Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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lundi 31 mars 2014

EL PROFESSEUR !

Le Professeur d’Espagnol Acte 1

Je ne me souviens plus si c’est par mon annonce sur la revue du club CLEF ou par ma réponse que j’avais pris contact avec cet homme. Pour ce premier rendez-vous à son domicile après avoir communiqué par téléphone avec lui, j’étais un peu crispé. Etrange, je n’avais plus depuis un bon moment ressenti ce genre d’impression ; sans doute le break de deux ans et ensuite de n’avoir plus joué régulièrement réintroduisait en moi un délicieux sentiment novice.
Avec ce monsieur, nous avions préalablement communiqué nos préférences et nos envies.
Traducteur professionnel il devenait pour le jeu un évident professeur d’Espagnol et moi son élève.

Une fois sa porte ouverte, je découvrais l’homme ; il était d’apparence plutôt joviale et n’avait pas vraiment le physique d’un rigide professeur. De cet instantané, je me souviens avoir pensé que notre relation ne durerait pas plus que cette soirée. Comme déjà relaté, j’avais mes petites exigences et pour bien me driver, il était impératif que mon partenaire ait les épaules pour prendre l’ascendant sur moi. Cependant, je ne suis pas du genre à tourner les talons délaissant le complice comme un journal de la veille. Il est un minimum de correction de ne pas monter sa déception et de faire bonne figure dans le déroulement du jeu et seulement ensuite, avoir une discussion et mettre sur la table nos impressions et divergences afin de corriger les défauts ou de se rendre compte que nous ne serons jamais de vrais compères.

L’homme m’introduisit cordialement dans son bureau et me montra un paravent derrière lequel, comme convenu, je devais me mettre en tenue scolaire. Indépendamment de ce que je ressentais de positif ou négatif pour la ou le partenaire, de me déguiser en écolier m’a toujours fortement excité et quand je me suis présenté à lui en chemisette, gilet et petite culotte courte, mes frissons étaient visibles. Comme prévu j’avais apporté un cahier et un stylo, il me désigna ma place d’un côté de son large bureau et s’installa dans son fauteuil en face. Je remarquais que ma tenue ne l’avait pas laissée indifférent, son petit sourire et ses yeux lumineux le trahissaient.



Comme je le pressentais, il n’avait rien du stricte professeur que j’attendais, ni par l’apparence, ni par le ton et j’essayais de me concentrer au mieux pour entrer dans le jeu… Autant vous dire que je n’y parvenais pas.
L’ambiance était douce, presque trop conviviale et sirotant le thé qu’il m’avait offert, je me forçais de ne pas en rire. J’ignore s’il se rendait compte qu’il n’avait aucune emprise sur moi, mais ce qui m’étonnait, c’est qu’il continuait imperturbablement à me prodiguer mon premier cours d’Espagnol. Il était patient, rigolait facilement de mes petit bons mots, ne m’engueulait pas quand je ne comprenais pas ou faisait semblant de ne pas comprendre, bref il était plus qu’évident qu’il n’était pas à la hauteur….

Bizarrement et inversement de tout ce que j’aurais pu imaginer, cet homme qui n’avait pas du tout le profil exigé selon moi, autre que de m’amuser, avait quelque chose de sympathique. Un brin de naïveté et une gentillesse qui commençait à me toucher. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi ce monsieur m’emportait dans son monde et petit à petit, je me laissais mener par son jeu. Point de brutalité quand par mes erreurs répétées il m’a tiré de ma chaise en m’annonçant qu’il était temps de me punir. Cela ne sonnait pas faux, c’était simplement différent ; il ne m’imposait pas la sanction, il me conviait poliment à la subir. Jamais je n’avais joué ainsi, c’était complètement décalé, presque imaginaire.
Il s’était installé sur son sofa et avec un petit sourire festif, mollement de l’index m’avait désigné le dessus de ses cuisses pour que je m’y courbe, je vous assure que je bandais aussi raide que si le professeur avait été un coriace dont le regard incendié m’aurait glacé et excité de craindre la fessée.



