Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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mardi 26 novembre 2013

IL VINT, SAINT, DES CENDRES

Il vint, saint, des cendres

Qu’étais-je ce jour là ? Peut-être un des bibelots de porcelaine sur le buffet.
Ou bien la vieille bougie fichée depuis des années sur le même chandelier.
Qu’importe ce que je fus, de verre, de bois ou de cire, je te voyais.
Du clair à l’obscure, de noir et de blanc aussi tranché qu’un damier.



Posée sur le canapé vêtue de courbes aguichantes, tu l’attendais.
Cambrés, torsadés comme un nu bleu d’Henri Matisse, mais sans le bleu.
Dans l’âtre les cendres étaient froides, tes reins, tes fesses frissonnaient.
Il ne pouvait pas oublier, d’une main fébrile ta lettre écrite d’un aveu.

Une longueur de temps interminable, tes doigts énervés sur ton sexe.
En chaleur tu chuchotais réclamante… Un bruit, un souffle et enfin.
Une lueur entre les chenets, il vint tenant dans la main ton texte.
Il s’approcha l’œil malicieux saupoudré de brillant, il était presque matin.



De sa hotte d’osier, sans papier cadeau il te présentait ton jouet.
Lentement ton ventre à épousé l’assise, tout ton corps à vibré.
 Dans la clarté blanche traversant le givre des vitres, tu te cambrais.
De ta plume tu l’avais sollicité, prié ; l’homme ne pouvait se dérober.

Cheveux en bataille, un peu se pousser pour lui laisser une place.
Sur ces genoux tu t’imposais ; ton séant  pâle en œuvre exposée.
Point de mot, la parole était inutile, le verbe aurait trompé la grâce.
Audacieuse friponne, charmante polissonne, les dés étaient jetés.



Panache souple de cuir, ses doigts étranglaient le bois du manche.
Les lanières ont d’abord caressé ta peau avant de plus fort l’épouser.
Un soupir, presque un gémissement, un petit cri comme une revanche.
Deux demies lunes provocantes à la pleine figée dans un ciel gelé.

En ces nuits d’hiver, le rouge n’est qu’une ombre un peu plus sombre.
L’aquarelle à égaré son arc en ciel pour mouiller du blanc au gris.
En éventail les traits de cuir, il ne veut, tu ne veux compter le nombre.
Tu te loves, te trémousses et glousses du plaisir attendu, du plaisir pris.



A l’entrecuisse, le pli humide, tu trembles, les derniers coups, le cuir s’affole.
Presque le silence, je n’entends plus que ton souffle et battre ton cœur.
Il semble chercher, un siège, un meuble pour y poser le jouet, il rigole.
Entre tes cuisses, il le glisse doucement sans oser plus, juste un peu farceur.



Savais-tu la belle que j’étais là quelque part objet en cette sainte nuit ?

Savais-tu la belle, que voyeur de ton bonheur, en ces lignes j’ai écrit ?

mardi 19 novembre 2013

MERCI MADAME

Je n’ai jamais relaté cette histoire alors que j’ai témoigné de bien d’autres anecdotes. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. J’ai souvent commencé mon histoire de fessé par la suivante ou celle d’après. Je pense que c’est comme la première fille avec qui on fait l’amour, c’est un moment à jamais gravé mais il reste intime et on parle plus des suivantes que de la première. Peut-être parce qu’elle nous parait sacrée. Pour la première vraie rencontre fessée, en ce qui me concerne c’est un peu pareil. Sans doute y a-t-il une certaine pudeur ou peut-être protéger ce trésor dans mon petit coffre à bijoux. Pourquoi aujourd’hui ? Peut-être parce que c’est sur mon blog à moi et que j’aurais l’impression de préserver cette petite histoire dans mon périmètre. J’ai passé du temps à dépoussiérer ce souvenir et tenter de le retraduire comme je l’avais vécu et comme je le ressens encore aujourd’hui. Beaucoup de brouillon pour en arriver à un récit qui n’a pourtant pas la juste dimension de ce moment. Je crois que je n’arriverai pas et donc je vous livre ainsi cette expérience comme suit.



