NOVEMBRE épisode 3
Il ne faut pas croire que le séjour n’est que tourment et
que les fessées et fessés sont enfermés dans un cachot avec comme seule pitance
un broc d’eau et un quignon de pain dur en attendant anxieux la prochaine
dérouillée. Que nenni !
Chacune et chacun
avait apporté dans sa besace, de quoi régaler seigneurs, maîtres et vassaux qui,
ces derniers cités, étaient après ripaille arrosée, proche des vassaux de gamma
GT (houarf, celle-là elle est tiré par les cheveux). Mention pour Dame Blanche,
Dame Marinette et son chenapan Mister B, (ces deux derniers cités vont bientôt
entrer en scène). Je n’oublie pas non plus les autres pour les fromages, les
crêpes, l’Axoa, les vins, les chocolats etc. L’art cul-linaire fait bon ménage
avec l’art des culs fessés et sans pour autant être des culs bénis, prions pour
que ça dure.
En cette fin de jour du seigneur, Dame Brune lorgnant sur
mes paluches, les avaient trouvées bien à son goût pour lui rougir le fessier.
Ce n’est pas que l’envie me manquait, mais je n’avais pas fini mon mitonné de
bœuf. Les provocations étaient explicites et la Dame s’imaginait déjà en
travers de mes genoux le postérieur aux quatre vents. Nul doute que j’aurais
pris plaisir à corriger l’insolente qui perturbait ma mastication, mais il est
une ligne que je ne franchi jamais, sauf autorisation signée par le fesseur
titulaire et tamponnée en trois exemplaires à la pré-facture de peau lisse. En
clair, je m’interdis de piétiner les plates-bandes des autres.
Je vois dans vos regards étonnés votre confusion confessée.
Quelques whisky et verres de vin feraient-ils tourner la tête de Mike au point
que la fée ivresse le change en fesseur ? D’abord, quand je suis ivre, je
vais me coucher ou je vais vomir et pour ce qui est de ce dernier cas, je
n’avais aucune intention d’envoyer en fosse septique l’excellent mitonné. Donc
je n’étais pas au point de rouler sous la table et parfaitement lucide in the
sky (j’adore les jeux de mot pourris). Sans doute ais-je manqué de témérité et
humblement demandé la permission à Dad de rosser l’impertinente. Permission,
qui je suis sûr, m’aurait été accordée, mais que voulez-vous, il y a certaine
chose que je n’ose pas. Promis dame Brune, si un jour nos chemins se croisent à
nouveau, je ne faillirais pas.
Pour information, il m’est déjà arrivé de fesser et croyez
que si l’excitation est différente, elle ne m’a pas laissé de marbre. A bonnes
entendeuses coucou ! (Voilà une page de pub qui ne me coûte pas un rond.)
Il y avait aussi quelques autres bizarreries dans ce
séjour ; Jusqu’à ce paragraphe, pour vous, chères lectrices et lecteurs,
Majordame et Dame Rousse étaient d’intransigeantes fesseuses, je n’ajouterais
pas « Sadiques » par crainte de représailles. Certes fesseuses, mais
pas uniquement, car figurez-vous qu’elles jouaient deux partitions. Mais oui,
parfois elles passaient en mode chipie et donc, dans cette configuration, elles
étaient punies par le maître, le disciple et Dad, quant à moi, on m’envoyait
dehors voir pousser le gazon. Ben oui, comprenez qu’en ma qualité de chenapan,
je ne pouvais assister à la fessée de mes fesseuses, au cas où cela me refile
de mauvaises idées.
Nous voilà au troisième jour. De bon matin, Dame Blanche,
Dame Brune et dad nous quittent et avant l’apéro, arrivent Marinette et Mister
B. La femme propose une allure d’institutrice genre ; tu l’ouvres, je te
baffe ! Mister D se dessine d’une silhouette de joueur de ballon ovale. L’homme
a les pupilles espiègles qui ne trompent pas son statut de chenapan. Si ma
mémoire ne me trompe pas, ce jour fut relativement tranquille et surtout de chauffer, les poignées du
Baby-foot et les queues de billards. En clair, une trêve genre congés payés
gagnée de haute lutte, je ne sais quelle année de barricades, par les chipies
et chenapans.