Avec lui je découvrais une autre façon d’aborder le rôle de professeur et par la même occasion celui d’élève. Je crois que me soumettre à quelqu’un qui visiblement n’a pas la force de contraindre et n’a pas d’autorité, ou du moins pas celle qu’il est convenu d’avoir, me plaisait. J’avais tous pouvoirs autant physiquement que caractériellement de lui résister, mais j’avais l’incroyable envie d’être dominé par sa douceur et sa sensibilité.

Si l’homme n’était pas un agressif dans son comportement, en ce qui concerne les fessées, il avait la main d’un bon fesseur expérimenté et savait très bien utiliser toutes sortes d’instruments. Curieux mélange de parfum, avec lui je savourais une friandise sucrée puis soudain le poivre ardent d’un bonbon de farces et attrapes.



Il n‘était plus question pour moi de ne pas donner suite à cette première rencontre ni de marchander. Ce charmant bonhomme m’avait séduit et croyez que j’en étais le premier étonné. Avec les Maraîchers, le Gaucher et d’autres, pendant le jeu c’était du sérieux, j’étais rudement bousculé, engueulé, humilié et châtié et j’aimais ça ; la rigolade et la détente n’étaient que dans les temps de pause. Avec ce « professeur d’Espagnol », il y avait en permanence une convivialité sincère, une douceur verbale et un amusement complètement décalé qu’il arrivait à parfaitement assembler avec le punitif. J’aurais encore l’occasion de parler de lui, mais en ce post, je tiens à le remercier pour tous les bons moments que nous avons passé ensemble.

Dernièrement, j’ai appris que cet homme avait écrit une fiction touchant aux châtiments corporels dont un petit article fut publié sur « La Calotte »


lundi 24 mars 2014

INSTRUMENTS DETOURNES

Il y a dans nos cuisines une multitude d’ustensiles qui peuvent à l’occasion être aisément détournés. De l’art culinaire à l’art de la fessée le fossé ne semble pas si grand.
Combien invoqueront haut et fort que la fessée est une cuisine raffinée qui demande parfois autant de préparation qu’un pot-au-feu ou qu’une blanquette de veau.

De culière à cuillère, il est bien question de culinaire, la raie est au menu. Dire que c’est louche, ah non ! L’’instrument n’est pas approprié ; point de soupe à la grimace. Il n’est pas plus utile de mater le cul des marmites et bien que celles-ci soient souvent culottées, elles ne prétendent pas être détournées vers les culs ayant assez à mijoter les cul-curbitacées. Donc il ne faut pas cul-muler l’inventaire au complet de nos cuisines ; une culpabilité cul-pide hors sujet. La fessée c’est culturelle, la cupule est à l’honneur. Point de cul-rare ni de faux culs auxquels je ne voue aucun culte.



Donc si cuisine il est question, regardons de plus près les instruments appropriés pour une bonne cuisson.

Il y a d’abord les cuillères. Cet ustensile peut être de différentes formes selon son attribution, mais également de plusieurs matières.



L'illustration ci-dessus montre des cuillères en bois. Beaucoup connaissent leur usage pour cuisiner, mais comment bien choisir pour attendrir le jambonneau et lui donner une bonne couleur écarlate ?
Selon les goûts des protagonistes, le choix sera certainement différent. Que ce soit cul-ratif ou autre, le cursus de la fessée culinaire en appelle toujours à cul-pidon afin de piquer le croupion d’aïe ! Il s’agit de plaire au point culminant curviligne afin d’en déguster une excellente cul-vée. Le cul-tané doit rissoler, bref une cul-riethérapie bien cul-rieuse.

Pour le présent, bien que les instruments détournés puissent être cul-muler, ce premier volet présente uniquement les cuillères.

La cuillère N°1 est un classique, un manche assez long, entre 35 et 40 cm permet une frappe assez sèche en faisant travailler le poignet plus qu’utiliser l’amplitude du bras. Le touché sur l’épiderme imprime de jolis ovales et si la fesseuse ou le fesseur est inspiré, il peut composer de belles rosaces.

La N°2 est plus courte et plus épaisse. Un bon instrument pour fesser en position OTK. L’impact est, vu la forme plus large d’épaisseur plus importante qu’une cuillère classique, plus claquant et pénétrant.

