Bonjour ou bonsoir.
J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !
Petits trucs
.
jeudi 31 juillet 2014
dimanche 27 juillet 2014
vendredi 11 juillet 2014
LA CAVERNE
C’est une carte postale de vacances ensoleillée ; des
montagnes verdoyantes aux sommets tâchés de neiges éternelles en premier plan
sur un ciel infiniment bleu. C’est ce qu’on ressent et ce n’est pas un leurre,
c’est bien ainsi que sont les Pyrénées en été quand le soleil inonde
généreusement le paysage.
Photo Mike.
Pourtant il y a au creux d’une vallée, profondément
enfouie dans les forêts sous l’ombre des rochers couverts de mousses humides,
un endroit oublié des mémoires et secrètement ténébreux.
Au crépuscule, déjà au prologue bien imprudentes ou
imprudents que vous êtes, les ombres s’étirent démesurées, vous capturant de
frissons pour mieux vous conduire à l’âtre des tourments.
Un lieu certes
connu de nom, mais ignoré de présence candide. A vous qui, d’un sourire ou d’un
clin d’œil sur les blogs et sites convenus, lisez cet endroit d’orthographe
commun sans savoir ce qu’il y a derrière chaque lettre, je vous mets en garde,
sinon au défi pour les plus téméraires, d’un jour y être invité. Non que vous
ne serez mal accueillis, bien au contraire, mais faut-il d’abord que vos
pulsions soient fortes et votre folie sans limite pour franchir le seuil de la
caverne.
Photo Mira. Fond Mike.
Je fus en ce début juillet ce frivole qui par bravade eut
l’audace de pénétrer dans l’antre de Maître Ours et de sa disciple Mira.
J’avais le cœur léger d’insouciance croyant de mes hôtes bienveillances et
pardons de mon chenapanisme incurable. Une fois en ce lieu, excité que j’étais,
tenant haut et fort mon titre imprimé d’or de « Ze chenapan number
one » je fus à mon égal, provocateur sans scrupule.
Sûr de moi je l’étais, mais quand la lumière s’estompa
dévoré par l’ombre de la caverne mes facéties et mes rires furent rapidement
convertis au silence entre les stalactites lustrés et les stalagmites posés.
Photo Mira. Fond Mike.
Durant Quatre jours, n’avez-vous braves
gens point entendu l’écho de mes suppliques traverser les denses forêts et se
renvoyer à l’infini sur les parois ?
Bien entendu que vous avez eut vent, il n’y a que les
sourds qui ne pouvaient point entendre.
Photo Mike
Hoooo, sur mon tendre épiderme la main qui ne cessait de
me rougir, le cuir du ceinturon de me flamber, celui du fouet de me piquer, la
souplesse des badines qui me striait, les verges qui m’irritaient et le
martinet qui me cinglait. Avais-je tant pêché pour subir nombre de
supplices ?
Photo Mira. Fond Mike.
Brave gens, n’avez-vous pas eut pitié, ne serait-ce qu’un
instant, de moi ? N’avez-vous pas prié pour que cesse mon calvaire ?
Si, bien sûr que si !
Hooooo je sais votre bonté, je sais que vous avez pleuré
de mes tourments endurés. Je sais toutes vos peines à m’entendre souffrir. Je
sais toutes vos protestations de me voir sous le joug, mais point de
remerciement de ma part pour cette compassion, c’était trop bon ! Vraiment
trop bon !
Photo et fond, Mike.
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