C’était le mardi 18 Juin 2013, je regardais la télé et un
sujet du jour éclairait le petit écran. Ce n’était pas l’appel formulé par le
général qui était disserté mais l’appel à l’interdiction de la fessée dans
l’éducation des enfants. Les personnes interviewées donnaient chacune leur
opinions et affirmaient que la fessées ainsi que les châtiments corporels
donnés à un enfant pouvaient durablement le traumatiser et influer sur la
sexualité. Certaines allaient même plus loin, jusqu’à qualifier l’acte de
criminel. d'Autres débitaient une morale sucrée aux accents surannés. Il en
ressortait qu’il fallait absolument légiférer et interdire la fessée et autres
châtiments corporels envers les enfants.
S’il est vrai qu’il faut à tout prix éviter de frapper un
enfant parce qu’en tout état de cause, la violence ne peut être une méthode
éducative et qu’en plus elle ne donne rarement, voir jamais de bons résultats.
S’il est vrai qu’elle peut être durablement traumatisante et influer sur la
sexualité, et je sais de quoi je cause, il reste que les discours sur le sujet
sont aussi inutiles que de marquer « Fumer tue » sur un paquet de
cigarettes. Non que dans le fond ils ne sont pas justifiés, mais divulgués dans
un contexte qui ne peut aucunement les faire briller d’une réelle valeur.
La violence ne germe que dans un monde qui prône la
violence comme unique manière de résoudre les problèmes et c’est bien le cas du
notre.
On dénonce une méthode dite éducative qui est certes
condamnable et dans le même temps, celles et ceux qui montrent du doigt, qui
accusent, qui réclament une loi contre les châtiments corporel infligés sous
divers prétextes aux enfants n’en comprennent pas toujours les racines. Celles
et ceux qui vont la voter, dans leur majorité, ferment les yeux sur les guerres
engagées qui dans leur feu, leur crimes et leurs exactions, font bien plus de
victimes parmi les enfants et sont bien plus traumatisantes qu’une fessée. Je dis,
qu’ils ferment les yeux pour être encore gentil car, ils sont souvent signataires
des déclarations de guerre et quand on fouille les vraies raisons des conflits,
il y a de quoi être révolté. Elles et ils ferment les yeux sur un programme qui
s’engage à rendre nos enfants et tous ceux à venir, esclaves d’un système et de
gens qui l’entretiennent ayant pour unique but de protéger leur privilèges et
de continuer à s’enrichir au détriment du plus grand nombre. Elles et ils
ferment les yeux sur tous ses enfants qui par des parents appauvris, ne
pourront plus être soignés convenablement. Elles et ils ferment les yeux sur
une spéculation qui engendre la famine dans les familles dont les enfants sont
les premières victimes. Elle et ils ferment les yeux sur le pillage de notre
planète et la destruction de notre environnement qui anéantira tout avenir pour
les enfants du monde entier. Je pourrai aussi invoquer toutes les abjectes
dégradations commises envers les enfants dans certaines institutions et
volontairement camouflées à l’opinion publique. Ainsi je pourrai volontiers
allonger la liste de tout ce que les enfants subissent mais cela ne ferait
qu’inutilement alourdir la note.
Loin de moi, faire l’apologie de la fessée et des
châtiments corporels administrés aux enfants et qui sont contraires aux devoir
de protection, d’éducation et surtout d’amour qu’on leur doit. Seulement, je
m’insurge contre cette hypocrisie visant à culpabiliser une partie des parents
comme on culpabilise les fumeuses et fumeurs, celles et ceux qui roulent un peu
au dessus des limites de vitesses, celle et ceux qui n’économisent pas l’eau,
qui ne trient pas leur poubelles etc. Culpabilisation ciblée qui ne vise qu’à
camoufler ce qu’il y a de plus odieux. Culpabilisation qui ne vise à ne surtout
pas régler les vrais problèmes, culpabilisation qui protège tout un système
absolument ignoble et délétère en dénonçant des lampistes.
Alors interdire la fessée, oui ou non ?
L’interdiction est une erreur mesdames et messieurs les moralisateurs. Une
erreur parce que tout interdit n’a jamais donné de bons résultats.
Et que définit-on par fessée ou châtiment corporel ?
Faudra-t-il jeter en prison toutes les
mères ou les pères qui auront sur un coup de colère ou de peur, balancé une claque
sur les fesses de leur progéniture ?
Parce qu’il y a des réflexes qui sont difficilement
contrôlables et qui ne sont aucunement prémédités dans un but de faire
durablement du mal. Est-ce un abus ou davantage une maladresse emportée
qui parfois fait autant de mal à celle ou celui qui donne qu’a l’enfant qui
reçoit ?
Ce n’est pas une loi ou des lois qui feront qu’un jour
nos enfants pourront s’épanouir sans crainte de violence ou d’abus à leur
égard, c’est un changement radical de tout un système que nous avons trop pris
l’habitude de définir comme une fatalité. Juste une question de réflexion,
d’amour et d’intelligence, mais tout cela non dans un détail mais dans la
généralité.
Regardons-nous dans une glace, il est grand temps que
nous arrêtions de mettre des rustines sur une embarcation pourrie, construisons
pour nos enfants un vrai et beau navire.
Ah oui un beau navire comme dans fantasmaginaire...
RépondreSupprimerBon ben que dire de plus ? Je voterai bien une loi contre le 'noyage' de poisson, on aurait moins l'impression d'être pris pour des cons. C'est bon pour l'égo playmo etc t'éro...
Commençons par une loi pour obliger les parents à AIMER leurs enfants.
RépondreSupprimerLa fessée disparaitra culturellement, sans forcer les choses par une loi tout aussi dénuée de sens.
Je comprends bien ton coup de gueule Mike.
RépondreSupprimerPas besoin d'avoir vu l'émission pour comprendre.
En fait, cette loi existe depuis longtemps dans d'autres pays européens, et elle fait son chemin.
Elle est évidement très bien.
Son premier but est de pouvoir juridiquement faire quelque chose pour défendre les mômes qui ne sont pas victimes de violences caractérisées (je pense que tout le monde voit de quoi je veux parler) mais qui subissent de "petites" maltraitances au quotidien (des claques, des humiliations...). Et il y en a encore probablement beaucoup des gosses dans cette situation.
Plus généralement parlant, elle est sensé rappeler a tout le monde que celui qui lève la main pour frapper n'est pas forcément celui qui a raison. Que la loi du plus fort n'est pas forcément la meilleure!
En aucun cas, cette loi n'a été imaginée pour condamner l'adulte qui mettra une claque au derrière du gosse qui a traverser sans regarder!
Mais c'est ainsi depuis la nuit des temps, et malgré tout ce que nous savons, il y a toujours des gens pour s'approprier les lois et les écrits plein de sagesses, pour les pervertir a leurs façons et s'en servir contre d'autres.
Mike... Je profite de mon incursion dans ton blog pour dire que je l'aime bien et que je suis trop jaloux de ton fond
d'écran, avec les dessins en négatif!
Ils me rappellent le générique de fin du "Chat du rabbin"
Bonne continuation camarade! ;-)
Oui bien sûr, protéger contre les abus, c'est une très bonne chose mais comme tu le dis et je le dis, derrière chaque bonne intention, il y a les intégristes moralisateurs qui attendent et pourtant, ce ne sont pas les mieux placés pour défendre l'intégrité physique et spirituelle des enfants.
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