La N°3 est semblable à la N°1 si ce n’est que le manche est plus court ce qui génère un touché moins percutant à force égale.

La N° 4 est identique à la 1 et la 3, seule son essence change.

La N°5 est une cuillère à riz. En général elle n’est pas épaisse, mais vu sa largeur, elle claque la peau laissant une impression piquante. La plupart des cuillères à riz mesurent entre 22 et 30 cm de longueur ce qui en fait un instrument léger et maniable.



Le bois n’est pas sans défaut, car suivant son essence sa solidité diffère. Le bois d’olivier (N° 2 et 4), certes plus cher, s’avère le plus résistant.


Evitez les ustensiles ajourés. Les évidements fragilisent l’instrument et plus encore quand ils sont fins comme il est montré sur l’illustration présentant les N° 6. Les fessiers méritent des outils de bonne qualité.



Il existe des cuillères en plastique, nylon ou matériaux composites. Je n’ai jamais testé et donc je ne peux comparer. Je sais, mon curri-cul-homme n’est pas complet….


(à suivre)

lundi 17 mars 2014

PUBLICATIONS D'HIER

Point de nostalgie, juste un retour dans les pages cloisonnées d’anciennes bandes dessinées dont le papier exporte aux narines des senteurs de grenier. Bien entendu, le sujet de mon coup d’œil dans le rétroviseur n’est pas innocent et c’est avec un petit sourire en coin, malgré que ce dernier ne soit aucunement sanctionné, que je relis les bulles et que je m’amuse des dessins.


La bande dessinée est un formidable témoignage car qu’elle soit de fiction ou autre, elle reflète les aspirations, les rêves ou le vivant d’un monde sur l’instant.  Bien plus accessible que la littérature, elle s’adresse à tous sans exiger d’acquérir une haute instruction. Le dessin, certainement premier langage graphique de l’humanité, est compréhensible partout ce qui permet même, d’interpréter assez bien une bande dessinée dont les bulles sont écrites en une autre langue.

Il y a quelque temps, j’avais déjà publié un post sur « PIM, PAM, POUM ». Une bande dessinée dont les histoires se terminaient presque toujours par l’administration d’une bonne fessée aux deux garnements et parfois à d’autres victimes.



La fessée n’était pas une mode passagère, elle était dans les us et coutumes depuis des générations et de la filmer, de l’écrire ou la dessiner dans des œuvres grand public ne constituait nullement un délit ou quelque chose de tabou. Cela faisait partie du décor de la vie au même titre que le café du coin, le tiercé, le boulot ou la messe du dimanche.

Attention, loin de moi de faire l’apologie d’une méthode éducative controversée. Les documents que je présente sont sur le sujet des extraits choisis de ce qui était publié à une époque pas si lointaine. Chacune et chacun commentera comme il l’entend.


Une vielle illustration Montrant Saint Nicolas avec son opposé le père Fouettard débarquant dans une famille bourgeoise pour récompenser ou fustiger les enfants selon s’ils ont été sages ou pas.



Un intéressant dessin dont je ne déchiffre pas la signature. L’artiste a donné à chacun des acteurs une attitude expressive particulière. La mère protectrice, les enfants affolés et craintifs du père Fouettard. Le garçon suppliant et tentant certainement de prouver sa bonne foi. Le père spectateur amusé se remémorant probablement sa propre enfance dans les arabesques de la fumée de sa pipe ; tout ça sous le regard plein de compassion de Saint Nicolas.


Autre illustration ancienne, dont je ne déchiffre pas plus la signature, destinée à imager « les malheurs de Sophie » écrit par la célèbre Comtesse de Ségur.



Là encore les attitudes et expressions de toutes les actrices sont parfaitement encrées par l’artiste.

Les malheurs de Sophie ont traversés les âges et de nombreuses publications ont régulièrement remis cette œuvre aux rayons des librairies.



Il est même des versions graphiques transposant l’histoire dans une époque plus moderne comme ce livre illustré par Françoise Batet ci dessous.



A l’actif de la Comtesse de Ségur il y a également « Un bon petit diable » Malicieux garçon dont le postérieur n’est pas épargné par la badine.

