Bonjour ou bonsoir.
J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !
Petits trucs
.
dimanche 28 décembre 2014
LES CHAMPS DU SIGNE
faut pas croire, mais perso le passage à une autre année ne m'interpelle pas plus que ça. Bien sûr, je la souhaite heureuse pour toutes et tous, mais ça je peux le faire à n'importe quel moment du calendrier, c'est juste une question d'attention envers nos bonnes relations.
Quand à prendre de bonnes résolutions, je laisse ça à celles et ceux qui en ont de mauvaises
Vous ne me verrez pas sur les Champs Elysées obstruer l'avenue et jouer de l'avertisseur. Je laisse celles et ceux qui s'en amusent occuper le terrain et faire de grands signes aux caméras de télé en beuglant.
C'est comme ça, l'être humain a balisé le temps et les distances pour se repérer dans l'infini, parce que l'infini ça fait peur alors qu'au contraire ça devrait nous rendre plus humble.
Mais bon, je suis un être humain alors puisque c'est de tradition de marquer le coup, je le signe d'une petite carte et j'ouvre une bonne bouteille de whisky, mais ça, c'est habituel, il n'y a pas de date, c'est selon l'envie.
dimanche 21 décembre 2014
AUX NOMS DES PERES
Comme chacune et chacun le sait, il y a le père Noël et le
père Fouettard. Une contradiction comme à peu près tout ce qui fige notre
humanité en opposant le bien et le mal.
Je n’adhère guère aux croyances et raison de plus quand
on veut me faire croire qu’il faut y croire à en croire tous ceux qui croient
avec ou sans croix de fer ou de bois, sous réserve, non pas d’une bonne cave,
mais du feu des enfers.
En revanche, pour ce qui est du père Noël et du père
Fouettard, je fais exception. Au moins cette naïve et éphémère conviction qui
fait briller ou pleurer les yeux des enfants, les fait rire ou grimacer, ne s’impose
pas comme une vérité asservissante puisque ce ne sont que gentilles chimères
pareilles au méchant loup, à la bonne fée, aux bottes de sept lieues, à la
poule aux œufs d’or etc.
L’unique danger en est l’addiction, car moi je n’ai pas
décroché vu que la cure de désintoxication n’est pas référencée à la sécu.
Le père Noël et le père Fouettard, ils me font kiffer
grave et comme chacune et chacun est libre de les interpréter selon d’où vient
le cépage que je ne tourne pas, alors d’eux je me fais mon petit cinoche privé
que pour une fois, je fais foi, une tranche de foie gras en bouche histoire de
titiller mon foie, de partager avec vous. Non pas le foie gras mais juste le
« Il était une fois » mon père Noël et père Fouettard.
Personne ne sait qui ils sont pour la bonne raison que
l’emploi au pôle est saisonnier sous X et donc les pères sont intérimaires. Le
contrat est court et rapporte moins qu’un mandat électoral. Donc ils sont plus
précisément des inter-mi-temps voir inter-miteux que des interri-maire. Si ont
ajoute que les bancs du traîneau sont plus inconfortables et moins bien
chauffés que les bancs de la salle du conseil, il ne peut y avoir de
comparaison.
Il n’y a pas qu’un père Noël et qu’un Fouettard, ils sont
en nombre et à chacun leur quartier. N’imaginez plus qu’ils passent par la
cheminée car des foyers ouverts sont en voie d’extinction. Et oui, les inserts
sont à la mode et aucun père Noël ou Fouettard n’a envie de se retrouver dans
un aquarium. Faut-il ajouter que précisément ce soir là, les bûches y flambent.
Si un préfet bienveillant et soucieux que le travailleur ne finissent pas carbonisé
et que ce dernier réclame son droit aux points retraite pour raison de
pénibilité, avait interdit les feux de bois, une ministre incendiaire n’en
n’aurait, parait-il pas tenu compte. De toute façon, les pères Noël et
Fouettard entrent chez vous comme tout le monde, par la porte.
Méfiez-vous des imposteurs, un vrai père noël n’est pas
vêtu de rouge, mais de vert. Le rouge ne vous refilera qu’une caisse de
canettes, non pas de cuisses ou pignons confits, mais de boissons à bulles qui
n’ont ni le doré, ni la saveur du champagne. Pour reconnaitre le père
fouettard, c’est simple, s’il tient dans la main un martinet de bazar,
flanquez-le à la porte et balancez son martinet dans l’âtre. Un vrai père
Fouettard possède un martinet de qualité. Les meilleurs sont ceux signés d’un
« W ».
