Par moi précédemment déjà instruit de l’existence de la
caverne, je vous livre en ces lignes cette nouvelle escapade au pays des
montagnes et des ours.
Cette fois je n’étais pas seul, une belle m’accompagnait.
Pensez bien qu’il lui fallait un guide, car n’ayant jamais transitée dans ce
territoire sauvage, la pauvrette se serait certainement égarée.
Pourtant, d’avoir déjà fait le chemin n’assure pas de
retrouver facilement l’antre de l’ours. La caverne se mérite et avant d’y poser
son sac il faut vaincre les brumes malicieuses et les entrelacs boisés qui vous
en détournent.
Faut-il ajouter afin de prévenir tous prétendants ou
prétendantes, que cette contrée est également habitée par une faune dont
certains spécimens peuvent être dangereux.
Sans doute nous serions nous perdu, piètre guide que je
suis, si Mira et Innocent 1er (allias Nananer ou Namer) ne nous
avaient pas interceptés et conduit sur le bon sentier.
Certes ni la Belle ni moi n’étions arrivés les mains
vides, présents liquides et solides furent déposés aux pieds du maître des
lieux. Non qu’il est obligation, mais simplement le plaisir d’être bien accueillis
et peut-être également adoucir notre sort promis.
Doutez-vous un seul instant que nous nous étions rendus à
la caverne par hasard ?
Que celles et ceux, naïfs qu’ils sont, croyaient que nous
y étions pour vendre le calendrier 2015, ne poursuivent pas cette lecture et ne
posent point leur yeux candides sur les illustrations au risque d’être
durablement traumatisés.
La Belle et moi avions entrepris ce périple pour
délicieusement goûter au frisson de la fessée.
Personne ne peut savoir à l’avance si l’expérience sera
couronnée de toutes les espérances rêvées, mais pour moi d’avoir séjourné plusieurs
fois à la caverne, me rassurait que cette fois encore, nous en sortirions avec
de délicieux souvenirs.
Maitre Ours pour la Belle, Mira pour moi et Innocent 1er
dans le rôle du fourbe dénonciateur, délateur et provocateur. Ne donnez pas à
ce dernier définitivement cette péjorative étiquette, c’est juste un rôle
éphémère qu’il joue avec brio qui force l’admiration, mais jetant le manuscrit
une fois les projecteurs éteints et le rideau baissé. Durant les nombreux entractes le bonhomme est un joyeux ami et
redoutablement efficace à la vaisselle.
La belle et moi nous étions choyés et aucune seconde de
ce séjour ne fut perdue qu’elle soit ensoleillée de promenades, égayée d’apéro,
régalée de plats cuisinés avec amour, jouée en société de jeux ou flambantes de
fessées.
Je connaissais la Belle à la table d’une terrasse, en
passagère de ma moto, en rigolade et discussion avec d’autres amis dans une
soirée ou autour d’un repas, mais je n’avais jamais été frère de jeu avec elle.
J’ignorais tout de ce qu’elle était dans la divine folie d’une fessée.
Point de sorcellerie, comme un malicieux coup de baguette
magique qui vous transporte ailleurs, mais pas un ailleurs virtuel, nous étions
dans la vraie caverne et sous mes yeux le merveilleux spectacle d’une gamine
espiègle dansante et chantante en dégustant le feu de la sanction. Rien de sur-joué,
pas de simulacre, pas de geste de trop ni de voix forcée… La belle était
naturellement dans sa peau de petite chipie adolescente me faisant totalement
oublier ce qu’elle était autrement. Un tout éblouissant de beauté, discrètement
parfumé d’érotisme, animée de frissons et dessinée d’un seul jet.
Se détourner m’aurait certainement plongé dans le néant.
Fabriqué de mes mains, un petit cadeau pour le maître de
la caverne. J’ai vu, j’ai goûté, je n’en suis pas revenu.
Entre nous l’égoïsme n’est pas de mise.
Gourmands nous l’étions tous, plongeant sans retenu dans
un panier rempli de bonnes choses enveloppé de notre joie de vivre.
La lassitude n’était pas au menu. Allumés de soleil,
trempés de pluie, les orteils baignés de froid au courant d’un torrent, piégés
d’une dictée, égaré sur le plateau d’un trivial poursuite, baladés dans les
mystères du Cluedo, Promenés dans la cour médiévale et menacés d’un pilori,
nous avons consommé ces quelques jours de bonheur sans penser qu’un matin un
peu trop pressé d’arriver nous reconduirait, la Belle et moi au quai gris du
départ.
Merci à Mira, la Belle, Ours et Namer pour ce grand
moment.