Une fois mon service rendu à la nation, j’étais enfin devenu un homme ; du moins c’est ce qu’on disait à l’époque. Il était grand temps de s’occuper de vivre son fantasme autrement qu’en envoyant la monnaie. De petites revues en petites revues, d’annonces en annonces, j’avais enfin réussi à recevoir une réponse satisfaisante et non marchande. Une fesseuse me donnait rendez-vous dans un café parisien. Imaginez la chance car jusqu’à ce jour, toutes les réponses que j’avais reçues et qui me proposaient la fessée gracieusement, étaient rédigé par des hommes. Ne croyez pas que j’étais sectaire, recevoir la fessée par un homme m’excitait aussi, mais j’hésitais, j’avais l’idée fixe qu’une femme ce serait mieux pour une première vraie expérience.
Ce rendez-vous était avant tout la découverte de l’un et l’autre, il en était convenu ainsi et que cela n’irait peut-être jamais au-delà dans le futur s’il n’y avait pas d’atomes crochus.
J’étais en avance, je m’installais à une table, commandais un café et posait bien en évidence l’officiel des spectacles de la semaine dernière, c’était ainsi que nous avions défini le repérage. Si les jours précédents j’en étais plus qu’émoustillé, le jour J, j’avais grandement perdu de ma superbe. Pour tout dire, j’angoissais, je paniquais et je me demandais ce que j’allais bien pouvoir dire à cette femme quand elle se présenterait. C’est facile d’écrire des bafouilles, mais c’est beaucoup moins aisé de redire les mêmes choses de vive voix. La fessée m’excitait, mais ce fantasme me pesait psychologiquement, je ne l’acceptais que du bout des doigts et cela me rendait très timide, peu sûr de moi, méfiant et très anxieux. Des tas de questions à la con se bousculaient dans ma tête. Vais-je lui plaire ? Que va-t-elle penser ? Est-elle une simple curieuse qui va se pointer juste pour se payer ma tronche ? Ne suis-je pas trop moche ? Est-ce que je suis bien fringué ? Bien coiffés ? Mes ongles propres ? Peut-être que je la connais au boulot ou qu’elle habite près chez moi et qu’elle va tout raconter au voisins, mes potes, ma famille ? Etc. Bref je n’avais pas ma gueule décontractée des grands jours.
Quand un autre officiel des spectacles de la même semaine s’est posé sur la table, je crois qu’un instant j’ai perdu le son et l’image. Devant moi était une femme qui m’a d’abord demandé si j’étais bien moi. Je ne me souviens pas avoir répondu en faisant fonctionner mes cordes vocales, mais simplement d’un signe de tête affirmatif. Unique réconfort, c’est qu’elle m’était inconnue, c’était déjà une bonne chose. Elle s’est assise et à commandé une bière. Je ne m’attendais pas à voir une jeunette, elle n’avait pas caché sa cinquantaine dans nos correspondances. Question physique, elle n’avait rien précisé et je découvrais une femme bien portante de partout surtout de la poitrine et du bassin. Vu l’épaisseur de ses bras, en toute logique on devait bien sentir quand elle claquait le fessier.
Pour le moment, à part cette contemplation, on n’était encore loin de la fessée. Elle me regardait en souriant puis à dit que j’étais bien jeune. De mon côté, je ne lui avais pas non plus caché que je n’avais pas encore 21 ans. Elle s’amusait de me voir regarder partout autour de nous et de mon visage effrayé du moindre regard porté de notre côté. A l’inverse, cette dame n’était pas à son coup d’essai car elle ne reflétait aucune appréhension et parlait sans accroche.

- Tu es grand mais une fois déculotté je suis certaine que tu fais plus petit. M’a-t-elle dit sans chuchoter et affichant un large sourire.



Je me suis tassé sur la banquette, mon visage me piquait de partout et je devais être écarlate. Je ne savais plus où me mettre et la seule chose que je lorgnais était la sortie. Ce rendez-vous que j’avais pourtant accepté et dont je rêvais depuis un bon moment, me paraissait plus insurmontable que d’aborder une prostituée qui avait été jusqu’à maintenant mes uniques expériences. Avec une prostituée, même si ce n’étais pour moi pas facile, on négociait avec une personne dont le métier était le sexe et qui ne s’étonnait guère des demandes très variées des clients. Aujourd’hui, pour la première fois j’étais face à une personne ordinaire, une passante, une mère, une crémière, une mamie, une employée de bureau, bref une madame comme on en voit partout. Elle se rendait compte de mon embarras et n’a pas insisté. Elle a tranquillement fini sa bière en silence, a honoré la note puis m’a proposé d’aller faire un tour. J’ai accepté parce que je n’avais sans doute pas d’autre réponse à lui formuler et que j’étais pressé de sortir de cette brasserie où il me semblait que tous les clients me dévisageaient.