Pour les enfants pas sages, le vrai père Fouettard se
contentera de les faire flipper, rien de plus. Un enfant par nature ne peut pas
être sage, le contraire pourrait paraitre douteux, donc point de châtiment pour
les chérubins, le père Fouettard leur pardonne tout et charge son collègue le
père Noël de les récompenser. Le père Fouettard, c’est que pour les adultes. Ce
sont d’ailleurs ces derniers qui ont détourné l’histoire afin de ne pas avouer
que la visite du fouetteur leur était exclusivement réservée. Voilà, c’est
fait, la vérité est rétablie !
Donc, quand c’est la dame ou le monsieur qui n’ont pas
été sages, le père Fouettard use de son droit de châtier, en privé bien entendu.
Conclusion, les mouflets au dodo ! Cependant, à vous les marmots,
n’hésitez pas à dénoncer par lettres vos parents pas sages et surtout, inscrivez
lisiblement votre adresse, le bon étage et le numéro de porte, sinon c’est la
voisine qui morfle. Remarquez, chères petites têtes blondes, que si vous ne
pouvez pas blairer votre voisine… Enfin je dis ça mais je n’ai rien dis.
Mon seul regret, c’est qu’il n’y est pas encore de mère
Fouettarde, ça me changerait agréablement, non pas que le père Fouettard ne
sache pas jouer des lanières avec savoir faire puisqu’avant de traîner la nuit
en traîneau, tous les embauchés ont bûché le mors aux dents à des stages de
correction et qu’au sortir leur permis de fouetter est agrémenté de douze
points, mais que de me faire rosser par une Madame m’exciterait différemment.
Que voulez-vous, pour le présent la parité n’est pas encore à la mode au pôle
qu’il soit du Nord ou d’emploi.
Tiens, pourquoi ne pas ajouter un père fessé histoire que
quelques dames passent leurs nerfs. Une option de Noël gratuite, mais surtout
d’encourager les Mesdames à donner ce qu’elles veulent, héhéhéhé ; y’a des
postulants, j’ai des noms.
Voilà…. Joyeux Noël.
vendredi 19 décembre 2014
mercredi 3 décembre 2014
LE MARCHE OPUS
Aller au marché et marcher dans les allées, parait à
première vue un fait bien banal. Cela n’a rien d’héroïque, peut-être rot-hic si
on s’attarde au zinc avant. Pourtant, flâneries entre les étals, érotique il
peut y avoir. Je vois que vous tiquez, alors prenez votre ticket et par ici la
visite.
Je ne sais pas vous, mais puisque vous lisez ces lignes c’est
que le sujet du blog ne vous laisse pas indifférent, mais moi il arrive
arpentant les pavés d’un marché, que mon côté fantasme ouvre un œil et dans la
seconde le second.
Provocation marchande, la marchande de marchandises
serait-elle complice volontaire de taire l’arrière pensé à l’arrière boutique
et subtilement me chatouiller d’un parfum de cuir tanné, imaginant déjà la
tannée méritée.
Je sens entre mes jambes la montée d’une marée motrice de
mes courants les plus alternatifs, m’électriser à la vue de bandes de cuir
connues ou non des services de police.
Les joues me piquent sans pour cela piquer, je suis un
saint sans larcin consommant à l’œil.
Tentation, plus après d’y regarder de plus près le prêt à
porter. La coupe moulant la croupe ne cachant point le cachet des galbes, tant
que j’en ai la coupe aux lèvres. Oui tentation de ne pas y poser que les pupilles,
même de la nation, et de faire trois pas en arrière pour sortir un billet de mon
cuir pour ceinture en main, revenir aux jeans fessier et rosser l’insolente
moitié inferieure de la provocante. Juste tester sans pro-tester car je suis
encore novice.
Je m’abstiens, je ne suis pas certain du public sur voie
publique qui de vive voix m’insulterait de propos pas propres.
Allons plus loin ! Sur deux tréteaux, je ne parle pas
des commerçantes, une planche présentant ustensiles de cuisine. Mon esprit est
en ébullition, il me faut touiller le bouillant qui m’emporte la bouille. Pas
une tune pour le rouleau, je me ferai rouler, mais je roule de gros yeux vers
les cuillères cul-inaire dont le bois ne m’y laisse pas.
