Bonjour ou bonsoir.
J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !
Petits trucs
.
dimanche 28 décembre 2014
LES CHAMPS DU SIGNE
faut pas croire, mais perso le passage à une autre année ne m'interpelle pas plus que ça. Bien sûr, je la souhaite heureuse pour toutes et tous, mais ça je peux le faire à n'importe quel moment du calendrier, c'est juste une question d'attention envers nos bonnes relations.
Quand à prendre de bonnes résolutions, je laisse ça à celles et ceux qui en ont de mauvaises
Vous ne me verrez pas sur les Champs Elysées obstruer l'avenue et jouer de l'avertisseur. Je laisse celles et ceux qui s'en amusent occuper le terrain et faire de grands signes aux caméras de télé en beuglant.
C'est comme ça, l'être humain a balisé le temps et les distances pour se repérer dans l'infini, parce que l'infini ça fait peur alors qu'au contraire ça devrait nous rendre plus humble.
Mais bon, je suis un être humain alors puisque c'est de tradition de marquer le coup, je le signe d'une petite carte et j'ouvre une bonne bouteille de whisky, mais ça, c'est habituel, il n'y a pas de date, c'est selon l'envie.
dimanche 21 décembre 2014
AUX NOMS DES PERES
Comme chacune et chacun le sait, il y a le père Noël et le
père Fouettard. Une contradiction comme à peu près tout ce qui fige notre
humanité en opposant le bien et le mal.
Je n’adhère guère aux croyances et raison de plus quand
on veut me faire croire qu’il faut y croire à en croire tous ceux qui croient
avec ou sans croix de fer ou de bois, sous réserve, non pas d’une bonne cave,
mais du feu des enfers.
En revanche, pour ce qui est du père Noël et du père
Fouettard, je fais exception. Au moins cette naïve et éphémère conviction qui
fait briller ou pleurer les yeux des enfants, les fait rire ou grimacer, ne s’impose
pas comme une vérité asservissante puisque ce ne sont que gentilles chimères
pareilles au méchant loup, à la bonne fée, aux bottes de sept lieues, à la
poule aux œufs d’or etc.
L’unique danger en est l’addiction, car moi je n’ai pas
décroché vu que la cure de désintoxication n’est pas référencée à la sécu.
Le père Noël et le père Fouettard, ils me font kiffer
grave et comme chacune et chacun est libre de les interpréter selon d’où vient
le cépage que je ne tourne pas, alors d’eux je me fais mon petit cinoche privé
que pour une fois, je fais foi, une tranche de foie gras en bouche histoire de
titiller mon foie, de partager avec vous. Non pas le foie gras mais juste le
« Il était une fois » mon père Noël et père Fouettard.
Personne ne sait qui ils sont pour la bonne raison que
l’emploi au pôle est saisonnier sous X et donc les pères sont intérimaires. Le
contrat est court et rapporte moins qu’un mandat électoral. Donc ils sont plus
précisément des inter-mi-temps voir inter-miteux que des interri-maire. Si ont
ajoute que les bancs du traîneau sont plus inconfortables et moins bien
chauffés que les bancs de la salle du conseil, il ne peut y avoir de
comparaison.
Il n’y a pas qu’un père Noël et qu’un Fouettard, ils sont
en nombre et à chacun leur quartier. N’imaginez plus qu’ils passent par la
cheminée car des foyers ouverts sont en voie d’extinction. Et oui, les inserts
sont à la mode et aucun père Noël ou Fouettard n’a envie de se retrouver dans
un aquarium. Faut-il ajouter que précisément ce soir là, les bûches y flambent.
Si un préfet bienveillant et soucieux que le travailleur ne finissent pas carbonisé
et que ce dernier réclame son droit aux points retraite pour raison de
pénibilité, avait interdit les feux de bois, une ministre incendiaire n’en
n’aurait, parait-il pas tenu compte. De toute façon, les pères Noël et
Fouettard entrent chez vous comme tout le monde, par la porte.
Méfiez-vous des imposteurs, un vrai père noël n’est pas
vêtu de rouge, mais de vert. Le rouge ne vous refilera qu’une caisse de
canettes, non pas de cuisses ou pignons confits, mais de boissons à bulles qui
n’ont ni le doré, ni la saveur du champagne. Pour reconnaitre le père
fouettard, c’est simple, s’il tient dans la main un martinet de bazar,
flanquez-le à la porte et balancez son martinet dans l’âtre. Un vrai père
Fouettard possède un martinet de qualité. Les meilleurs sont ceux signés d’un
« W ».
Pour les enfants pas sages, le vrai père Fouettard se
contentera de les faire flipper, rien de plus. Un enfant par nature ne peut pas
être sage, le contraire pourrait paraitre douteux, donc point de châtiment pour
les chérubins, le père Fouettard leur pardonne tout et charge son collègue le
père Noël de les récompenser. Le père Fouettard, c’est que pour les adultes. Ce
sont d’ailleurs ces derniers qui ont détourné l’histoire afin de ne pas avouer
que la visite du fouetteur leur était exclusivement réservée. Voilà, c’est
fait, la vérité est rétablie !