Nous sommes allés jusqu’au square au milieu du boulevard. Elle à choisi un banc et nous nous sommes installés. Au grand air je me sentais un peu mieux et je dois dire que cette dame avait les mots pour faire descendre ma température et ma tension. Elle me parlait gentiment en usant de propos choisis et rassurants. Elle avait très bien compris que j’étais un novice plein d’incertitudes. Doucement et surtout avec patience, elle me faisait parler de moi puis de ce qui me poussait vers ce fantasme, ce qui me ferait plaisir et petit à petit je me confiais non sans éprouver toujours une certaine gêne tant que j’en fumais cigarette sur cigarette. Je n’ai aucun doute là-dessus, ce jour je suis tombé sur quelqu’un de bien qui ne s’est pas énervé, qui n’était pas pressée, qui ne m’a pas brusqué et qui a pris le temps de me décrisper et cerner ma personnalité. Sur ce banc nous sommes restés un bon moment et pourtant il ne faisait pas très chaud. Cette première entrevue fut très productive puisque nous étions d’accord pour une autre rencontre et celle-ci serait enfin pour s’amuser.

Mais avant, pour bien nous mettre d’accord sur les désirs de chacun, nous avions encore échangé quelques courriers. Je n’étais pas très exigeant, j’avais certes des idées, mais sans doutes beaucoup trop et pas dans le bon ordre. Faut-il adjoindre que j’évitais d’en parler, alors je me laissais plutôt porter par les siennes.
J’étais prévenu, une fois chez elle, c’était la patronne et je devais me plier et filer droit. La discipline ce n’était pas mon fort et d’imaginer que quelqu’un pouvait me driver me faisait bander. Elle m’avait demandé de porter des sous vêtements blancs car elle disait aimer les garçons ainsi. Je n’en avais plus beaucoup, mais il m’en restait, alors va pour le blanc.



Plus le jour du rendez-vous approchait, plus j’étais crispé. C’était assez confus, parfois je me réjouissais, d’autres j’angoissais au point même d’abandonner. Ce rendez-vous me paraissait complètement fou et absurde et pourtant pour solliciter la même chose, j’avais abordé des prostituées qui avaient été pour le moins décevantes et au plus désastreuses ; sauf une, mais c’était bien loin de l’hexagone. Le simple fait que cette fois j’avais à faire à une personne ordinaire m’inquiétait parce que pour moi, contrairement aux prostituées qui gagnaient leur vie en exécutant ce que les clients demandaient, une personne normale ne pouvait aimer donner des fessées. Complètement ridicule, j’en conviens, mais comme je me considérais anormal d’aimer recevoir des fessées, il était logique que celles ou ceux qui les administrent le soient tout autant.

C’est sans doute de me persuader que je n’aurais plus jamais d’autre occasion comme celle là qui m’a convaincu d’aller jusqu’au bout. Lorsque ce samedi matin j’ai fermé la porte de mon petit studio pour me rendre chez la dame, mon cœur battait fort et bien plus, quand je suis arrivé à 10H30 devant le portillon de son petit jardinet qui séparait la demeure du trottoir. Un coup de clochette, elle est sortie et m’a entrainé chez elle. Petite maison à deux niveaux en crépis gris couvert d’un toit deux pentes comme l’était la plupart des pavillons en périphérie de la capitale. Ainsi qu’elle l’avait dit, elle a de suite pris les commandes ; elle m’a fait déchausser et filer des savates en faux cuir qui avaient largement fait leur temps. Je sentais chez cette dame un désir d’autorité, mais rien de plus car je n’étais pas du tout imprégné de la subtilité du jeu. Je ne sais pas si c’était la tension nerveuse, mais l’attitude que cette dame patronnesse avait envers moi m’amusait et je devais me retenir pour ne pas rire. J’étais un peu absent, j’étais pour le moment plus témoin qu’acteur. Je crois que j’étais curieux de ce que je découvrais n’ayant jamais eut l’occasion avant d’avoir un vrai rendez-vous pour jouer à la fessée. Assez rapidement mon appréhension disparaissait et mon attitude devenait aussi naturelle que si j’avais simplement été invité à déjeuner chez une lointaine tante. Je me sentais bien comme si l’intérieur de ce pavillon était isolé du reste du monde et quoi que ce soit qui allait s’y dérouler, n’existerait pour personne d’autre que la dame et moi.

- Nous allons préparer le repas de midi. M’a-t-elle annoncé.

A coté du réfrigérateur, d’une paterne elle à décroché un petit tablier avec des pommes rouges imprimées et me l’a tendu. J’ai passé le haut autour de mon cou, elle m’a retenu de suite.