Je sais le touché mat
qui me mate lorsque l’échec de la douceur de ma douce sœur fesseuse est à terme
échu et qu’il s’impose que choit le bois pour damer le pion.
Je planche sur l’étalage et il y a du pain sur la planche.
C’est la mie cruelle d’une amie dont le retour sur les planches me fait
craindre la baguette.
Deux pas plus loin une mouche me pique, je mire les
tapettes qui me moucheraient si d’aventure je vole aux devantures.
Parmi les
bleues, les rouges, les jaunes, envasées comme les fleurs du mal, une tapette
rose, comme c’est touchant et même si je n’en suis pas, elle m’excite autant
que les autres.
Espadrille claquées sur les fesses pas de Mathieu j’en
serais jaloux. Scandaleuses sandales, j’ai la dalle et ce n’est pas que dalle.
Je suis un gourmet qui aime la semelle, pas à point mais plutôt bleu.
Ce n’est
pas au menu le menu fretin, pas même joué en menuet, c’est du hard.
Je vous avais bien dit qu’un marché n’était pas si
innocent même s’il est dans la rue du même nom.
Mesdames et Messieurs, fin de la visite, n’oubliez pas le
guide !
jeudi 20 novembre 2014
DEBOIRE AVEC MODERATION (4)
Hopitalebonjourdudocteur (première partie)
1981, tout le monde ou presque a entendu parler de cette
année. Si le changement de président de la république avait fait couler
beaucoup d’encre, il n’en reste pas moins que pour tous les citoyens lambda de
France, Dom-tom, Navare y compris l’Alsace et la Loraine, la vie se poursuivait
sans que cette élection perturbe réellement l’ordre des choses. Donc pour moi
comme pour les autres, le café du comptoir avait toujours le même goût, nos
petites habitudes quotidiennes à jour et nos petites envies secrètes toujours
au jardin. Bref on se fichait pas mal de qui portait la couronne.
A cette époque je jouais avec les maraichers, mais pas
seulement car je ne me déplaçais chez les jumeaux qu’une fois par mois et parfois
même moins. Mes désirs de me ré-jouir étaient forts et l’addiction ne faisait plus
aucun doute, il me fallait une dose régulière de punitions sonnantes et très-bues-pas-chiantes.
Dans le cercle des fesseurs, des fesseurs amis des
fesseurs, des amis fesseurs d’amis fesseurs des fesseurs, j’avais l’embarras du
choix regrettant de temps en temps qu’il n’y ait pas de féminin, et même de
féminin pluriel.
Parmi ce cercle pis trois quatorze sans cesse, il y avait
un homme dans la soixantaine bien tassé que j’avais surnommé le gaucher, je
vous laisse en deviner la raison (il y a une fessée à gagner). Notre jeu favori
et pour tout dire l’unique, était que lui soit le père sévère et moi le fiston
cancre, ce qui n’était pas pour ma pomme un rôle de composition, j’avais répété
pendant toutes mes années de primaire (ce qui était bien suffisant c’est donc
pour ça que j’ai évité le secondaire).
Un jeu tout simple qui consistait à lui présenter mon
carnet de note et lui le contrôler. Je n’ai jamais su, ou surement jamais
demandé, comment le Gaucher était en possession d’un bon paquet de carnets
vierges tout à fait authentiques. Sans doute que je m’en fichais comme de mon
premier zéro…
Ce qui était original, c’est que c’était à moi de remplir
les carnets. Rien de bien fastidieux, il me suffisait de garnir les colonnes
d’une fraction sur 10 et d’ajouter des commentaires pas vraiment élogieux. Je
me forçais déjà à ce qu’ils engendrent l’hilarité et j’avais eut de bons
exemples dans le passé avec les originaux de mes instututeurs(trices) ; du
genre : « Il se dépense beaucoup en récréation et prend son temps de
pause en classe » ou « Nous constatons une amélioration vers le bas,
il n’aura plus beaucoup d’effort à fournir pour enfin toucher le fond.
Bravo ! » et encore « Votre fils est champion aux osselets,
dommage ça ne compte pas dans la moyenne. »
Les notes que j’écrivais étaient en fonction de mon
humeur, mais dans tous les cas de figures, j’établissais bien un carnet de
cancre et les meilleures notes inscrites ne dépassaient pas les 3/10. Je vous
avouerais, que remplir le carnet me faisait bander.
