Hopitalebonjourdudocteur (première partie)
1981, tout le monde ou presque a entendu parler de cette
année. Si le changement de président de la république avait fait couler
beaucoup d’encre, il n’en reste pas moins que pour tous les citoyens lambda de
France, Dom-tom, Navare y compris l’Alsace et la Loraine, la vie se poursuivait
sans que cette élection perturbe réellement l’ordre des choses. Donc pour moi
comme pour les autres, le café du comptoir avait toujours le même goût, nos
petites habitudes quotidiennes à jour et nos petites envies secrètes toujours
au jardin. Bref on se fichait pas mal de qui portait la couronne.
A cette époque je jouais avec les maraichers, mais pas
seulement car je ne me déplaçais chez les jumeaux qu’une fois par mois et parfois
même moins. Mes désirs de me ré-jouir étaient forts et l’addiction ne faisait plus
aucun doute, il me fallait une dose régulière de punitions sonnantes et très-bues-pas-chiantes.
Dans le cercle des fesseurs, des fesseurs amis des
fesseurs, des amis fesseurs d’amis fesseurs des fesseurs, j’avais l’embarras du
choix regrettant de temps en temps qu’il n’y ait pas de féminin, et même de
féminin pluriel.
Parmi ce cercle pis trois quatorze sans cesse, il y avait
un homme dans la soixantaine bien tassé que j’avais surnommé le gaucher, je
vous laisse en deviner la raison (il y a une fessée à gagner). Notre jeu favori
et pour tout dire l’unique, était que lui soit le père sévère et moi le fiston
cancre, ce qui n’était pas pour ma pomme un rôle de composition, j’avais répété
pendant toutes mes années de primaire (ce qui était bien suffisant c’est donc
pour ça que j’ai évité le secondaire).
Un jeu tout simple qui consistait à lui présenter mon
carnet de note et lui le contrôler. Je n’ai jamais su, ou surement jamais
demandé, comment le Gaucher était en possession d’un bon paquet de carnets
vierges tout à fait authentiques. Sans doute que je m’en fichais comme de mon
premier zéro…
Ce qui était original, c’est que c’était à moi de remplir
les carnets. Rien de bien fastidieux, il me suffisait de garnir les colonnes
d’une fraction sur 10 et d’ajouter des commentaires pas vraiment élogieux. Je
me forçais déjà à ce qu’ils engendrent l’hilarité et j’avais eut de bons
exemples dans le passé avec les originaux de mes instututeurs(trices) ; du
genre : « Il se dépense beaucoup en récréation et prend son temps de
pause en classe » ou « Nous constatons une amélioration vers le bas,
il n’aura plus beaucoup d’effort à fournir pour enfin toucher le fond.
Bravo ! » et encore « Votre fils est champion aux osselets,
dommage ça ne compte pas dans la moyenne. »
Les notes que j’écrivais étaient en fonction de mon
humeur, mais dans tous les cas de figures, j’établissais bien un carnet de
cancre et les meilleures notes inscrites ne dépassaient pas les 3/10. Je vous
avouerais, que remplir le carnet me faisait bander.
Un après midi de l’année 1981, en tenue adéquate, je
présentais mes notes au gaucher, pour l’occasion le papa,
Sa réaction avait le bruit et ensuite la puissance d’un
réacteur en chef. Ça commençait par l’engueulade puis reprenant note par note
la partition, il me secouait assez rudement, me tirait les cheveux et me
balançait quelques claques bien pesées sur le gras des cuisses. Ensuite il
lisait les commentaires et bien que parfois l’envie de rire le titillait (il me
l’avait avoué) croyez qu’il se maîtrisait et de mémoire, je ne me souviens pas
l’avoir vu esquisser le moindre sourire. Un vrai pro le gaucher !
Ça c’était le hors d’œuvre et le plat de résistance qui
suivait (car le service était rapide) était annoncé par à peu près ça : « Je
vais te foutre une correction que tu n’es pas près d’oublier. Tu vas finir par
comprendre que l’école n’est pas une colonie de vacances ! »
Il plaçait la chaise, s’installait, me baissait le short
et me flanquait une cuisante fessée par-dessus le slip. Une fois le fessier
bien brûlant et piquant, il me relevait, allait chercher le carnet et prenait
un commentaire au hasard, comme : « L’élève aura toutes ses chances
d’embrasser une carrière militaire en tant que tireur d’élite, il possède déjà
de très bonnes dispositions au tir de boulettes. » Bon ce n’était
peut-être pas exactement les termes, mais de mémoire assez approchant de ce que
je pouvais écrire, d’ailleurs ce n’était surement pas ce commentaire ce jour
là, mais qu’importe.