- Enlèves ton pull, ta chemise et ton pantalon d’abord, je ne veux pas que tu les souilles.

J’ai ressenti comme un poids qui me tombait sur les épaules et une chaleur qui me flambait les joues. Je suis resté planté à la regarder interrogatif. Elle m’a répété son exigence d’un ton plus sec. Je ne savais pas quoi faire et je restais planté bêtement la bouche ouverte et muette. De son index elle m’a montré quelque chose derrière moi. Je me retournais et découvrais un bon martinet accroché à un clou entre le calendrier et une armoire en formica gris.

- Je peux t’activer à obéir ! A-t-elle dit d’un ton qui ne laissait aucun doute si je n’obtempérais pas.

J’ai ôté mon pull, ma chemise et mon pantalon, j’étais un peu gêné, mais j’obéissais sans vraiment réfléchir. Avant de me redonner le tablier, elle à fait plusieurs fois le tour de ma personne. Elle me contemplait en s’illuminant d’un large sourire.

- Chez moi pour les garçons, slip et maillot c’est la tenue ! Affirmait-elle. Tu es un peu grand, mais sinon tu es très bien. Maintenant c’est moi la patronne et je te conseille de ne pas l’oublier si tu ne veux pas être puni ! A-t-elle ajouté d’un ton volontairement sec.

Je m’apercevais très rapidement que le fait d’être en petite tenue rendait vulnérable et m’imposait bien plus l’autorité de la dame ; c’était de sa part prémédité et réfléchi. Je me sentais donc un peu diminué, mais cela ne me déplaisait pas. Elle à pris mes effets et les a remisé dans la salle à manger sur l’assise d’une chaise en paille. Pendant ce temps j’ai vite enfilé le tablier et noué comme je le pouvais dans mon dos ; plutôt amusant, comme si ce simple petit tablier pouvait m’habiller dignement.
D’un profond tiroir en bas du meuble, elle à sorti une dizaine de pomme de terre qu’elle à posé sur le formica de la table puis un petit couteau du tiroir.

- Je m’occupe du rôti, toi tu épluches les patates comme il faut ! A-t-elle partagé l’ouvrage.



Je dois avouer qu’éplucher ces légumes avec un couteau ce n’était pas dans mes habitudes car chez moi j’avais un économe bien plus pratique. Je n’étais pas dupe, elle avait bien préparé son coup et je me doutais que si je n’épluchais pas bien,  j’allais entendre parler du pays. Quand je me suis installé à la table, je ressentais d’agréables frissons. Cette dame avait habilement introduit le débutant que j’étais dans son jeu et en quelques minutes avait fait de moi un complice. J’étais impressionné par la force qu’elle dégageait qui n’était pas brutale, mais simplement bien posée et qui avait rapidement pris l’ascendant sur moi.
Je m’appliquais à faire du mieux que je pouvais, mais quand on n’a aucune expérience on a beau faire, ce n’est pas terrible. A la deuxième patate elle s’est campé de l’autre côté de la table, les deux mains sur les hanches en regardant mon travail les sourcils froncés.

- On ne t’a jamais montré comment on épluchait des pommes de terre correctement ? A-t-elle balancé.

J’étais bien obligé d’admettre mon ignorance. Elle m’a pris le couteau des mains et en quelques secondes de démonstration, a fini la patate que j’avais à peine commencée. Rien à dire, la comparaison était flagrante.

- Voilà comment tu dois faire, pas de gâchis chez moi. Me montrait-elle ses belles épluchures toutes fines. Gare à toi si tu continues ton massacre ! A-t-elle menacé.

