Aller au marché et marcher dans les allées, parait à
première vue un fait bien banal. Cela n’a rien d’héroïque, peut-être rot-hic si
on s’attarde au zinc avant. Pourtant, flâneries entre les étals, érotique il
peut y avoir. Je vois que vous tiquez, alors prenez votre ticket et par ici la
visite.
Je ne sais pas vous, mais puisque vous lisez ces lignes c’est
que le sujet du blog ne vous laisse pas indifférent, mais moi il arrive
arpentant les pavés d’un marché, que mon côté fantasme ouvre un œil et dans la
seconde le second.
Provocation marchande, la marchande de marchandises
serait-elle complice volontaire de taire l’arrière pensé à l’arrière boutique
et subtilement me chatouiller d’un parfum de cuir tanné, imaginant déjà la
tannée méritée.
Je sens entre mes jambes la montée d’une marée motrice de
mes courants les plus alternatifs, m’électriser à la vue de bandes de cuir
connues ou non des services de police.
Les joues me piquent sans pour cela piquer, je suis un
saint sans larcin consommant à l’œil.
Tentation, plus après d’y regarder de plus près le prêt à
porter. La coupe moulant la croupe ne cachant point le cachet des galbes, tant
que j’en ai la coupe aux lèvres. Oui tentation de ne pas y poser que les pupilles,
même de la nation, et de faire trois pas en arrière pour sortir un billet de mon
cuir pour ceinture en main, revenir aux jeans fessier et rosser l’insolente
moitié inferieure de la provocante. Juste tester sans pro-tester car je suis
encore novice.
Je m’abstiens, je ne suis pas certain du public sur voie
publique qui de vive voix m’insulterait de propos pas propres.
Allons plus loin ! Sur deux tréteaux, je ne parle pas
des commerçantes, une planche présentant ustensiles de cuisine. Mon esprit est
en ébullition, il me faut touiller le bouillant qui m’emporte la bouille. Pas
une tune pour le rouleau, je me ferai rouler, mais je roule de gros yeux vers
les cuillères cul-inaire dont le bois ne m’y laisse pas.
Je sais le touché mat
qui me mate lorsque l’échec de la douceur de ma douce sœur fesseuse est à terme
échu et qu’il s’impose que choit le bois pour damer le pion.
Je planche sur l’étalage et il y a du pain sur la planche.
C’est la mie cruelle d’une amie dont le retour sur les planches me fait
craindre la baguette.
Deux pas plus loin une mouche me pique, je mire les
tapettes qui me moucheraient si d’aventure je vole aux devantures.
Parmi les
bleues, les rouges, les jaunes, envasées comme les fleurs du mal, une tapette
rose, comme c’est touchant et même si je n’en suis pas, elle m’excite autant
que les autres.
Espadrille claquées sur les fesses pas de Mathieu j’en
serais jaloux. Scandaleuses sandales, j’ai la dalle et ce n’est pas que dalle.
Je suis un gourmet qui aime la semelle, pas à point mais plutôt bleu.
Ce n’est
pas au menu le menu fretin, pas même joué en menuet, c’est du hard.
Je vous avais bien dit qu’un marché n’était pas si
innocent même s’il est dans la rue du même nom.
Mesdames et Messieurs, fin de la visite, n’oubliez pas le
guide !
Bonjour Mike,
RépondreSupprimerQuelle inspiration !!! Superbe quant au jeux de mots ! J'ai bien apprécié ! Un vrai sketch à la Devos ! Quel marché ! Une belle clique d'objets aux coloris claquants pour qui aime la claque !!! Vous avez du vous amuser à musarder deçà delà ! Pour a-matteurs avertis, of course !
Superbe prose. Peter Pan
Merci Peter Pan.
SupprimerMe comparer au grand Devos et peut-être un peu exagéré mais, c'est flatteur et je m'en remonte le col (rire)
La tapette à mouches ça marche vraiment ça ? Je suis sûre de la ceinture de la cuillère en bois et des espadrilles. Mais la tapette t'a essayé ça la tapette le Mikounet ? :D
RépondreSupprimerOui il a essayé le Mikounet... Mais bon, j'avoue que ce n'est pas top pour une bonne fessée car l'instrument est fragile et se disloque en petits morceaux. bah c'est pour l’originalité.
SupprimerMais pour les petites fessée soft, ça le fait.
Mike a raison, ce genre de tapette est fragile mais c'est fort original pour une fessée.
SupprimerOn évitera, en revanche, la planche à découper: trop grande pour être prise en main, elle n'est pas très pratique.
Mais c'est fou toutes les choses intéressantes que l'on peut trouver sur un marché. ^^
Sauf des martinets, tiens c'est bizarre quand même.
SupprimerUne jolis ballade mike moi aussi les marchés m'inspirent et font travailler la cervelle du fesseur. J’avoue que les tapettes à mouches me laissent perplexe en mode fessée ou juste pour le fun des matières ou des couleurs mais regarde bien des raclettes pour crêpes sont bien aussi bref l'arsenal culinaire est toujours intéressant
RépondreSupprimerJe n'en doute pas
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