Un après midi de l’année 1981, en tenue adéquate, je
présentais mes notes au gaucher, pour l’occasion le papa,
Sa réaction avait le bruit et ensuite la puissance d’un
réacteur en chef. Ça commençait par l’engueulade puis reprenant note par note
la partition, il me secouait assez rudement, me tirait les cheveux et me
balançait quelques claques bien pesées sur le gras des cuisses. Ensuite il
lisait les commentaires et bien que parfois l’envie de rire le titillait (il me
l’avait avoué) croyez qu’il se maîtrisait et de mémoire, je ne me souviens pas
l’avoir vu esquisser le moindre sourire. Un vrai pro le gaucher !
Ça c’était le hors d’œuvre et le plat de résistance qui
suivait (car le service était rapide) était annoncé par à peu près ça : « Je
vais te foutre une correction que tu n’es pas près d’oublier. Tu vas finir par
comprendre que l’école n’est pas une colonie de vacances ! »
Il plaçait la chaise, s’installait, me baissait le short
et me flanquait une cuisante fessée par-dessus le slip. Une fois le fessier
bien brûlant et piquant, il me relevait, allait chercher le carnet et prenait
un commentaire au hasard, comme : « L’élève aura toutes ses chances
d’embrasser une carrière militaire en tant que tireur d’élite, il possède déjà
de très bonnes dispositions au tir de boulettes. » Bon ce n’était
peut-être pas exactement les termes, mais de mémoire assez approchant de ce que
je pouvais écrire, d’ailleurs ce n’était surement pas ce commentaire ce jour
là, mais qu’importe.
Mon faux papa gaucher se foutait en rogne et m’hurlait
dessus un petit moment avant de me baisser le slip, me rebasculer en travers de
ses genoux et m’en remettre une gratinée tout en continuant à gronder.
Bien entendu que je dégustais parce que le bonhomme avait
une main gauche redoutable et quand ça lui prenait, il me claquait avec son
chausson à semelle de cuir. Souvent il devait énergiquement me replacer
convenablement sur ses genoux en raison que je tentais de me soustraire à la dure
fessée cul nu qui suivait de relativement peu la précédente. Il m’est arrivé de
supplier, dans ce cas il arrêtait un petit moment, me faisait la morale d’une
voix douce puis petit à petit augmentait le volume jusqu’à la colère et
reprenait la fessée. Certes il était assez sévère et il aimait l’être, il ne
m’avait pas pris au dépourvu, nous en avions discuté à notre première rencontre
et j’étais tout à fait consentant qu’il joue le rôle d’un père austère et dur.
A chaque fois que j’allais chez lui et que je lui présentais mon carnet, de
penser à la correction que j’allais recevoir me mettait dans un fort état
d’excitation.
L’excitation ne fait bien sûr pas tout, il faut
l’entretenir et ça c’est le rôle du fesseur. Le gaucher n’était en la matière
pas né de la dernière couvée, il adorait son personnage et le maîtrisait
parfaitement. Sa voix qui me réprimandait n’avait pas de fausse note jusqu’à me
faire oublier que j’avais un vrai père qui n’était pas lui. Il est très rare de
tomber sur quelqu’un qui vous hypnotise à ce point vous faisant plonger dans
une espèce de réalité punitive au point même d’y croire alors que ce n’est
qu’un jeu. Il le sentait quand ça n’allait pas et avec tout son savoir et
expérience, il faisait tout pour ranimer la flamme.
Pour la correction, il n’y avait pas de temps ou de
préméditation des pauses, c’était selon comment je réagissais.
Il m’est arrivé de jouir sur son pantalon et c’est lui
qui le premier, si ma mémoire est bonne, qui m’a fait comprendre que c’était
une grande récompense pour un fesseur ; Lui aussi avait parfois la
jouissance en me corrigeant, il ne s’en cachait pas quand le jeu était terminé
et qu’après la douche il me pommadait le fessier, il rigolait en disant que je
lui coutais cher en eau et en lessive.
