Vous ne connaissez pas mon atelier, c’est là où il y a tout
de moi, le bon comme le mauvais. Je ne vous fais pas de dessin, en raison que
je n’ai pas de feuille assez grande pour crayonner le presque impénétrable
bordel de ce lieu. Justement, quand je commence à ne plus pouvoir y progresser
autrement qu’en louant un bulldozer, je prends mon courage à deux mains, parce
qu’avec une seule, je n’arriverais pas à le tirer de son sommeil, et je m’emploie
à ranger un peu, juste pour que je puisse circuler sans corde ni piolet.
Donc me voilà, il y a quelques jours, dans le ménage. C’est
plein de choses là-dedans, des trucs oubliés, vieux, très vieux, rongés de
temps. C’est en triant des pochettes bourrées de vieux dessins, d’essais, de
poèmes illisibles et de lettres envoyées à personne, que je tombe sur un
document surprenant. J’avais complètement oublié qu’il pouvait en exister
encore un exemplaire. Regardez bien la photo ci-dessous !
Mais non, ce n’est pas un vrai carnet de notes, car ces
derniers étaient pires que ce faux. Celui-là, c’est un carnet de notes de jeu.
Ce morceau de ma vie s’était évaporé dans les brumes de ma mémoire et si je n’avais
pas retrouvé ce morceau de papier, il serait resté vapeur. Faut dire que j’ai
beaucoup joué et rencontré pas mal de monde dans le milieu et je ne me les
remémore pas tous, à moins, à l’image de ce carnet, de découvrir un indice.
Je ne me souviens plus de l’année exacte, mais c’était au
début du premier septennat de Tonton parce que le bonhomme était un adorateur
de la rose et qu’il ne cessait de louer le nouveau président, donc en 1982, 83
ou peut-être 84.
Au hasard de mes relations fessées, on me faisait rencontrer
un petit bout du monde de la fessée masculine, j’étais jeune et mon petit cul juvénile
attirait les mains. J’ai donc, chez l’un d’entre eux, rencontré un retraité,
dont je ne me souviens plus le nom, qui avait œuvré dans l’éducation nationale.
Il m’avait proposé un jeu amusant, il m’avait remis quelques carnets de notes
vierges de sa fabrication qu’il avait fait imprimer je ne sais comment, car ce n'est pas de la photocopie, très en vogue à l'époque. D'accord, je l'ai scanné en augmentant les contrastes et la saturation des couleurs pour que ce soit plus lisible, mais si ça avait été une photocopie, je pense que le document ne serait plus exploitable.
Ces carnets, je devais les
remplir moi-même suivant mon inspiration. En fait il jouait le rôle du paternel
qui contrôle les notes et appréciations de son rejeton.
Bien entendu, le grand rejeton était costumé pour la
circonstance et le short court était de rigueur, ce qui je l’avoue, me plaisait
et m’excitait beaucoup. Le paternel était assez sévère et je passais chez lui
de cuisantes après-midi et au moins deux fois, il avait invité des amis à lui,
pour assister à mes punitions, ce qui m’excitait davantage.
Il décortiquait les
notes et observations une par une et me foutait des raclés. J’avais droit aux
fessées au piquet, debout ou à genoux, les engueulades puis une autre fessée,
un autre piquet, ainsi de suite jusqu’au classement. Il avait aussi, l’usage du
martinet et son truc à lui, c’était de copieusement me fouetter les cuisses. Il
me demandait d’aller le chercher dans le tiroir de son bureau et de lui présenter
à genoux. Ça, c’était une manière qui me faisait souvent bander, ce qui d’ailleurs,
l’encourageait à bien me faire déguster.
Les raclées qu’il m’administrait au
martinet, étaient souvent à la limite du supportable, c’est que l’engin fait
très mal sur les cuisses, mais cela ne m’empêchait pas, de toujours remplir un
carnet plus que lamentable, pour recevoir de bonnes fessées et de sévères fouettées.
J’ai joué peut-être cinq ou six fois avec ce bonhomme, puis mon chemin m’a mené
vers d’autres mains. Je l’ai revu des années plus tard dans un bar qui était un
rendez-vous de fesseurs, mais je crois qu’il avait d’autres chats à fouetter.
Voilà, j’ai donc fait un petit dessin qui ne reflète pas la
réalité. C’est juste que j’aurais aimé que ce soit aussi une femme qui contrôle
mon carnet. Alors aujourd’hui, je peux bien me jouer un peu de la vérité et
fantasmer de ce qui ne fut pas.
Eh bien ! Ces séances t'ont bien permis de progresser, notamment en dessin!
RépondreSupprimerComme quoi, la bonne vieille pédagogie, on y revient toujours ! :D
Ben ouais, bonne méthode également pour progresser avec un logiciel, genre Photoshop. J'dis ça comme ça, pour celle ou ceux qui voudraient prendre des cours. Ha, ha, ha, ha !
SupprimerBonjour Mike,
RépondreSupprimerC'est sympa de nous faire partager tes souvenirs.
Personnellement, je pencherais vers des mains féminines. C'est un choix.
Je suis d'accord avec toi: la séance dirigée par une femme permet de faire aussi la comparaison dans l'ambiance: les hommes sont-ils plus dans l'action et les femmes jouent-elles plus aussi sur le côté psychologique de la fessée, outre le geste punitif...
Question tellement importante...
Peter'
Tout dépend de la femme ou de l'homme.
SupprimerBonsoir Mike,
RépondreSupprimerJuste. Tout dépend de l'âge, du vécu, de l'humeur du jour et du goût pour jouer les "père ou mère Fouettard". Bref toute une gamme de nuances et d'appréciations. Pour une bonne recette, il faut les bons ingrédients mais aussi l'indispensable "savoir-faire" du/ de la Chef.
Peter'
touchant ce rappel de ta folle jeunesse l'ami oui l'expérience du ou de la fesseurs(se) est important comme sa façon de "sentir" la correction
RépondreSupprimerTout à fait d'accord.
SupprimerMéheuuuuuuu j'avais posté un commentaire là !!!! Vilain Blogger qui a du ranger mon com pas là ou il faut ! C'est pas comme Mike qui est tellement ordonné qu'il donne aussi des cours de maîtresse de maison ;p
RépondreSupprimerAh oui, et tu l'as mise où ton commentaire. P't'être bien que c'est un comment taire. Houarf trop bonne celle-là !
SupprimerComme vous le savez, Ellie, les artistes ont plusieurs cordes à leurs arcs, harpes...
RépondreSupprimerPeter'
En ce moment, il en tombe des cordes.
SupprimerBonsoir Mike,
RépondreSupprimerPas de chances pour tes vacances. Bon, le bon côté, c'est qu'on étouffe pas avec la canne Icule ! Ah je ris !!!!
L'occase de peaufiner des esquisses oubliées ou mises de côté.
Peter'
Du côté du Trocadero et de l'avenue Paul Doumer, j'ai passé à la même periode une après midi cuisante du meme ordre, mais je n'y suis allé qu'une fois !
RépondreSupprimerUne fois, c'est toujours une expérience, et faut être motivé, donc respect.
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