NOVEMBRE épisode 2
Deuxième jour. Pour celles et ceux qui vont à la messe, le
dimanche est sacré, mais il ne l’est pas moins pour les adeptes de la fessée
sauf que la prière est le plus souvent formulée par celles et ceux qui reçoivent.
Les croissants sont à peine avalés, que Dame Brune provoque
Dad et c’est en retrait de nos regards, qu’elle reçoit une bonne fessée
matinale. Au-delà de la cloison, n‘entendre que les sons et imaginer une croupe
dansante et rougissante, permet de se projeter quelques délicieuses images qui,
j’en suis presque certain, ne sont pas si éloignées de la réalité.
En milieu de
matinée, sur l’écran de la tablette de Dame Rousse, je découvrais un drôle de
jeu. La manipulation de personnages finement pixélisés dans un décor Surexposé
de couleurs pas toujours de bon goût. Sur l’écran tactile, du bout du doigt
Dame Rousse contraignait ses gens à manger, à se laver, à passer l’aspirateur,
à faire l’amour et à aller bosser pour ramener de l’argent. Le plus incroyable,
est que ces petits personnages prennent leur douche et fond crac-crac en
sous-vêtements, pfff, on ne peut même pas se rincer l’œil et éventuellement se
tripoter.
Le pire, c’est que quand ces petits gens font des conneries, la règle
du jeu ne donne aucune possibilité de leur flanquer une correction. Aucun
intérêt pour moi si ce n’est d’agacer Dame Rousse en posant mes doigts
n’importe où sur son écran afin de chahuter un peu la distribution du plateau.
Il faut croire que ce jeu n’est pas si passionnant que ça, sinon Dame Rousse
n’aurait pas abandonné aussi vite pour me pousser sur le dossier d’un fauteuil
et me déculotter. C’est gratifiant d’avoir un fessier tactile plus captivant
qu’une tablette.
Aveugle de ce qui se passait derrière moi, mais point sourd,
mes pavillons auditifs percevaient l’écho des claques que je recevais. Ce
n’était pas la résonnance de la pièce qui me renvoyait le son de mon propre
tourment, mais la tonalité des fesses de Dame Blanche et de Dame Brune recueillant
également la fessée. Cette solidarité me touchait beaucoup, c’est si rare en
ces temps de crise.
En ce qui concerne l’équité, je dois avouer qu’il y avait
du favoritisme en faveur des Dames, car pour moi, après le manuel, je fus en
supplément, comme un bonus de DVD, encore incendié par divers instruments
aimablement présentés par le disciple félon. Dame Rousse et Majordame, voir
d’autres, je n’en serais nullement étonné, m’ont frappé avec jubilation, un peu
comme si cela me plaisait d’être traité ainsi… On pourrait quand même de temps
en temps me demander mon avis, non mais sans blague !
Tiens justement en parlant du disciple, faut quand même que
je vous en donne une définition précise. Vous connaissez Docteur Jekyll et
Mister Hyde ? Et bien je me suis toujours demandé si Stevenson n’avait pas
eu ce disciple pour modèle ? Vous allez me dire que si tel était le cas,
le disciple n’aurait plus mal aux dents depuis un bon moment. Allez savoir si
le bonhomme ne possèderait pas quelques philtres prolongeant sa vie et sa
jeunesse ? Il y a des mystères dans la vigne, l’alchimie et la sorcellerie
que nous ignorons. De toute façon, venu de l’histoire ou contemporain, il est
parfaitement à l’image du toubib et du Mister. Tenez, pas plus tard qu’avant la
correction, l’agréable compagnon qu’il était, jouait au Baby-foot et au Billard
avec le Maître et moi, et ce, sans tricher, blagueur et convivial. Nous avons
donc passé un excellent moment. Une heure plus tard, lorsque Dame Rousse et
Majordame m’ont lâchement agressé et molesté, le visage du disciple s’est
transformé. Ses yeux habituellement doux et rieurs sont devenus flamboyants
d’une flamme qu’on ne pouvait qu’attribuer à celle de l’enfer. Sa voix
chantante prenait un timbre craquant et caverneux ponctué de rictus angoissants
réclamant plus de sévérité et proposant à chaque fois des instruments de plus
en plus douloureux. Croyez, chères lectrices et lecteurs, que si d’aventure
votre chemin croise celui du disciple, qu’il vous faut fuir à toutes jambes
sans vous retourner et ce, même s’il vous propose de vous offrir une glace.
Sacrée Dame Brune, novice, mais appliquée à vite apprendre
que l’apéro n’est pas uniquement accompagné de cacahuètes et autres biscuits
aromatisés à l’huile de palme. Je suis persuadé que la fessée à la brosse que
Dad lui a administrée était bien plus forte que le whisky. Je dis ça parce qu’il
est rare qu’on pose son verre sur un coussin contrairement aux fesses de Dame
Brune.
M’ouais, c’est pas mal pour le deuxième épisode. Le
prochain pour plus tard.
Je compatis, Mike. Dame Rousse et Majordame me semblent impitoyables, cruelles, terribles! De vraies mégères, que dis-je des mégères! Des harpies, oui! Jusqu'où iront-elles? On se le demande !
RépondreSupprimerJe ne me pose qu'une question, jusqu'où n'iront-elles pas ? Mouahahahahaaaaa !
SupprimerJusqu’à te peler le cul, Mike !
RépondreSupprimerC'était ça la bonne réponse ?
Rhooooooooo !
SupprimerDis-donc, ça avait l'air de sacrément chauffer ! Quelle ambiance !
RépondreSupprimerCyna
La prochaine fois, on t'invite.
Supprimeret oui cyna une exellente ambiance crois moi
RépondreSupprimerHA HA HA !!!!!
RépondreSupprimerle dessin sur la fessée génial
RépondreSupprimermerci.
SupprimerCoucou Mike. J'étais Dame Brune. J'espère que tout va bien. Je n'ai pas trouvé le formulaire de contact.. Bises.
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