NOVEMBRE épisode 4
L’arrivée de l’Ebouriffée était apprécié de toutes et tous,
mais surtout du maître. La belle avait un effet pétillant sur l’homme, comme un
pétard à mèche dans la crème chantilly d’un Irish coffee. Pas besoin de tirer
les cartes pour prévoir le courbé de l’Ebouriffée sur les genoux du Maître.
C’est toujours un vrai régal pour les yeux, mais aussi pour l’ouïe. Je ne me
lasse pas d’écouter à chaque claque la musique aigüe de ses
« Haoou ! », pas plus de m’ennuyer de ses jambes qui dansent et
de ses jolies rondeurs qui rougissent. Une vraie vilaine fille fessée !
Cinquième jour.
Ce matin nous devons aller chercher l’Instit à la gare. (Pas
celui du feuilleton) Pour accueillir sur le quai la célébrité ayant parait-il
un poste important à la faculté des arts et sciences fessophiles, nous sommes :
Dame Rousse, unique personne à connaitre physiquement l’individu, Dame
Marinette, le Disciple et moi.
Comme Dame Rousse préférait être en retrait dédaignant les
mondanités, me voilà donc portant à bout de bras un écriteau inscrit au
pseudonyme de l’invité. A mes côtés, le Disciple a déjà l’œil dans le viseur de
son reflex équipé d’un objectif gros comme un canon de 120 et Dame Marinette
qui supervise…
Les premiers voyageurs sortent du tunnel, j’expose ma
pancarte en scrutant tous les visages pour y déceler le moindre signe
convivial. L’index du disciple tremble nerveusement sur le déclencheur.
Quelques personnes s’interrogent de notre comité d’accueil et fixent les plus
voisins espérant reconnaitre une vedette. Une quinzaine de secondes plus tard,
un homme d’allure assez jeune parait s’identifier, mais bizarrement, reste très
timide comme s’il craignait que la foule se précipite sur lui pour lui réclamer
de signer des autographes sur leurs titres de transport, voir sur des supports
plus intimes. Je dévie quelques gens se trouvant dans le champ du photographe,
l’appareil crépite une série de « Clic-clac » Dame Marinette rigole
discrètement. Notre invité un peu déstabilisé se laisse photographier et entraîner
vers la voiture. Nous devinons qu’il n’est pas très à l’aise de se faire
dévisager par des gens, puis ensuite de se faire guider par trois individus
qu’il ne connait pas. Dame Rousse se débusque sans cacher son hilarité.
L’Instit semble soudain rassuré de ce visage ami. La portière de l’automobile
lui est gracieusement ouverte (pas même un pourboire d’ailleurs), il s’installe
et une bonne poignée de minutes plus tard nous arrivons à la bâtisse.
C’est l’apéro, champagne, chocolats, cacahuètes etc. Mister
B offre une rose à chaque femme du groupe, geste délicat qui prouve que ce
chenapan à du savoir vivre ou, pure supposition qui ne retire rien à
l’intention, qu’il a été parfaitement éduqué par Dame marinette.
L’instit n’est pas ici par hasard même s’il fait parfois
bien les choses, cet après-midi, il nous fait classe et Majordame, Dame Rousse,
l’Ebouriffée, Mister B et moi seront élèves. Pour les deux mâles, culotte
courte obligatoire ce qui d’ailleurs n’est pas pour me déplaire bien que j’ai
largement passé l’âge.
Un unique exercice, une dictée du genre que si tu n’as pas
de dictionnaire, tu ne comprends que dalle de ce que tu écris. De toute façon,
même avec une dictée piochée dans la bibliothèque verte je n’aurais pas fait
mieux. Ce qui m’étonne le plus, c’est que ne suis pas le pire, à moins que
certaines aient volontairement fautées pour ne pas me foutre la honte. Celui
qui a dit « Fautes avouées à moitié pardonnées. » vivait dans un
monde à moitié réel car entre nous, c’est plutôt « Fautes avérées, pas de
moitié sanctionnées. »
Comme l’instit n’est pas très attiré par le fessier
masculin, c’est Dame Marinette qui se charge de la besogne. Mister B et ma
pomme passons à la casserole devant tout le monde.
Jusqu’à ce moment, j’ignorais de quoi Dame Marinette était
capable, mais je dois avouer que sa silhouette bien tenue et son regard droit
me fascinait. Il y a en cette femme une rigueur qui me faisait
frissonner !