Donc, quand c’est la dame ou le monsieur qui n’ont pas
été sages, le père Fouettard use de son droit de châtier, en privé bien entendu.
Conclusion, les mouflets au dodo ! Cependant, à vous les marmots,
n’hésitez pas à dénoncer par lettres vos parents pas sages et surtout, inscrivez
lisiblement votre adresse, le bon étage et le numéro de porte, sinon c’est la
voisine qui morfle. Remarquez, chères petites têtes blondes, que si vous ne
pouvez pas blairer votre voisine… Enfin je dis ça mais je n’ai rien dis.
Mon seul regret, c’est qu’il n’y est pas encore de mère
Fouettarde, ça me changerait agréablement, non pas que le père Fouettard ne
sache pas jouer des lanières avec savoir faire puisqu’avant de traîner la nuit
en traîneau, tous les embauchés ont bûché le mors aux dents à des stages de
correction et qu’au sortir leur permis de fouetter est agrémenté de douze
points, mais que de me faire rosser par une Madame m’exciterait différemment.
Que voulez-vous, pour le présent la parité n’est pas encore à la mode au pôle
qu’il soit du Nord ou d’emploi.
Tiens, pourquoi ne pas ajouter un père fessé histoire que
quelques dames passent leurs nerfs. Une option de Noël gratuite, mais surtout
d’encourager les Mesdames à donner ce qu’elles veulent, héhéhéhé ; y’a des
postulants, j’ai des noms.
Voilà…. Joyeux Noël.
vendredi 19 décembre 2014
mercredi 3 décembre 2014
LE MARCHE OPUS
Aller au marché et marcher dans les allées, parait à
première vue un fait bien banal. Cela n’a rien d’héroïque, peut-être rot-hic si
on s’attarde au zinc avant. Pourtant, flâneries entre les étals, érotique il
peut y avoir. Je vois que vous tiquez, alors prenez votre ticket et par ici la
visite.
Je ne sais pas vous, mais puisque vous lisez ces lignes c’est
que le sujet du blog ne vous laisse pas indifférent, mais moi il arrive
arpentant les pavés d’un marché, que mon côté fantasme ouvre un œil et dans la
seconde le second.
Provocation marchande, la marchande de marchandises
serait-elle complice volontaire de taire l’arrière pensé à l’arrière boutique
et subtilement me chatouiller d’un parfum de cuir tanné, imaginant déjà la
tannée méritée.
Je sens entre mes jambes la montée d’une marée motrice de
mes courants les plus alternatifs, m’électriser à la vue de bandes de cuir
connues ou non des services de police.
Les joues me piquent sans pour cela piquer, je suis un
saint sans larcin consommant à l’œil.
Tentation, plus après d’y regarder de plus près le prêt à
porter. La coupe moulant la croupe ne cachant point le cachet des galbes, tant
que j’en ai la coupe aux lèvres. Oui tentation de ne pas y poser que les pupilles,
même de la nation, et de faire trois pas en arrière pour sortir un billet de mon
cuir pour ceinture en main, revenir aux jeans fessier et rosser l’insolente
moitié inferieure de la provocante. Juste tester sans pro-tester car je suis
encore novice.
Je m’abstiens, je ne suis pas certain du public sur voie
publique qui de vive voix m’insulterait de propos pas propres.
Allons plus loin ! Sur deux tréteaux, je ne parle pas
des commerçantes, une planche présentant ustensiles de cuisine. Mon esprit est
en ébullition, il me faut touiller le bouillant qui m’emporte la bouille. Pas
une tune pour le rouleau, je me ferai rouler, mais je roule de gros yeux vers
les cuillères cul-inaire dont le bois ne m’y laisse pas.
Je sais le touché mat
qui me mate lorsque l’échec de la douceur de ma douce sœur fesseuse est à terme
échu et qu’il s’impose que choit le bois pour damer le pion.
Je planche sur l’étalage et il y a du pain sur la planche.
C’est la mie cruelle d’une amie dont le retour sur les planches me fait
craindre la baguette.
Deux pas plus loin une mouche me pique, je mire les
tapettes qui me moucheraient si d’aventure je vole aux devantures.
Parmi les
bleues, les rouges, les jaunes, envasées comme les fleurs du mal, une tapette
rose, comme c’est touchant et même si je n’en suis pas, elle m’excite autant
que les autres.
Espadrille claquées sur les fesses pas de Mathieu j’en
serais jaloux. Scandaleuses sandales, j’ai la dalle et ce n’est pas que dalle.
Je suis un gourmet qui aime la semelle, pas à point mais plutôt bleu.
Ce n’est
pas au menu le menu fretin, pas même joué en menuet, c’est du hard.
Je vous avais bien dit qu’un marché n’était pas si
innocent même s’il est dans la rue du même nom.
Mesdames et Messieurs, fin de la visite, n’oubliez pas le
guide !
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