Il arrivait qu’à la suite de la fessée cul nu, je sois
encore très excité, bref que la punition ne soit pas suffisante et qu’à la vue
de mon membre bien dressé, s’impose un supplément. Le gaucher me faisait mettre
tout nu et sur une page vierge me faisait copier recto verso « je dois
bien travailler en classe. » Un entracte nécessaire me promettant en
surveillant la progression des lignes, qu’il allait encore m’en cuire ce qui
n’était pas fait pour abaisser ma garde au garde-à-vous. Une fois les deux
faces de la feuille écrites, il m’attrapait et m’allongeait le ventre sur un
sofa ou un haut tabouret de bar en ayant pris soin de protéger d’une toile. Si
c’était le sofa, il plaçait un gros coussin de velours sous mon ventre pour
arrondir mon fessier. Que ce soit le tabouret ou le sofa, il m’attachait les
pieds et les mains au meuble et m’administrait une bonne fessée à coup de règle
plate. Je peux vous assurer que ce genre d’instrument ça claque méchant et si
parfois j’en jouissais, il était plus fréquent que je supplie mon bourreau,
mais j’aimais ça. Petite précision, cette règle plate, le gaucher me l’a offert
lorsqu’il a déménagé dans le sud pour vivre sa retraite au soleil. J’en suis
toujours possesseur aujourd’hui.
Ce jour de 1981, la punition n’avait pas été au delà de
la fessée manuelle cul nu.
Mais pourquoi donc je vous cite précisément cet après
midi de 1981. Et bien vous le saurez dans la deuxième partie qui suit. Poil au
Z….
DEBOIRE AVEC MODERATION (4)
Hopitalebonjourdudocteur (deuxième partie)
Sortant de chez le gaucher, je posais délicatement mes
fesses sensibles sur la selle de ma moto et me dirigeais vers la capitale afin
de récupérer un accessoire chez un concessionnaire. Passé le pont de Sèvres j’empruntais
la grande avenue qui mène à la porte de Saint Cloud.
Mais pourquoi une gamine traversa en courant alors que le
feu était au vert ? Tiens c’est une question que je ne lui ai pas posée.
Bref me voilà avec en ligne de mire un petit corps affolé et de chaque côté de
la chaussée des piétons qui hurlent. Pas beaucoup de choix, soit je fais un
strike dans les gens qui attendent sur le terre plein central, soit je shoote
la môme, soit je prends place dans la poussette jouet qu’elle pousse. (Ben oui
une poussette comme son nom l’indique ça se pousse). Tant pis pour la poupée,
pas le temps de peser le pour ou contre, ça va trop vite et en pas plus d’une
seconde la roue avant embarque le petit véhicule à traction humaine.
Tout aurait été pour le mieux si cette foutue poussette
n’était pas restée coincée privant la roue avant de rotation et envoyant la
bécane et moi au tapis qui était moins vert que le feu.
Me voilà donc en vrac sur l’asphalte, mais conscient, vu
la faible allure à laquelle je suis tombé, que je n’avais rien de cassé, tout
juste quelques éraflures aux genoux et un jeans à raccommoder. J’allais me
relever quand une horde de gens m’entoure en me signifiant de ne pas bouger que
les secours vont arriver. Parmi tous ces braves, y’en a quand même qui bavent
en vouant tous ces fous de motards au bûcher. Perso je me fiche bien de ces
connards et sollicite une charmante fliquette qui se penche sur moi, d'avoir des
nouvelles de la gamine. « Elle n’a rien » me rassure-t-elle. Parfait
alors maintenant on me fait un peu de place et on me laisse ramasser ma
machine, regarder les dégâts et ensuite faire un constat, du moins c’est ce que
j’envisageais.
« Nous avons appellé police secours »
m’annonce un barman venu sur les lieux et donc coupable d’un abandon de poste.
J’ai beau dire que ça va bien, il faut absolument qu’on me fasse croire que ça
va mal. Quelques minutes plus tard voilà le fourgon toutes sirènes hurlantes,
suivit des pompiers. Une civière rien que pour moi et une autre pour la gamine
alors que son seul chagrin était de constater que sa poussette était transformé
compression de César et ne roulerait plus. Mine de rien j’avais inventé les
transformers et quelqu’un ma piqué l’idée.
Me voila donc embarqué dans le fourgon de la police,
direction l’hosto. Durant le court voyage un policier me pose des questions en
remplissant un procès verbal et m’indiquant qu’une fonctionnaire de police
témoin à déclaré ma non responsabilité dans cet accident. C’est plutôt bien me
direz-vous, d’accord mais moi j’avais bien d’autres inquiétudes et sitôt arrivé
aux urgences, je m’égosillais d’expliquer à deux infirmières que je me portais
même mieux qu’avant l’accident.
