Le fesseur ayant fessé
Durant tout l’été.
Se trouva fort dépourvu
Quand la bise fut élue.
Plus un seul petit fesseau
De joufflu, de bas de dos.
Il alla lever martinet et badine
Chez la chipie sa voisine
Lui priant de se déculotter,
Fesses nues pour la rosser
D’avoir voté la bise,
Condamnable méprise.
Il est perdant de mauvaise foi.
« Je vous châtierai, même hors la loi !
Et je ne doute de vous faire mal,
L’intérêt m’est principal »
La chipie est bien frileuse :
C’est là son moindre défaut.
« Etes-vous venue au temps chaud ? »
Dit-elle à ce fesseur.
« Nuits et jours à tout venant,
Je fessais d’autres ne vous déplaise.
« D’autres ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Aux fesseurs baisés, pointez maintenant !
« Je vous châtierai, même hors la loi !
Et je ne doute de vous faire mal,
L’intérêt m’est principal »
La chipie est bien frileuse :
C’est là son moindre défaut.
« Etes-vous venue au temps chaud ? »
Dit-elle à ce fesseur.
« Nuits et jours à tout venant,
Je fessais d’autres ne vous déplaise.
« D’autres ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Aux fesseurs baisés, pointez maintenant !
D’après J de la Fontaine.
Bonjour Mike !
RépondreSupprimerExcellente version "claquante" de cette incontournable des Fables de ce bon monsieur de La Fontaine. Bravo ! Dame Fourmi flanquant une danse à Miss Cigale ! Une belle illustration.
Ha ha ha ha ha !!!
Peter Pan.
Il y en aura d'autres.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerPuis-je me permettre d'apporter ma contribution à cet hommage à La Fontaine:
Dame Margot, sur un dossier penchée,
Arborait un sourire aguichant.
Maître Fessard, par la vue alléché,
Lui fit un peu de rentre-dedans :
"Hé ! bonjour, Belle Dame Margot.
Que vous êtes jolie ! que votre sourire est beau !
Sans mentir, si votre postérieur
Se rapporte à votre bonne humeur,
Vous êtes la callipyge des roses parmi les roses."
A ces mots Dame Margot se sent toute chose ;
Pour montrer ses fesses rigolotes,
Retrousse sa jupette, laisse glisser culotte.
Notre ami la fessa, et dit : « Quel bonheur,
Apprenez que tout fesseur
Vit aux dépens de celle qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un recadrage sans doute. "
Dame Margot, honteuse et confuse,
Comprit, mais un peu tard, qu'on l’avait prise pour une buse.
Compliment Professeur Max, c'est très bon comme version.
SupprimerHâte de lire la version du lièvre et de la tordue :)
RépondreSupprimerJe ne sais pas, peut-être qui sait.
SupprimerBonjour Mike, et vous tous,
SupprimerExcellente cette idée des Fables version fessée.
Pour "Le lièvre et la Tortue", on pourrait débuter comme suit :
"Rien ne se perd à punir,
Il faut fesser à point...
Le Mièvre et la Fessue, en mauvais voisinage...
Allons, dit celle-ci, que vous ne me fesserait point..."
Bon début, non ? A suivre...
Peter Pan
Et bien, j’attends la suite.
SupprimerUne bien belle adaptation. D'autres fables de prévues ?
RépondreSupprimerOui selon mon humeur du moment.
SupprimerAHAHAHA !!!! La chute est a tomber sur le cul !!!
RépondreSupprimerMerci Mike pour ce beau moment de rigolade ! :-*
... mmmh je pense que je reviendrai lire cette fable de temps en temps je suis sur qu'elle peut me faire rire encore plusieurs fois ;p
Ou a faire tomber une main sur le cul.
SupprimerVoici une petite adaptation du loup et de l'agneau, dont je ne cautionne pas la morale, bien évidemment
RépondreSupprimerLe fesseur et la donzelle
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure :
Une donzelle minaudait
À la terrasse d’un café
Un loup survint, cherchant une proie
Vit la donzelle et en fit son choix
Qui te rend si hardi de pavaner en ces lieux ?
Dit ce dominant ambitieux
Tu seras châtiée de ta témérité
Ne se mette pas en colère
Mais plutôt qu'elle considère
Que je suis là innocemment
Avec ma copine bavardant,
D’autres gourdes vous attendent, elles
Par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler votre boisson
Tu la troubles, reprit cet homme cruel
Car par tes postures, tu m’agace.
Dans ce cas, aller choisir une autre place.
Reprit la mignonne; vous me soûlez,
Trop c’est trop, vous le regretterez
C’est dit : il faut que je vous châtie."
Et devant tous les passants ébahis
Il releva la jupe, au string assortie
Puis de l‘effrontée, le postérieur rougit
Bonjour
SupprimerBravo pour cette version moderne...
Je n'ai pas , hélas, pu résister longtemps avant de produire, moi aussi un détournement de la même fable. A lire sur mon blog : http://professeurmax.canalblog.com/.
Et bien, il y en a des détourneurs de talent.
RépondreSupprimerMerci merci.
RépondreSupprimerJe n'étais pas entièrement satisfait de la fin mais bon je la laisse comme ça.