Quel merveilleux séjour nous avons eu là ! Je suis partante pour recommencer dès que cela sera possible. Une folie de bonne humeur, de chipisme à l'état pure et qu'est-ce que j'ai pu rire.
RépondreSupprimerEntre nous, il est très beau ours en portrait dans la première photo. :D
Recommencer, je vote pour ! Je pense qu'il n'y aura aucune abstention....
SupprimerBonjour Mike !
SupprimerSuperbe rando, magnifique décor ! Vous êtes un marcheur infatigable. Et vous n'avez pas été trop dérangés par nos plantigrades amateurs de miel ? La fessée au grand air ! Ca ouvre l'appétit. Bon WE. Peter Pan
Ah bon voilà un référendum à réaliser et je pense que le taux d'abstention sera proche d'un zéro. Oui Mike toujours prêt à vous revoir tous les quatre et à continuer de vous faire découvrir cette frontière sauvage entre deux jeux Merci du bon temps passé en votre compagnie et asta la vista compagnéros
RépondreSupprimer- Une nature sauvage qui ouvre les appétits... De quoi ?.
Supprimer- Bonne question cher Mike ; à ton avis ?
- Ben l'eau à la bouche pour un verre entre amis(es).
- Tu ne nous dis pas tout chenapan.
- Un bon magret accompagné de cèpes aussi.
- Certes Mike mais n'aurais-tu pas oublié quelque chose ?
- Voyons.... Hum... L’appétit des images qu'offre la montagne.
- Tss, tss Mike, il y a ça mais encore.
- L'appétit d'une bonne fessée !
- Ah quand même ! Toi faut te tirer les vers du nez.
- En attendant, ami rempli nos verres.
Voila de superbes traces qui, visiblement , n'ont pas été consignées sur le tableau à l'entrée du chemin de la forêt. Un oubli qui sera sans doute rectifié bientôt pour les marcheurs .
RépondreSupprimerLes simples marcheuses ou marcheurs ne se perdent jamais dans ces profondes vallées non cartographiées ; seuls les initiés y vont.
SupprimerN'est-ce pas, cher Mike,
RépondreSupprimerTous les chemins mènent à Rome ! C'est bien connu.
(et non au...rhum ! Ah Ah Ah Ah, la bonne blague !!)
Bon WE. Peter Pan.
Nous étions plus près de Lourdes que de Rome comme quoi l'adage n'est pas forcément vraie.
SupprimerQuelle magnifique aventure, un vrai rêve ! ... Ça me rappelle quelque chose. Voila je sais ! Ne me dis rien. Toute la petite bande s'est retrouvée à Peter Pan Land ! ;D
RépondreSupprimerPs - Y a même la trace du fesseur sur le panneau... le fesseur qu'on fait marcher sur les mains quand on veut ! :D ;) :)
Un fesseur marchant sur les mains ? On n'est pas au cirque de Gavarnie là !
SupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerMerci Jean-Jacques ! Tout le plaisir pour moi de vous satisfaire de mes petites aventures illustrées.
SupprimerBonjour Mike,
RépondreSupprimerMais oui, au fait, cette empreinte a cinq doigts. : un genre rarissime, non ?... Peut-être le mystérieux L"Homme- fesseur des Cavernes ( ou la mystérieuse Femme - fesseuse des cavernes ? ) Rires. Une piste à suivre...
En tous cas une superbe région que j'ai visité, gamin, à Argelès- Gazost en 1970 Bonne journée. Peter Pan
Suivre les traces pour en recevoir une.
SupprimerBel ours, splendide décor, belles fesses claquées et rosies, bravo !...
RépondreSupprimerMais, si je ne suis pas indiscret, pourquoi la mention "-18" sur ce joli paddle ?...
Interdit au moins de 18 ans. J'ai tout simplement reproduit le sigle télévisuel qui défini les films.
SupprimerBonjour Mike,
SupprimerJ'y pense : vous avez peut-être connu la période du fameux "carré blanc" pour les films trop "osés" ou violents. Mais il n'y avait parfois pas grand chose de "vilain à regarder". Alors que certains films étalaient leurs séquences "douteuses" sans en avoir prévenu les téléspectateurs. Quelle absurdité. Non ? Peter Pan
You've been a bad boy ! ;)
RépondreSupprimerTraduction please !
SupprimerÇa veut dire que tu as été un vilain garçon ! :D C'est pas une grande découverte remarque !
SupprimerPfff ce sont des ragots colportés par des revues pipol.... Heu non Peepaul.... Peut-être Peapôle... Bref des revues de "m'a-tu-vu".
SupprimerSympa, chouettes images !
RépondreSupprimerMerci Stan pour les photographes
Supprimer