Autant pisser dans un violon qui d’ailleurs aurait pu être
ma destination, allez savoir avec la police…
Je me retrouve allongé sur une table d’auscultation. Un
gars arrive et me retire mon casque avec délicatesse en me demandant si je n’ai
pas mal derrière la tête, si je n’ai pas la vue troublée, des nausées etc. Un
remake du malade imaginaire, mais sans la saignée, on n’en n’est plus là quand
même. Vu que je n’ai mal nulle part et que le toubib dit ne pas m’envoyer à la
radio car il pense comme moi, je souffle de soulagement et me vois déjà
franchir les portes de l’établissement dans le sens inverse.
Zélé le médecin, pour être certain et n’avoir aucun
regret, il me demande de me déshabiller pour contrôler et palper mes
articulations. Là je suis mal ! C’est sûr je devais être un peu livide,
mais bon, je ruse. Je retire le blouson, la chemise, le maillot et présente mes
bras et mon torse. Le toubib me plie les coudes un peu dans tous les sens et me
demande ce que je ressens. Ensuite il me tâte les côtes et me pose la même
question. Jusque là tout va bien, mais ça se gâte quand il me demande de
retirer mes bottes et mon jeans car lui et l’infirmière avaient remarqué la
petite auréole rougeâtre qui marquait le genou râpé du vêtement.
Vous pouvez toujours dire que même pas mal, que c’est
juste une égratignure de rien du tout, la médecine est sourde et surtout
curieuse de voir par ses propres yeux alors que les miens ne sont pas plus
sales.
Je ne me souviens plus de tout ce qui m’est passé par la
tête, mais je ne doute pas de choses les plus absurdes du genre : je saute
à travers la fenêtre comme Luky Luke, Je crie au viol, Je dis que j’ai la
syphilis, Je dis que de baisser sa culotte devant des étrangers c’est impoli ou
je demande un avocat. En attendant et vulgairement parlant, je suis dans la
merde et l’infirmière prépare déjà de quoi désinfecter mon bobo.
Au fond de l’impasse, je ne pouvais rien faire d’autre
que d’obtempérer, j’ai donc ôté mes bottes et timidement baisser mon pantalon
que le toubib à fini d’enlever en le jetant au dessous de la table. Mon visage
me piquait et je me collais dos au simili cuir. Le médecin a regardé
l’écorchage et fait signe à l’infirmière de s’en occuper. Pendant ce temps il
avait enlevé courageusement mes chaussettes et tripatouillait mes chevilles.
Un beau pansement qu’elle m’avait fait la dame que j’ai
certainement remercié d’un sourire crispé.
« Vous n’avez pas mal au
dos, retournez-vous ! » M’a demandé le toubib.
Je crois qu’à ce moment là j’en aurais chialé. J’étais
foutu, mort, deux fois trois fois et enterré autant ; Justement c’était
l’année des roses, ça change des chrysanthèmes.
Ben oui que je me suis retourné, vous auriez fait quoi à
ma place ? Pourquoi n’avais-je pas mis un caleçon tiens ?
Evidement qu’un slip ça ne couvre pas toutes les fesses, évidement
que la trempe que j’avais reçu il y a une heure ou un peu plus avait imprimée
des marques très explicites surtout que le gaucher avait la main lourde.
J’avais le nez enfoncé dans le revêtement de la table et
les yeux fermés. Derrière moi ce fut le silence pendant quelques secondes, puis
le toubib s‘est adressé à l’infirmière. Je l’entends encore comme si c’était
hier.
« Alors ça, ce n’est pas causé par la chute de moto. »
A-t-il dit d’un ton persifleur.
Je ne peux vous décrire ce que je ressentais ;
l’anéantissement, la mortification, un grand trou, une explosion interne de
tous mes neurones et bien pire encore.
Une serpillère sur cette table d’auscultation aurait
surement été plus digne que moi.
Encore heureux qu’il n’a pas posé de question sur le
sujet parce que je crois que pour moi c’était l’arrêt cardiaque.
Le toubib m’a plié les jambes, a pressé sur mon bassin, a
tâté mes cervicales et a annoncé que c’était bon. L’infirmière m’a dit de me rhabiller
et d’attendre en salle ma feuille d’hospitalisation.
