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MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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dimanche 15 novembre 2015

NOVEMBRE épisode 1





NOVEMBRE épisode 1.

Une bâtisse au milieu des champs et des bois au bout d’un chemin. Une ancienne ferme perdue loin de presque tout,  un délire de film d’épouvante. Je m’y voyais déjà… Je l’imaginais enveloppée de froides brumes aux épaisseurs mouvantes et insondables. Cernée de loups hurlants dissimulés par les ombres d’immenses arbres tordus par des vents froids et les notes sinistres d’un tocsin lointain annonçant le drame.



 Point de tout cela, un lumineux soleil sur fond bleu de carte postale toute neuve inondait l’endroit d’une lumière rassurante. Je n’étais pas le premier, Dame Rousse (elle ne de nomme pas ainsi, mais tant pis) parlotait déjà avec la proprio afin de prendre possession des locaux dont l’ensemble n’avait point l’odeur inquiétante du hanté. L’intérieur était convivial, presque trop doux et les murs n’étaient pas ornés de vieux tableau pients de macabres portraits aux regards sadiquement assassins pointés sur vous à n’importe quel endroit de la pièce. Sur les meubles bien propres et les étagères alignées, aucun corbeau empaillé, ni vieillerie ou objet douteux. Je devais me faire une raison, le grand frisson des pellicules d’horreur, de supplices, de crimes et de sang n’était pas inscrit au scénario. Peu après arrivait Majordame (elle ne se nomme pas non plus comme ça, mais moi j’aime bien), accompagnée du Disciple et du maître. Je ne connais pas physiquement les prochains attendu ce jour, mais d’après ce que j’entends, ce trio ne sera pas de sorcières et d’un gnome hideux. Pff, moi qui me voyais tremblant sous mes draps, épiant chaque pas dans le couloir, prêt à sauter par la fenêtre sombre et fuir affolé à travers les champs humides et marécageux afin d’échapper aux tourments. Bon, autant s’adapter, l’apéro aura vite fait de noyer mes chimères.

Plus tard le trio arrive. Dame blanche (elle non plus ne s’appelle pas comme ça, mais faudra, chères lectrices et chers lecteurs, vous faire une raison, tous les invités sont ici pour une mission top-secret de la plus haute importance et aucun vrai noms ou pseudonyme ne seront dévoilé) Donc voilà Dame Blanche suivit de Dame brune et de Dad. Nous sommes à présent huit.  Dame blanche semble prévenir de quelques années de réception dans le domaine, mais tout laisse croire que Dame brune est une débutante avide d’en savoir d’avantage et curieuse d’expérimenter. Elle se pose bien des questions sur cette réunion qui ne ressemble en rien à celle d’un comité d’entreprise et encore moins paroissiale. Dad, c’est un homme bien bâti, jovial dont la nature lui a confié de généreuses mains, ce qui vous l’avouerez, peut servir à prendre plus de frites que son voisin.

Je comprends votre impatience, vous vous demandez jusqu’à ces dernières lignes, que vais-je bien vous raconter sur la fessée et le BDSM, puisque c’est le thème du site ? Tout d’abord, je vous ferais remarquer que l’entrée est gratuite alors poupougne, faut pas trop être exigeant. Ne vous impatientez pas ça vient. Non mais sans blague ! Donc, puisque je suis un chenapan number one, je me devais de défendre mon titre et mettre de côté, non pas l’excellent whisky de l’apéro, mais ma petite timidité à provoquer devant ce trio que je ne connaissais pas. Il ne faut pas croire que ça coule de source, tiens justement, en parlant de source mon verre est vide.

Ne faisons pas de détail, je provoque Dame Rousse et Majordame, comme dit l’adage, vaut mieux avoir deux cordes à son arc parce que je ne suis pas certain, que devant des personnes que l’on découvre en vrai pour la première fois, il n’y ai pas aussi de l’embarras chez les fesseuses bien que Dad, nous avait raconté que sur la route, il avait flanqué une fessée à Dame Brune. Hahaha ! Les joues de l’infortunée, au déroulement du récit, avaient prises une couleur flamboyante…. J’adoooore ! Donc, cette petite anecdote avait un petit peu déverrouillée la porte… Heu, même carrément ouvert en grand parce que les deux provoquées m’ont sauvagement sauté dessus, m’ont courbé sur un canapé, m’ont déculotté et se sont fait un plaisir de me coller une fessée carabinée à deux mains. Jusque-là, ça relevait du classique, du moins dans la méthode car pour ce qui est d’être fessée devant d’autres presque inconnus, c’est moins courant. Ne me plaignez pas, du moins pas pour le moment bien que la fessée manuelle fut assez cuisante. Les deux furies n’en n’avaient pas assez donné et puis, c’est tellement amusant de martyriser un pauvre petit homme sans défense avec la multitude d’instruments barbares qu’avait apporté le maître et que son fourbe de disciple présentait avec délice. Martinets, badine, planchette et même l’affreuse et douloureuse brosse. Je recevais tellement de coups sur les fesses et sur les cuisses, que je me demandais s’il n’y avait pas trois ou quatre mains armées… D’ailleurs, il ne serait pas étonnant que ce fût le cas.