Petite publicité pour le Bon Marché qui présente l’ouvrage édité par la bibliothèque Rose.



Une publication de Casterman à la couverture que certaines et certains qualifieraient aujourd’hui d’indécente.



Justement, en nommant les éditions Casterman l’association avec Hergé, vient naturellement. Le créateur de Tintin avait parfois le coup de crayon claquant.

Dans les années trente avec quick et Flupke.



Et plus tard dans un des albums de Tintin.



Dans les années trente en Allemagne, Erich Ohser publiait « Vater und Sohn » de petites histoires courtes d’un père et son fils très complices mais qui de temps en temps s’achevaient par une fessée.



Même pour le père.



Erich Ohser fut dénoncé par le troisième Reich comme anticonformiste ce qui était contraire à la soumission réclamée à l’époque. Arrêté et incarcéré, il se suicida avant de passer en procès.

En 1948, José Cabrero Arnal avait créé « Pif le chien » Un personnage qui va vite s’entourer de nombreux autres et faire une longue carrière.
 Pour Pif comme pour Pifou ou Hercule, leurs bêtises sont souvent sanctionnées par les méthodes punitives employées à l’époque.




On remarque que le Tonton César est armé d’un martinet, qui dans les années 1950, 60 et 70 était un instrument aussi domestique qu’un balai ou un moulin à café.


L’illustrateur Pierre Joubert montre également le martinet dans quelques uns de ses dessins.




En 1962 Marcel Gotlib présente dans « Vaillant » une nouvelle BD « nanar, Piette et jujube » Plus tard un chien apathique, Gai Luron, viendra tenir compagnie au garçon (Nanar), à la fille (Piette) et au renard (Jujube) et petit à petit jouera le premier rôle jusqu’à devenir l’unique vedette.



Dans ces histoires aussi,  il est parfois question de fessée.



Marcel Gotlib relatera les relations entre adultes et enfants dans d’autres de ses œuvres comme les Dingodossiers ou dans le journal « Pilote » en association avec Alexis où ils feront une version parodique et violente des malheurs de Sophie dans la rubrique « Cinémastock ».

Petit dessins ironique de Gotlib en hommage à Pim, Pam, Poum.



Même Achille Talon de Greg n’y coupe pas



et Lefuneste d’ajouter que c’est pour son bien.



De l’excellent et regretté Franquin.



De Sempé créateur avec Goscinny  du petit Nicolas.






Lucky Luke de Morris et Goscinny.



 En versions étrangères.





Thorgal de jean Van hamme et Grzegorz Rosinski.





La fessée dans la bande dessinée n’est pas l’exclusivité de la vieille Europe, outre atlantique les auteurs ne ce sont pas n’ont plus abstenus de l’illustrer dans les dessins de leur fiction.

En 1902 Richard Felton Outcault créait Buster Brown un garçon blagueur et filou de famille bourgeoise Américaine. Le môme était accompagné d’un chien qui d’après les spécialistes fut le premier animal parlant de la BD.



Buster Brown était très souvent puni et recevait bon nombre de fessée. Coutumes typiquement Américaine, elle lui était fréquemment administrées à la brosse à cheveux.


J’aime beaucoup la façon qu’avait l’artiste de dessiner les femmes avec leur toilette et coiffure d’époque. C’est un avis personnel, mais je crois que c’est ce qu’il faisait de mieux.


En 1951 Hank Ketcham donnait naissance à Denis la Malice et ce garçon facétieux n’était pas plus que les autres exempté de la fessée.




Même dans la BD fiction et fantastique comme DP7, la rigueur disciplinaire était de mise et la fessée usitée.



Robin, jeune compagnon de Batman devais parfois être rappelé à l’ordre.



D’ailleurs, Batman n’exerçait pas seulement sur Robin.



Même le tout jeune superman a reçu la fessée.



La fessée était donc un acte relativement banal pratiqué sans secret par un grand nombre de famille et prêtant souvent à la moquerie et la plaisanterie entre copines ou copains.  Les artistes l’introduisaient naturellement dans les paragraphes illustrés de leurs histoires transformant la fessée en situations souvent comiques, caricaturales,  grotesques ou pittoresques.