Le quatrième jour, fini la récréation, pour avoir été jouer
sans permission au Baby avec Mister B, enfin presque jouer parce que nous
n’avons même pas eu le temps d’engager la première boule, je me prenais une
toise carabinée par les deux ex chipies redevenues fesseuses. J’étrennais pour
le coup… Heu plutôt pour les coups, le martinet de Marinette. Un instrument
certainement interdit par la convention de Genève. Je ne vous raconte pas
comment il cingle méchant (ben si en fait je vous le raconte) Bref, ce martinet
vous fait amèrement regretter d’avoir des fesses et des cuisses pourtant
nécessaires au physique complet d’un humain. Non contentes d’avoir copieusement
incendié mes arrières, Majordome a ponctué le bouquet final avec le long
martinet du Maître qui lui non plus n’avait certainement pas les faveurs des
pacifistes Genevois. Ouais, un truc avec des lanières d’au moins un mètre de
long qu’elle m’appliquait en cadence sur toute la longueur de mon dos.
Quand je
pense que Mister B n‘a pris qu’une gentille fessée manuelle…. Tssss, il y a de
quoi rendre son tablier, mais par les temps qui courent, mieux vaut ne pas
pointer au chômage car les places de chenapans sont plutôt rares.
En fin de journée, arrivait par le train, l’ébouriffée. Le
disciple et moi, avions pour mission de l’accueillir à la gare. Nous voilà donc
tous deux sur le premier quai, à la sortie du tunnel, postés comme deux
barbouzes nos mains droites enfilées dans nos vestes prêtes à dégainer.
Une quinzaine de voyageurs remontaient l’escalier et parmi
eux, l’Ebouriffée. Elle nous voit et comme à la parade, d’un même geste, sous
les regards étonnés des voyageurs, le Disciple et moi dégainons nos martinets
en pointant l’attendue et criant « tadadaaaaa ! ». Pas vraiment
de réaction de la part des présents, si ce n’est celle de l’ébouriffée qui
n’ayant nulle cachette à disposition, sauf se jeter sur la voie désaffectée où
plus aucun train ne passe, accompagne nos facéties d’un rire étouffé. Ne pensez
pas que les voyageurs n’ont rien vu, bien sûr que si, mais il est difficile sur
le coup de la surprise d’avoir un quelconque raisonnement rationnel de la
situation. Quelques secondes plus tard, ils réaliseront certainement la scène,
mais nous serons déjà dans l’automobile.
Une quinzaine de minutes filant sur les routes enveloppées
de nuit et nous nous retrouvons toutes et tous autour de l’apéro.
Voilà pour le troisième épisode.
Quand j'ai couru chanter ma p'tit' chanson pour Marinette,
RépondreSupprimerLa belle, la traîtresse a sorti un gros martinet
Avec mon p’tit cul blanc, j'avais les jetons, ma mère,
Avec mon p’tit cul blanc, j'avais les jetons.
Hé bien, professeur Max, un peu de retenue tout de même.
SupprimerJoli récit de ce troisième jour. Es-tu sur que D.B. te cherchait ? lol
RépondreSupprimerSi elle ne me cherchait pas, c'était bien imité.
Supprimery a du monde qui passe dans cette campagne, c'est fou !!! Je remarque que c'est toujours toi qui mange plus que tout le monde... Quel goinfre ! ;D
RépondreSupprimerC'est ça quand on est aimé.
SupprimerFarpaitement ! :)
Supprimeren tout cas j'en vois une qui a mangé du martinet copieusement.
RépondreSupprimerUne gourmande.
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