 Une fois les fesseuses repus, je pensais laisser refroidir mon épiderme fessier rougeoyant, mais qu’illusion je me faisais. Remis debout mains sur la tête et le dos découvert, le maître et Majordame ont présenté une démonstration de fouet (maintenant vous pouvez me plaindre) Houlala ! Injustice flagrante et le pire c’est que je n’avais personne à qui me plaindre de l’infernal supplice. D’accord, j’en rajoute un peu, mais avouez que « fouet » ce nom fait frémir. Tout dépend comment il est employé. Je ne vais pas vous dire que cela ne fait pas souffrir, cependant il y a la douleur qui fait du bien et celle qui fait du mal et là est justement la limite entre le plaisir et l’insupportable. Le fouet, même s’il est de vannier, est un instrument long, au minimum un mètre vingt en ce qui concerne la lanière. Comme je ne suis pas un maso extrême et que mes partenaires le savent, Majordame et le maître ont à cœur d’œuvrer avec responsabilité. Ne croyez pas que maîtriser la force suffit, que non, car le fouet, vu sa longueur, est un instrument délicat à manier avec précision et cela demande de l’entraînement. Tout d’abord, il faut ôter la mèche afin de ne pas blesser mais uniquement zébrer. Être frappé aux bons endroits avec la force nécessaire est pour moi un mélange de crainte, de vulnérabilité et de douleur (la bonne) qui me procure de l’excitation et bien sûr de la félicité. J’ajoute qu’être soumis à ce châtiment étant exposé nu ou presque, devant témoin est de nature à augmenter ce plaisir. Ensuite, il y a le petit plus lorsque la lanière cesse de vous tourmenter et que les mains de Majordame viennent me soutenir et m’aider à prendre confortablement place sur un canapé pour caresser de paumes pommadées ma peau meurtrie, mmmmmmmm !



 Le lendemain matin, je jette un œil à la fenêtre de ma chambre, le jour pointe à peine et croyez que je jubile ; Une brume enveloppe la nature. La grande maison est comme isolée dans un infini ouateux et si je tentais un cri, nul au-delà de quelques mètres ne le percevrait. Mmmmmm, je ressens des petits picotements entre mes cuisses, je passe ma main, ce n’est pas flagrant mais… Je descends dans la cuisine, personne n’est levé, même pas le pain. Le dehors m’attire, je m’habille et sors. Des senteurs presque printanières m’emportent les narines, j’aurais préféré des odeurs de terre remuée, comme une tombe de vampire ouverte, mais bon… Je marche sur les graviers, mon automobile est nappée de rosée, je traque une silhouette qui en aurait pris possession et m’attendrait pour me prendre en otage, me traîner dans une cave et m’attacher de lourdes chaînes. Tout autour de moi est silence, je n’ose me retourner, peut-être un lutin hirsute me surveille. Je m’installe, je jette un coup d’œil dans le rétro embué, nul diablotin sadique sur la banquette arrière, je rigole de mes rêveries perverses. Je démarre et ma calandre déchire la brume jusqu’à la ville. Ce ne sont pas des fantômes que je quête, mais une boulangerie afin de ramener pains et croissants, un peu de sérieux tout de même !

Je vais arrêter là, pour un premier épisode c’est bien suffisant.

La cuite au prochain numéro.

8 commentaires:

  1. "Alors poupougne !" Ahahaha ... dis donc les cuisses ... Bien zébrées !!! Sais tu déjà combien d'épisodes il y aura ? Je me régale d'avance !!!

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  2. Bonsoir Mike,

    La première illustration ne laisse pas présager de l'ambiance. Et puis la silhouette du vautour perché sur la cheminée m'a fait penser aux albums de Lucky Luke. Clin d'œil à Morris ?
    Le ton nous met dans la confidence. Excellent !
    Mais mazette ! Quelles mégères !!! Et celles-ci ne sont pas apprivoisées !!! Comment Mister Mike va t-il réussir à échapper aux griffes de ces harpies de la lanière ? On attend avec angoisse la suite...
    Peter Pan.

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  3. J'adore les feuilletons! Le cadre est posé, le lecteur est dans l'ambiance.... Mais on attend impatiemment la suite ! Il va y avoir de fortes pressions sur l'auteur !

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  4. Pardonnez-moi, mais je me suis aperçu qu'il y avait erreur dans la chronologie du récit et donc ce matin, j'ai appliqué les modifications nécessaires. Promis, je ne recommencerai plus.

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