Bien installée sur le canapé, après avoir copieusement
claqué Mister B, son vrai compagnon de vie et de fessées, car il est bien
entendu que les hommes en méritent beaucoup et que Mister B ne fait pas
exception, Dame Marinette me pointa d’un regard résolu qui ne permettait aucune
objection de ma part. Traduction de sa pupille droite « Mike tu vas passer
un sale moment afin de te laver des fautes commises. » Traduction de la
pupille gauche « J’ai carte blanche et je vais la faire chauffer comme
dans une bijouterie. »
Ses mains m’ont
vivement déculotté, puis avec une bonne cadence, elle m’a claqué assez
vigoureusement. Ouille, sa frappe était sèche et sa paume piquait bien
l’épiderme. Je l’avoue, de chaque soufflet appliqué, j’en goûtais avec plaisir
le feu tout en serrant les dents. Je pense ne pas me tromper en disant que Dame
Marinette y prenait aussi son compte.
Comme à son habitude, le Disciple avait sournoisement mis
la planchette à portée de main de la fesseuse. Je ne vais pas dénigrer
l’instrument, je dirais même que cette planchette offerte au Maître est unique
est parfaite… Une œuvre d’art ! N’est-ce pas Mister B… Ne me remercie pas,
tout le plaisir fut pour moi de voir que tu appréciais l’ouvrage.
Il est évident que j’aurais préféré que l’œuvre eu été
exposée dans une galerie plutôt que servir à me corriger. Son impact c’est un
peu comme s’il vous était appliqué par petite touche, le sabot d’un fer à
repasser brûlant. Dame Marinette devait surement exulter de mes contorsions,
mais elle savait y faire pour me maintenir en bonne position. Rien à dire, elle
m’avait magistralement corrigé que j’en gardais la chaude irritation encore un
bon moment.
C’était maintenant au tour des élèves féminins. L’instit se
chauffait la main comme un pianiste avant le concert, sauf qu’il n’était pas
adepte du clavier classique mais plutôt des percussions rock’n’roll. Comme ni
Mister B, ni moi n’avions de billet pour Rock en scène, nous fumes éjectés de
la salle et prier d’aller de concert faire une partie de Baby-foot.
Donc nous n’avons rien vu et comme je ne suis pas
journaliste, je ne rapporterais pas ce que j’ignore.
En fin d’après-midi, afin de ne pas laisser l’instit partir
sans un rappel, l’Ébouriffée, toujours prête à rendre service, offrit sa belle
croupe pour une dernière fessée. Cette fois, Mister B et moi nous étions sages
spectateurs.
C’est vrai, j’ai donné quelques conseils à l’instit pour
mieux manipuler le martinet en position OTK ce qui n’est pas évident. J’assure
que mon intervention était avant tout pour que le postérieur déjà bien chauffé
de l’Ebouriffée ne soit pas fouetté de manière désordonné. En quelque sorte,
des conseils avisés et purement techniques… Loin de toutes idées sadiques de ma
part. Je crois qu’il est devoir pour un fessé, de guider la main d’un fesseur
lorsque cela s’impose… C’est beau la solidarité ! (applaudissements svp.)
En début de soirée, nous avons raccompagné l’instit à la
gare et c’est ainsi que j’achève cet épisode.
Ha ha ha! Excellent!
RépondreSupprimerVictor Novak continue donc à faire des remplacements dans les écoles des coins les plus reculés! C'est vrai qu'avec un tel comité d'accueil, il aurait pu se fendre d'un pourboire pour le chauffeur en livrée quand même! Quelle radinerie!
Mais bon... voilà en tout cas de belles innovations pédagogiques : sanctionner quand il le faut (et là, apparemment, il le fallait !) , mais aussi encourager et valoriser les étudiants qui prennent des initiatives! Un bel exemple à suivre ...
Sanctionner ? Quelle drôle d'idée...
SupprimerAhahaha !
SupprimerC'est pas bien d'effrayer l'instit ! Et c'est pas bien de lui donner des conseils sur comment punir ses ptit camarades... Mais tout ceci se payera ! :D
RépondreSupprimerD'après ce que j'ai lu, on peut raisonnablement supposer que cet instit s'est rapidement remis de ses frayeurs, et qu'il a su mettre à profit les conseils avisés qui lui ont été prodigués! ;)
SupprimerSe payera ? ça vaut combien le kilo ? De toute façon, si tu m'embêtes, je t'attaquerais avec ma bande à la récrée.
SupprimerDom
RépondreSupprimerj adore vos dessin sur la fessée trés réaliste
Reremerci.
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