il en est assez, qu’on ne pourra plus allez au-delà et qu’il va falloir
gémir le mot magique. Cet espace temps de doute en bascule entre deux raisons,
les « tic tac » qui s’allongent, la douleur qui règne en maître et qu’il
faut rapidement détrôner. Juste là quand l’abandon ouvre les yeux, au début
insignifiant, puis remontant les tripes en diffusant un lent courant de plus
en plus intense au bas du ventre. Une étrange alchimie que nul grimoire ne
mentionne, un mélange d’eau et de feu qui se lient pour être complice et
engendrer un puissant désir que plus rien ne vient stopper ni troubler. L’excitation
qui prend le sexe et l’esprit, l’excitation qui signe le divin mariage entre
douleur et volupté. Une vague musclée d’énergie qui submerge et immerge le
corps dans un alcool délicieux, l’emportant dans la folle ivresse vers la plage
incendiée de lumière.
La jouissance explose comme une délivrance, comme une
récompense… Et tout devient autre, tout disparaît, on est en l’instant seul
avec son plaisir.
N'est-ce pas non plus une gratification pour la fesseuse de conduire son partenaire à la jouissance ?
J'aime bien la description de l'orgasme dans la douleur... Même si cela ne m'arrive jamais moi :-(
RépondreSupprimerMais j'imagine que le ou la fesseuse (fesseur) doit aimer aussi!
Il est vrai que cet instant magique ne naît pas à tous les coups. Je ne dirais pas qu'il est rare mais plutôt peu fréquent (du moins chez moi) car il y a tellement de chose à mettre en harmonie que c'est une cuisine compliquée et fragile.
SupprimerJe n'appellerais pas sa une gratification !
RépondreSupprimermais cette question ne me semble pas très sensée.
bien évidemment ça dépends du moment mais c'est bien le but, donner du plaisir et parvenir à la jouissance. Pourquoi cela serait-il différent pour un fesseur et pour une fesseuse ?
techniquement, il est vrai que c'est plus difficile pour un homme de jouir sous la fessée. pour une femme, l'afflux de sang, le rythme, la sensualité mélée à sa propre perception de la fessée concourent à l'orgasme
pour un homme, la douleur peut faire débander (ou pas) et donc la jouissance serait ainsi plus difficile.
faire jouir son (sa partenaire) n'est pas une question sexuée, je veux dire que cela ne dépend pas du sexe. il y a des fesseuses qui fesse des femmes, des fesseurs qui fessent des hommes. s'ils ne prennent pas de plaisir à ça et au plaisir de leur partenaire...
en tout cas, en ce qui me concerne, c'est essentiellement pour faire jouir mon partenaire que je pourrais le fesser !
bon... pour le punir un peu aussi, parfois. j'avoue... enfin, un peu, beaucoup.
Je ne peux vous contredire s'agissant de l'orgasme des femmes et vous avez encore raison sur celui des hommes. J'ai dit "gratification" parce que, à part que la fesseuse et le fesseur peuvent également jouir de la fessée qu'ils administrent, ils peuvent aussi tirer satisfaction d'avoir conduit la ou le partenaire à jouir de la recevoir.
SupprimerChacune et chacun y mets ces petits ingrédients d'amour, de complicité, d'émotions, de sentiments etc. Et chacune et chacun en aura sa propre finalité en ayant d'abord partagé le moment.