J’étais pitoyable et quand je suis sorti de cette
minuscule pièce en faisant un simple signe à l’infirmière parce que je ne me
sentais plus de parler, elle m’a gratifié d’un petit sourire.
Beaucoup plus tard, racontant l’anecdote au gaucher et à
certains partenaires, j’entendais souvent dire que les médecins et les
infirmières en voyaient de toutes les couleurs et que les marques d’une bonne
fessée devaient être relativement minimes, voir banales par rapport aux restes.
C’est sans doute vrai, mais c’est facile de parler quand on n’est pas dans la
peau du gars qui est sur la table d’auscultation.
vendredi 14 novembre 2014
lundi 3 novembre 2014
moment tané
Juste quelques petits mots chuchotés.
A peine profanes surtout subtiles.
Comme un jet de dés lancé.
A l’oreille le propos devient utile.
La belle ne fut point ignorante.
Sur l’espiègle elle avait misé.
Certaine d’en avoir la rente.
Certaine qu’il n’eut point résisté.
A lui d’interpréter en faveur.
La moindre syllabe, la moindre lettre.
Répéter une vérité en menteur.
Afin d’interpeller le maître.
Il souhaite, inévitable attention.
Que la belle en soit débitrice.
Le vil enfante la suspicion.
Possédé qu’il est par le vice.
Il désire le rouge à la croupe.
Qu’elle chante, qu’elle danse.
Il est ivre d’en boire la coupe.
Qu’elle subisse la sentence.
Mais n’étaient-ils pas déjà complices.
Bien avant que le verbe fut.
Et déjà la belle troussée en lice.
Ni elle ni personne ne seront déçus.
mardi 28 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
lundi 6 octobre 2014
LE COIN ou le PIQUET
Généralement dans une pièce il y a quatre coins sauf si
l’architecte est un original où fut complètement bourré quand il imaginait le
logement.
Pour ce qui nous concerne, un seul est bien suffisant,
encore faut-il qu’il soit dégagé de tout mobilier ou autres objets pour être
utile ; donc un coin vide est préférable. Ceci dit, lorsqu’on ne dispose
pas de coin inoccupé de tout encombrant ne permettant pas son libre accès, on
peut également utiliser un mur, bien que le plat ait moins de charme qu’un
angle droit.
Donc il faut bien choisir son coin et ne pas sauter sur
la première occasion venue.
Quelques exemples à éviter.
La mise au coin est un classique du monde de la fessée.
Son caractère infantilisant ou vexant en fait une sanction générant de
multiples émotions selon les personnes condamnées. C’est une position de
pénitence qui la plupart du temps est maintenue culotte baissée, nez au raz du
mur ou d’un angle de celui-ci.
Cependant on peut exiger que cette pénitence
s’accomplisse à genoux et même en exposition devant les témoins ce qui
transforme le « coin » en « piquet ».
Le piquet après une brûlante fessée, se nomme « le
piquet d’incendie ».
Si on met
plusieurs personnes en tas au piquet, cela devient une motte d’où le nom de la
station de métro.
Quelques subtilités peuvent être ajoutées comme tenir sur
le mur un bristol ou une gomme avec le bout du nez menaçant si l’objet tombe, qu’une
autre fessée sera administrée. Evitez les balles de ping-pong à moins que la ou
le puni soit friand de suppléments.
La mise au coin est souvent imposée après avoir reçu la
fessée, mais elle peut aussi l’être en préliminaire en attendant la fessée.
Dans le premier cas, si avilissante soit-elle, elle s’avère souvent comme un
temps où l’épiderme maltraité refroidit. Certaines ou certains appellent ce
temps de pause RTT (Refroidissement Technique Temporaire) pris généralement
après un CP (qui n’est pas l’abréviation de Congés Payés, mais celle de
Châtiment Corporel). Dans le deuxième cas elle est fiévreuse, angoissante et
souvent génératrice d’excitation.
En conclusion, du moins c’est ce que je pense, la mise au
coin est une sanction d’autorité qui donne un plus à une bonne séance fessée.
PS : Malicieuse Cigogne a fermé son blog pour s’envoler
et peut-être découvrir d’autres horizons. Je te bise MC, que les vents te soient
favorables et à un de ces jours.
jeudi 25 septembre 2014
LA BROSSE A CHEVEUX
Dans le spanking Outre-Atlantique, la brosse à cheveux
est un instrument très prisé pour la fessée.
