Certaines et certains comme moi, se souviennent et lisent
encore peut-être aujourd’hui les planches de PIM PAM POUM.
Pourquoi donc je parle de cette BD sur mon blog ?
Bonne question ! Tout d’abord parce que c’est une BD
qui avait contribué à mettre du sourire et même de la franche rigolade dans ma
jeunesse. Certes ce n’était pas l’unique BD à me procurer de la joie, mais PIM
PAM POUM avait quelque chose de particulier et je pense que cette particularité rendait la BD différente en a grandement assuré le succès. Si vous avez lu ces aventures, vous avez
comme moi, constaté qu’un bon nombre de petites histoires se terminent par une
bonne fessée. Bien entendu, ça ne masque en aucun cas les gags, c’est juste que
c’est un ingrédient final qui ajoute du piment. Dans ma jeunesse, cela me
faisait rire et je n’ai pas souvenir que cette particularité engendrait autre
chose.
Comment ne pas dans mon blog, réserver un peu de place pour
une BD qui faisait la part belle à la fessée ? Je ne sais si son auteur avait
conscience que cela émoustillerait quelques lectrices et quelques lecteurs…
Mais je pose quand même la question. Est-ce cet ingrédient répressif, éducatif,
punitif qui à alimenté le succès et la longévité de cette BD ?
Je pense aussi que les personnages de Pam et de Poum se
rapprochaient plus de ce qu’on était ou de ce qu’on imaginait être. Des vrais
forbans qui n’hésitent pas à provoquer l’autorité. Cela changeait des autres BD
où les héros enfants étaient plutôt dans la bonne morale.
Commençons par le début :
Il est dit que PIM PAM POUM serait une des BD les plus
anciennes. Possible, tout dépend de ce qu’on entend par BD. Mais il est vrai,
que son premier auteur avait certainement pour la première fois imagé des sons.
Je peux me tromper, mais je crois que c’est lui qui à notifié le premier un
ronflement par le dessin d’une scie coupant une bûche C’est peut-être pour
cela, entre autre, qu’on considère PIM PAM POUM comme une des premières BD
moderne.
Cette BD à été créée par Rudolph Dirks en décembre 1897 à
partir d’une série de comics strips de William Randolph Hearst. La BD fut
publiée dans « The Américan Humorist » Qui était un supplément du
dimanche du « New-York journal ». Cela ne s’appelait pas PIM PAM POUM
mais « The Katzenjammer kids ». Petite recherche pour traduire et je
découvre que « Katzenjammer » est un terme Allemand qui veut dire une
migraine due à l’alcool, autrement dit « gueule de bois ».
Au début, il n’y a que trois personnage principaux :
Tante Pim (Mama) et deux gamins espiègles, Pam et Poum ( Hantz et Fritz) Au long
des premières petites histoires, la pauvre tante Pim doit supporter les
facéties des deux gamins gourmands et voleurs des pâtisseries faîtes par leur
tante.
En 1902, apparaît le personnage du Capitaine (The Captain) qui donnera
un coup de main à tante Pim pour driver Pam et Poum. En 1905 apparaît l’astronome ( (Der inspector), qui joue le rôle d’un fonctionnaire de
l’éducation scolaire. Lui aussi mettra la main à la pâte pour essayer de faire
marcher droit les deux gamins. Peine perdue, les deux garnements sont indécrottables et malgré les nombreuses
fessées qu’ils reçoivent et même les récompenses, rien ne pourra les corrompre et les détourner de commettre des bêtises.
En 1912 Rudolph Dirks quitte le New-York journal et s’en
suivra un procès entre le dessinateur et la publication pour définir qui est le
vrai propriétaire de la série. La justice coupera la poire en deux en déclarant
propriétaire des personnages, Rudolph Dirks et le journal et ajoutera pour ce
dernier qu’il est l’unique propriétaire du titre de la série.
Le New-York Journal poursuit donc la série sous le crayon de
Knerr. Quand à Rudolph Dirks, il poursuit également la série, mais dans le
New-York Wold en changeant bien entendu le titre qui devient « Hans and
Fritz » puis plus tard « The Captain and the kids » Rudolph
Dirks reste fidèle à la série d’origine avec les mêmes cinq personnages
principaux jusqu’en 1958. Ensuite, c’est John Dirks son fils qui prend la
relève.