 Aujourd’hui, il n’est plus question dans la bande dessinée grand public de montrer un héro polisson ou pas recevoir une fessée, c’est contraire à la bonne morale, du moins celle qu’on présente hypocritement en vitrine car par derrière on ne se prive pas de justifier de meurtriers conflits ou de glorifier une spéculation appauvrissant le plus grand nombre ce qui engendre des conséquences certainement aussi traumatisantes voire pires pour les enfants qui en souffrent. Le jour où la fessée deviendra une marchandise très rentable, les mêmes intégristes de la vertu seront les premiers à vendre des martinets.

lundi 10 mars 2014

LA CLEF DU BAR

La clef du bar.

Mes jeux de fessées m’avaient petit à petit dirigés vers le SM et désirant toujours vivre de plus fortes émotions, je participais à des séances assez hard. C’était une évolution qui le temps passant échappait de plus en plus à mon contrôle, l’excitation me poussait vers des châtiments de plus en plus sévères et parfois bizarres. Il devenait  impératif de faire le point avant de totalement basculer et de me mettre en danger. Cela faisait dix ans que je pratiquais mes fantasmes et comme une drogue, le temps passant l’addiction prétendait toujours à plus.



Pour moi ce fut un changement de vie radical de ne plus répondre aux sollicitations ; ce ne fut pas facile, mais je devais mettre un frein à mes débordements.  En cette même période, j’abandonnais le célibat et pensais même que l’amour allait définitivement m’éloigner de la fessée et autres jeux BDSM. Illusoire, certes, mais ces deux premières années d’une autre vie avaient parfaitement contribuées, non à me faire oublier la fessée, mais à me détourner de mes folles, excitantes et souvent jouissives prises de risques.

On ne peut se défaire de ce qui est profondément en nous, ce n’est ni le bien ni le mal, c’est simplement une particularité du genre humain qui fait que ce qu’on à vécu de marquant en début de vie, nous imprime et dirige notre sexualité et ce, pas forcement dans le même sens selon l’individu et la perception du moment. Mon fantasme me revenait telle une logique incontournable. Que faire ? Là était bien la question à laquelle je devais répondre avant de devenir dingue. Si j’étais resté célibataire, la réponse ne posait aucun problème, mais voilà, ce n’étais plus le cas.

Je ne sais encore aujourd’hui si la décision prise était la bonne, de toute façon maintenant je ne peux revenir en arrière et peut-être un jour j’assumerais les conséquences d’avoir opté de vivre mon fantasme en clandestin. 
Refréner ses pulsions ne conduit qu’au chaos, à la frustration, à la déception et un être humain se doit si possible de ne pas se bloquer dans une impasse, devenir irascible et blesser les gens qu’il aime. Je dis « si possible » parce que je ne connais pas de recette toute faite ; la vie n’est qu’une successions de décisions et d’expériences parfois hasardeuses. Je n’ai aucune crainte, je ne me sens coupable de rien, je désire simplement que cela reste autant que possible un espace que je suis seul à gérer. Je conçois que ce fantasme n’est pas partagé universellement et je n’ai rien a imposer comme je refuse qu’on m’impose sans toutefois différer de la tolérance que je dois avoir envers tout ce qui n’est pas moi. Je suis adulte consentant et ne joue qu’avec des adultes consentants. Personne ne choisi ses fantasmes, ils sont nés d’être acteur ou témoin d’un vécu au départ joué par d’autres. Une fois inoculé, chacune et chacun aura à cœur de régir et peut-être d’en tirer le meilleur plaisir. Pour celles et ceux dont le cerveau est infecté par la morale bon marché et l’obscurantisme et qui se font une branlette éjaculatrice de juger et conduire au bûcher, je n’ai que mépris pour ses sous humains qui marchent sur deux jambes parce qu’ils n’ont pas de pieds au bout des bras.

Voilà, c’est dit, maintenant revenons à nos moutons.  Ce qui est certain, c’est que ce break de deux années avait remis mes pendules à l’heure et je n’étais plus attiré par l’extrême.