Mon faux papa gaucher se foutait en rogne et m’hurlait
dessus un petit moment avant de me baisser le slip, me rebasculer en travers de
ses genoux et m’en remettre une gratinée tout en continuant à gronder.
Bien entendu que je dégustais parce que le bonhomme avait
une main gauche redoutable et quand ça lui prenait, il me claquait avec son
chausson à semelle de cuir. Souvent il devait énergiquement me replacer
convenablement sur ses genoux en raison que je tentais de me soustraire à la dure
fessée cul nu qui suivait de relativement peu la précédente. Il m’est arrivé de
supplier, dans ce cas il arrêtait un petit moment, me faisait la morale d’une
voix douce puis petit à petit augmentait le volume jusqu’à la colère et
reprenait la fessée. Certes il était assez sévère et il aimait l’être, il ne
m’avait pas pris au dépourvu, nous en avions discuté à notre première rencontre
et j’étais tout à fait consentant qu’il joue le rôle d’un père austère et dur.
A chaque fois que j’allais chez lui et que je lui présentais mon carnet, de
penser à la correction que j’allais recevoir me mettait dans un fort état
d’excitation.
L’excitation ne fait bien sûr pas tout, il faut
l’entretenir et ça c’est le rôle du fesseur. Le gaucher n’était en la matière
pas né de la dernière couvée, il adorait son personnage et le maîtrisait
parfaitement. Sa voix qui me réprimandait n’avait pas de fausse note jusqu’à me
faire oublier que j’avais un vrai père qui n’était pas lui. Il est très rare de
tomber sur quelqu’un qui vous hypnotise à ce point vous faisant plonger dans
une espèce de réalité punitive au point même d’y croire alors que ce n’est
qu’un jeu. Il le sentait quand ça n’allait pas et avec tout son savoir et
expérience, il faisait tout pour ranimer la flamme.
Pour la correction, il n’y avait pas de temps ou de
préméditation des pauses, c’était selon comment je réagissais.
Il m’est arrivé de jouir sur son pantalon et c’est lui
qui le premier, si ma mémoire est bonne, qui m’a fait comprendre que c’était
une grande récompense pour un fesseur ; Lui aussi avait parfois la
jouissance en me corrigeant, il ne s’en cachait pas quand le jeu était terminé
et qu’après la douche il me pommadait le fessier, il rigolait en disant que je
lui coutais cher en eau et en lessive.
Il arrivait qu’à la suite de la fessée cul nu, je sois
encore très excité, bref que la punition ne soit pas suffisante et qu’à la vue
de mon membre bien dressé, s’impose un supplément. Le gaucher me faisait mettre
tout nu et sur une page vierge me faisait copier recto verso « je dois
bien travailler en classe. » Un entracte nécessaire me promettant en
surveillant la progression des lignes, qu’il allait encore m’en cuire ce qui
n’était pas fait pour abaisser ma garde au garde-à-vous. Une fois les deux
faces de la feuille écrites, il m’attrapait et m’allongeait le ventre sur un
sofa ou un haut tabouret de bar en ayant pris soin de protéger d’une toile. Si
c’était le sofa, il plaçait un gros coussin de velours sous mon ventre pour
arrondir mon fessier. Que ce soit le tabouret ou le sofa, il m’attachait les
pieds et les mains au meuble et m’administrait une bonne fessée à coup de règle
plate. Je peux vous assurer que ce genre d’instrument ça claque méchant et si
parfois j’en jouissais, il était plus fréquent que je supplie mon bourreau,
mais j’aimais ça. Petite précision, cette règle plate, le gaucher me l’a offert
lorsqu’il a déménagé dans le sud pour vivre sa retraite au soleil. J’en suis
toujours possesseur aujourd’hui.
Ce jour de 1981, la punition n’avait pas été au delà de
la fessée manuelle cul nu.
Mais pourquoi donc je vous cite précisément cet après
midi de 1981. Et bien vous le saurez dans la deuxième partie qui suit. Poil au
Z….