NUMÉRO DE CIRQUE.
C’était en 2011 et j’assurais du mieux que je pouvais mon
rôle de cobaye afin qu’une apprentie
fesseuse soit initiée aux arts de la fessée. (Voir le récit du 6 Janvier 2014
« Cobaye » dans la rubrique « Il était une fois »)
Au pied des Pyrénées j’étais choyé en ce qui concerne les
fessées. Je ne me plaignais pas, croyez-le ; de toute façon je n’en avais
pas l’intention. Rendez-vous compte, tous les matins j’avais des tartines
grillées et beurrées gentiment chapardées par ma fesseuse au Maître. La vie de château !
Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes et
Madame l’apprentie drivée par le Maître progressait vite et bien.
Ne pensez-pas que c’était leçon de châtiments
24/24 ; que non, il y avait les récréations et cette merveilleuse région
offrait une cour sans mur ni grille autant immense que magnifique.
Donc ce matin là, nous avions projeté d’aller en
promenade au cirque de Gavarnie. C’est vrai le ciel n’était pas d’un beau bleu
et le soleil était bien au dessus des nuages gris, mais qu’importe, il faisait
doux et aucune pluie n’était annoncée.
Une fois sur place, nous voilà empruntant la voie
piétonne qui conduit au sentier menant au cirque. Comme pour tous les abords
d’un site préservé, avant d’accéder au parc la voie était bordée d’un grand
nombre de boutique aux étalages et rayons presque similaires, à l’exception des
terrasses de café qui proposent liquides et petits plats plutôt que des souvenirs
pas toujours fabriqués maison.
Chemin faisant entre ces devantures et produits bariolés
exposés aux touristes, je titillais l’apprentie fesseuse. Juste quelques mots
un peu chambrés comme on souhaite un bon vin rouge pour accompagner le fromage.
Le maître et le compagnon de Madame en rigolaient, mais cette dernière, même si
mes facéties provoquaient son illuminé sourire, préméditait sans doute une vengeance.
Bien entendu, méfiant je la surveillais du coin de l’œil ; on ne sait
jamais avec les dames, elles sont parfois imprévisibles.
Je ne m’inquiétais pas trop, les quelques touristes qui
nous entouraient m’offraient une protection. Nous n’étions plus en privé et je
ne risquais rien. En revanche, une fois dans le parc boisé, il me faudra
redoubler d’attention, prévoyais-je. L’apprentie serait bien capable avec la
complicité du Maître de m’attraper et m’entrainer à l’écart du tracé pour m’en
flanquer une en pleine nature. Une fessée bio en quelque sorte.
Que des regards étrangers fussent observateurs
n’encombraient pas Madame et sans doute faussement lassée de mes amusants
propos, elle attendit sournoisement un peu moins de vigilance pour en trois pas
rapides s’approcher assez près et me balancer une claque bien pesée sur le fond
de pantalon rebondis de mon postérieur. Je sursautais bien plus de stupeur que
de douleur.
- Méçavapanon ?!! Que je rétorquais un peu vexé
d’avoir été claqué en pleine rue.
- Cela t’apprendra à te foutre de moi et ne te plains
pas, tu mériterais d’avantage une bonne fessée. Me retourna-t-elle en
ajoutant : N’est-ce pas mesdames ? Prenant à témoin les deux
commerçantes sur le pas de leur boutique.
Incroyable réplique d’une des dames affichant un plein
sourire teinté de diabolisme.
- Parfaitement, et si vous voulez nous pouvons vous
donner un coup de main. Dit-elle en me regardant fixement.
Grand éclat de rire autour de moi venant du Maître, du
compagnon de Madame l’apprentie et quelques rictus de la part du peu de
touristes présents dans la rue.
Moi, mon visage genre bouillote en ébullition et plus que
probablement de couleur rouge, je me rapetissais enfonçant le plus possible ma
tête dans mon col et allongeant mon pas pour prestement fuir l’endroit. Je ne
me retournais pas, mon regard uniquement fixé sur le sentier qui allait vers la
montagne et la nature qui l’absorbait au détour d’un pont m’offrant la
dissimulation et le salut.
Un peu plus tard pendant une pause bien loin des
boutiques dans les auréoles éphémères de lumière que le soleil volait aux
ombres fraîches des nuages, nous rigolions ensemble de l’anecdote. Amusante
certes, mais il y avait au fond de moi comme un blanc qui n’avait pas été
comblé.