Pour ce qui est de « The Katzenjammer kids » le
titre change avant 1920 pour devenir « The Shenenigan Kids » En 1936
apparait Miss Ross (Miss twiddle) ainsi que Rudolphe et sa soeur Léna ; un
jeune garçon BCBG et une petite fille modèle.
C’est après l’apparition de ces
nouveaux personnages que les aventures vont se dérouler sur une île tropicale
un peu étrange. L’île de Bongo et la série n’en déménagera plus. Sur cette île
est un roi dont je ne me souviens pas du nom, si toutefois il en a un. Ce
monarque plutôt flémard est un bon compagnon du Capitaine et de l’Astronome. Il
y a aussi Makoko, un enfant natif de l’île, très malin et qui maîtrise
l’art du camouflage. Il est complice d’une cigogne et joue des tours pendables
à Pam et Poum.
Sur l'île de Bongo se trouve une faune et un certain nombres d'habitants assez loufoques, mais parfaitement en accord avec la série.
D’autres dessinateurs ont pris le relais, Harnold Knerr fut
remplacé par Doc Winner en 1949, lui-même remplacé par Joe Musial en 1956, ensuite
ce fut Mike Senich puis, Hy Eisman.
D’autres publications ont imprimé la BD sous différents
titres et c’est la version de Harold Knerr qui aura la faveur en Europe.
« Les garnements » dans le journal Bravo. « Capitaine
Fouchtroff » dans Junior. « Pim Pam Poum » dans le journal de
Mickey et sous le titre original « the Katzenjammer Kids » dans
Charlie mensuel.
Pim Pam Poum est une série célèbre publiée dans beaucoup de pays.
Et même jusqu'à en faire une comédie musicale.
En 1961, les éditions Lug incorpore dans la bande les
personnages de Pipo et de Concombre. Pour ma part, je trouve les deux derniers
arrivés hétéroclites, mais c’est un avis qui n’engage que moi.
En 2013, cette BD fête ses 116 ans et c’est, je crois, un
record pour une série BD qui fut et est toujours publiée.
Alala PimPamPoum j'ai jamais trop su qui s’appelait quoi, on s'en tape, mais alors cette floraison de fessée brrrrr... Et pourtant j'étais pas fan du dessin, quand j'étais petite et que j'arrivais à piquer ces BD chez les cousins. Mais bon détail, détail, par rapport à l'action finale. Un jour pourtant mon père a rapporté à la maison une réédition de Bicot et le club des Rantanplans, j'ai cru mourir de plaisir ... Alala les enfants !
RépondreSupprimerVoler des BD à ses cousins, c'est du propre !
SupprimerBonjour Mr Mike !
SupprimerCa fait plaisir de voir un expert en "fessées-dessinées". Quadragénaire confirmé, votre petit intermède me rappelle de bons souvenirs de jeunesse, au milieu des années 1970.
Je me souviens d'aller avec ma mère au marché ouvert du mercredi matin où l'on pouvait échanger chez le bouquiniste souvent 3 illustrés + 2 Poches pour environ 10 NF de l'époque (environ 1,5 Euros d'aujourd'hui) au choix: Albums de Rahan, Mickey ou Tarzan...
Je dévorais les aventures de ces deux garnements en une heure. Mais j'ai déménagé et j'ai perdu une partie de ces "trésors de la BD". Sauf celui intitulé "Fiest" que vous nous montrez plus haut. Quelle émotion et... quelle époque, aussi !!! Insouciance juvénile, of course !
Et oui Mac-Miche, toute une époque.... Nostalgie quand tu nous tient !
SupprimerAh, ah ! Mais je les connais (un peu) ceux-là ! Deux incorrigibles petits gars mis sous les projecteurs par un redoutable grand chenapan :-P
RépondreSupprimer> "Il est complice d’une cigogne et joue des tours pendables à Pam et Poum."
PTDR, mais c'est qu'elle est partout cette petite ! :-D
C'est drôle ça, faut toujours une ou un qui fasse un rapprochement avec quelqu'un de connaissance. Rudoph Dirks n'y pensait certainement pas.
SupprimerMiss, vous me copierez 50 fois : Je ne dois pas montrez du doigt mes petites cammarades
Merci Mike pour ton soutien !
SupprimerJe pourrai les voir les cinquante lignes *_* ? mdrrrrrrrr
Elle à fait la punition, j'en ai la preuve et ceci fera l'objet d'un futur post.
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