Deux ans paraissent un court espace dans une vie, mais quand on largue les amarres ce temps est une éternité car les relations qu’on avait sont perdues. Je devais donc recommencer à zéro. Internet se propageait doucement dans l’hexagone, mais pas encore en ADSL et si j’étais équipé d’un PC, il n’était pas connecté. C’est par une revue dédiée que j’ai découvert l’existence de CLEF, un club fessée masculin. Je m’y suis inscrit !

Il y avait un lieu de rencontre dans un bar parisien du même nom que la rue, si je me souviens bien.

Un des jours d’ouverture je m’y suis rendu avec mon équipement, car pour différencier les fessés des fesseurs, ces premiers devaient porter un short ce qui d’ailleurs me convenait.
Il fallait bien entendu s’identifier pour pénétrer dans ce lieu. C’était la première fois que j’entrais dans un bar réservé aux adeptes des jeux fessées en tout genre. Mes initiales impressions furent appréciables car, tout nouveau que j’étais, personne ne m’a regardé comme une bête curieuse ou une pâtisserie à déguster. Je fus accueillit normalement comme si j’étais un habitué.

Pour ne pas déroger aux coutumes, je me suis mis en short et après avoir commandé une boisson, tout en sirotant j’ai visité les lieux. Pour quelqu’un comme moi qui n’avais rencontré et joué qu’avec des particuliers dans le discret de leurs propres patrimoines, j’étais plutôt surpris de ce bar où sous mes yeux, dans la salle où trônait un billard, des gens discutaient amicalement et joyeusement  donnaient ou recevaient des fessées. J’avais l’impression qu’une fois passé la porte d’entrée, je me trouvais à des milliers de kilomètres de la capitale, voir dans un autre monde.



Timide, je l’étais et si quelqu’un posait son regard sur moi, je baissais les yeux ou je me détournais. Point d’agression, ces gens ne forçaient personne. J’ignore si l’un d’eux m’avais proposé une fessée ce que j’aurais répondu, de toute façon il n’en fut rien, mon attitude à la fois réservée et curieuse ne fut aucunement brusquée ni tranchée. Je me suis assis en dégustant mon verre et m’imprégnant de cet endroit en dehors de tout ce que j’avais vu jusqu’à maintenant.

 Un peu plus tard je me suis installé dans la partie bar, un homme un peu moins âgé que moi m’a abordé. Il était depuis quelque temps adhérent et avait parfaitement deviné que j’étais tout frais débarqué. Nous avons échangé  nos point de vue sur notre statut de fessé. Régnait dans ce lieu tamisé une atmosphère complètement surréaliste, nos propos étaient  rythmés par les rires et les claques. Ce gars m’instruisait un peu de la vie du club ; les restos, les nuits fessées, quelques de ses rencontres qu’il me désignait par leur nom et leur importance dans ce club.



En fin d’après midi, j’ai remis mon pantalon et je suis rentré chez moi avec un grand sourire satisfait d’avoir découvert un club où les adhérents paraissaient sérieux et responsables. J’envisageais déjà de revenir dans ce bar et surtout d’écrire une vraie annonce pour me présenter et renseigner de mes goûts en matière de jeu fessée.


Mais cela était déjà un autre épisode.

lundi 3 mars 2014

CARTE BLANCHE A ELLIE

Un jour de soleil au seuil d'un château médiéval entre deux royals Irish coffee, je lai rencontré. Ellie c'est un sourire ébouriffé dans des bas résilles, Ellie c'est une succulente bêtise cambrée sur le velours d'un divan. Ellie ce sont les bi-joues de fesses imprimés de dentelles qu'elle expose encadrés.

Une carte blanche sur mon blog, quatre planches, un coup de projecteur et PAN, PAN, PAN, c'est à toi Ellie, le rideau s'ouvre !



Encore une photo d'Henri Cartier-Bresson qui me fait dring.




 La dame très « cher ami chabadas » derrière sa voilette. Le Monsieur devant elle qui comme un gros chat , se tortille d'aise suavement. Et puis la dame qu'a pas l'air commode, dans l'entre deux portes miroirs qui les matte - en réalité, certainement la dame du vestiaire guettant les gens qui partent, quand on analyse. Mais on n’est pas dans l'analyse, on est dans le dring ! Et moi elle me dring ça, cette photo.