La question que certaines et certains se posent
est : Mécékikapensé,aça ?
Mon enquête chez les coiffeurs pourtant réputés bavards
n’a rien donné même en coupant les cheveux en quatre. Chez certains, à un poil
près pour on me virait à coups de pompe dans le cul alors que la savate, qui
est également un ustensile utilisé pour la fessée, n’était pas le sujet.
Bref, je ne peux pas vous renseigner sur qui eut le
premier l’idée de s’armer d’une brosse à cheveux pour claquer les rondeurs de
sa dame ou l’inverse.
Peut-être qu’un jour un colporteur n’arrivant plus à
vendre ses brosses venta un autre usage pour écouler son stock. Allez savoir ?
Ceci dit, celles et ceux qui ont essayé la brosse, je
parle bien entendu des personnes qui ont offert gracieusement leur fessier, ont
vite compris que l’instrument était redoutablement cuisant.
« Bentavékapafairedebêtise ! » Diront les mauvaises langues.
Certes mais ne perdons pas de vue qu’une fesseuse ou un fesseur est souvent de
mauvaise foi et prend n’importe quel prétexte pour vous claquer et plus encore
lorsqu’il s’agit de tester un nouveau jouet. (Je sens que je vais me faire des
amis)
Maintenant, s’il y en a qui ont une explication
rationnelle ou farfelue du pourquoi de l’usage de la brosse à cheveux pour
fesser, n’hésitez surtout pas à commenter.
vendredi 19 septembre 2014
mercredi 10 septembre 2014
MÛRIR POUR DES IDÉES...
Comme chacun le sait par expérience, les fesses sont la partie du corps la plus pratique pour s'asseoir. Idéalement placées, plus ou moins charnues selon le confort désiré et en général d'une surface sécurisante pour l'équilibre posé du buste sauf si par abus on roule sous la table, mais dans ce cas la direction se dégage de toutes responsabilité.
N'imaginez point autre chose dans mes propos, autres que les deux belles rondeurs de la croupe d'une ou d'un être humain selon les goûts artistiques personnels de chacun. Le reste de l'endroit, je veux dire ce qui représente une étude plus approfondie, n'est pas le sujet de ce post.
Voilà ; donc on s’assoit sur ses fesses, son popotin, ses doublures, son cul, son séant, son joufflu etc.
Cependant, les deux galbes frères attirent d'autres convoitises. ne me demandez pas, qui la ou le premier a eut l'idée d'y envoyer sa main avec une certaine rigueur afin d'en sortir un bref son musical accompagné par le chant primaire de la ou du propriétaire. Chant qui d’ailleurs n'excelle pas d'un riche vocabulaire car il se limite généralement à "Aille ou Ouille" avec certes quelques variantes, mais insuffisantes pour composer une symphonie originale en dix actes.
L'aspect tribale de la musique produite n'est pas sans charme, tout dépend des variations, de la tonalité et des trémolo (trémoli, peut-être ?) de la ou du personnage claqué.
On peut faire un rapprochement entre le fruit qui à besoin de chaleur et soleil pour rougir et les fesses. La main serait donc le soleil des culs et il est aisé de croire qu'il y a un culte adorateur de fesses bien mûres. Ce mot, je suis presque certain que l'origine est bien "cul"
Il y a aussi les adeptes d'un mûrissement par instruments interposés. Toutes les techniques sont bonnes si toutefois le jardinier a l'expérience requise. Point de diplôme, juste l'amour du travail bien fait.
S'il est agréable d'admirer un popotin bien rose, il est plus excitant d'en teindre le velouté en rouge dominant donnant à l'ensemble un tableau bien plus bandant que la Joconde, sans pour cela ignorer le génie de Léonard, mais à mon avis, il aurait mieux fait de la peindre côté verso soulevant jupe et jupons exposant son fessier récemment claqué par l'artiste. D'accord, elle ne trônerait peut-être pas au Louvre, mais la toile aurait certainement fait honneur au hall du Moulin Rouge ; qui pour le coup ne se serait sans doute pas nommé "Moulin".
N'empêche, s'il faut parler franc, que le claquage de postérieur est un usage courant chez nombre de couples qu'ils soient réguliers ou pas.
Et vous ?
vendredi 5 septembre 2014
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