Bien entendu sur l’instant recevant la claque sur le cul, j’avais été
percuté d’un autobus bondé de honte comme aux heures de pointe et je me suis
enfuit avant d’être laminé sur la chaussée. Réaction naturelle, mais en y
repensant ; si j’avais laissé les évènements m’emporter que ce serait-il
passé ? J’imaginais entraîné dans l’arrière boutique entre mon Apprentie
fesseuse et les deux commerçantes. Je me mettais en image ce lieu et la porte
refermée derrière moi nous isolant de tout. Je me filmais tiré par une oreille
par l’une, déculottée par l’autre puis basculé en travers des genoux de la
troisième avide de me flanquer la fessée. Je projetais qu’à chacune leur tour
elles m’auraient rossé se régalant de mes rondeurs incendiées, riant de mes
plaintes désordonnées.
En fin d’après midi à notre retour dans cette rue, nous
sommes repassés devant la boutique, mais contrastant avec une matinée calme, le
présent était bruyant et surpeuplé. Lorsque je me suis installé dans
l’automobile, me remontait l’amère impression d’avoir raté quelque chose.
Mais non tu n'as rien raté regarde ça comme tu as été émulsionné par la répartie surprenante de la commerçante ! Qui aurait pu s'attendre à pareil enchainement... ;D qu'est ce que j'aurais aimé être là !
RépondreSupprimerEtre là pourquoi ?
Supprimeroh que oui Ellie quel dommage que tu n'ai pas partagé cette promenade et cette claque avec Mike ça aurait été bien de vous voir claqués en plein e ville Oui Gavarnie un village de montagne, faut savoir que dans les Pyrénées les dames ont une culture d'entraide qui date de la nuit des temps ou elles étaient et sont toujours les égales des hommes et pour rire un coup elles ne sont pas les dernières croyez moi surtout si la "victime" est un monsieur !!!!!!!!!
RépondreSupprimersurtout si la "victime" est un monsieur !!!" A écrit Mt Ours.
SupprimerLa prochaine fois je me déguise en femme.
Ahahah ! Maitre Ours vous avez entendu ça !!! Il l'a dit ! Une promesse est une promesse. Je compte sur vous pour m'envoyer des photos de votre prochaine randonnée enchanteresse ! Tu verras Mike comme c'est sweety de se balader sans culotte sous la jupe ...
RépondreSupprimerBien sur que je n'aurai pas piqué une moitié de claque à Mike. Faut le nourrir correctement le grand... Tu peux être sur, Mike, que je ne t'aurais pas laisser t'enfuir comme ça, sans relancer la commerçante histoire d'appuyer Mira ...
je n'oserai le dire.... Oh puis si tiens !
SupprimerT'ES UNE GARCE !
Merci Mike :D
RépondreSupprimerQue de souvenirs que ... Gavarnie ! Le pire, c'est que je ne passe plus inaperçue depuis. Et que la commerçante se souvient très bien de moi. Je sens que la prochaine promenade à Gavarnie risque d'être ... chaude.
RépondreSupprimerTiens en voilà une bonne idée que de te mettre en jupe et fesse à l'air. En plus c'est à la mode. Tu vas être tout beau avec ça. (Et je vais avoir besoin de connaître les effets pour mon aventure, tu sais, mes jeunes terriens). En tant que cobaye, tu vas encore devoir te sacrifier pour la bonne cause des lecteurs.
Ellie en vrai ce sera toujours bien mieux qu'en photo. ;)
Franchement, tu me vois avec mon bide en jupe ?
SupprimerUn kilt écossais c'est sympa pour les hommes. Tu vas être très beau.
SupprimerJe n'ai pas de kilt.
SupprimerTu en trouveras un. En plus sur étant sur Paris, c'est sûr que tu vas trouver facilement. Tu n'auras donc aucune excuse.
RépondreSupprimerBen voyons, et tu crois vraiment que je vais chercher ?
SupprimerA toi de voir, si tu préfères choisir ou si je le prends moi. J'aurai sûrement des idées loufoques. ^^
Supprimerje sens comme des odeurs de défit ici !!!!!!!!!!!!!! mira et mike. Je ferais l'arbitre sur le coup !!!!!!!!!!!!!!et je partagerais équitablement les claques aussi faudrait qu'Ellie C soit de la partie manière d'avoir un(e) photographe dispo !!!!!!!!!!!!!
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