Je ne vous dis pas l’effet que cet ultimatum m’a fait. Mon corps tout entier à frissonné, non de crainte mais d’un plaisant chatouillement à la fois brulant et frileux. Pourtant, dans cette réaction je ne ressentais aucune envie d’être puni mais simplement l’excitation d’une possible exécution.
Il est évident que je ne rivalisais pas avec la dame en ce qui concerne la finesse des épluchures et jetant un œil, elle m’a dit qu’elle finissait de beurrer le rôti et qu’elle allait s’occuper de mon cas. Mes mains tremblaient, des tas de choses étranges me traversaient l’esprit. J’étais en bascule, en équilibre instable, je ne savais plus si je voulais vraiment ou non. Je ne maîtrisais plus le temps qui s’écoulait, je n’étais pas mort, mais pas vivant non plus. La dernière vraie et bonne fessée remontait à quelques mois, mais les conditions dans ce bordel d’Amérique du sud étaient complètement différentes et moins infantilisantes.
J’avais presque 21 ans, je me sentais ridicule, complètement à côté de mes pompes et curieusement je ne faisais rien. Je restais sur ma chaise en regardant mes mains qui n’assuraient plus rien si ce n’est tenir un couteau inutile et une pomme de terre à moitié pelée.
Elle a posé le plat à côté de l’évier, est venu à moi, j’ai lâché le couteau, la pomme de terre et je me suis essuyé rapidement les mains sur le torchon qu’elle me tendait. Ensuite, elle m’a vigoureusement redressé et mis de côté, à déplacé la chaise, s’est assise, m’a tiré par un bras pour m’obliger à me courber sur ses larges et confortables cuisses. Je n’ai même pas résisté, en fait je ne déchiffrais plus rien, j’étais tout mou si ce n’est que je bandais sans aucune sensation d’excitation.
Derrière, le tablier était ouvert et donc je n’avais que le slip qui n’était certainement pas une réelle protection d’autant qu’il ne couvrait pas la totalité des fesses et qu’il pouvait être aisément baissé. Pour cette première petite fessée, elle m’a laissé ma dignité.
A la première claque j’ai sursauté en serrant les dents, ensuite, ce fut un déluge, je m’agitais sur ses genoux les mains crispés sur les pieds de la chaise. La fessée n’a pas durée longtemps, moins d’une minute, mais elle fut intense et bien claquante. Autant dire que J’étais soulagé quand ce fut terminé. Je me suis relevé un peu hébété et piteux de ce qui venait de m’arriver.
La dame à replacé la chaise et m’a montré les patates à finir. Je me suis assis sur le formica tiède, j’avais les fesses qui me piquaient, je ne disais rien, mon cerveau rattrapait gentiment son retard et je commençais à réaliser ce qui venait de se produire. Je me suis remis au travail, la dame avait allumé le four et en attendant qu’il soit à température, coupait des betteraves pour en faire une entrée.
C’est une fois que j’avais achevé d’éplucher les patates qu’elle est revenu contrôler. Il y avait du progrès, mais c’était encore trop épais me reprochait-elle. Elle a rouvert le gros tiroir et a ressortie une pomme de terre en me donnant une dernière chance de me rattraper.
Tu parles, j’avais beau faire du léger mais ce maudit couteau ne suivait pas toujours ce que je lui commandais et même si le résultat était plutôt satisfaisant, il ne plaisait toujours pas à la dame. Elle à décroché le martinet. Cette fois j’ai frissonné mais de peur ; il y avait un bon moment que je n’avais plus reçu de martinet et à cette époque passée je détestais ça. Bien joli de se masturber en imaginant une correction au martinet, mais c’est autre chose que de la prendre en vrai. Je me suis levé en secouant la tête négativement pour lui signifier ma réprobation. Pourtant plus petite que moi, cette femme en imposait et devant elle je ne me sentais pas de taille. Elle m’a défait du tablier et m’a entrainé dans la salle à manger. Bien que je traînais les pieds, elle avait assez de vigueur pour me contraindre.

- Je vais t’apprendre à bien travailler ! A force tu vas comprendre ! Criait-elle.

Houlala, je ne me souvenais plus de la morsure des lanières sur les cuisses et je peux vous assurer que ce rappel fut cuisant et pas plaisant du tout, mais bizarrement, j’avais en moi quelque chose qui me poussait à ne pas m’enfuir et subir jusqu’au bout. Elle me tenait d’un poignet et me faisait tourner dans l’espace entre la belle table vernis et la fenêtre au dessus d’un radiateur en fonte. Elle savait y faire, ce n’était pas une apprentie et de me répéter entre deux séries de coups, que c’était bien pratique la petite culotte car les cuisses étaient parfaitement dégagées. La flagellation ne dura pas très longtemps, mais je peux vous dire que j’ai dansé jusqu’à même supplier qu’elle arrête. Quand elle m’a lâché, je me suis recroquevillé sur le lino en me frottant les cuisses.



- Je vais mettre le rôti au four et les patates à cuire. Tâche d’être sage, il y a des revues ici. Me montra-t-elle en me désignant un fauteuil et le porte revues en osier.

Sur le côté du mur, en face du vaisselier, il y avait une large ouverture, qu’on pouvait fermer d’un rideau en velours et qui donnait sur le petit couloir d’entrée. Dans celui-ci, il y avait une haute glace à côté d’un porte manteau. J’y allais et regardais en reflet l’arrière de mes cuisses. Elles étaient marquées de lignes désordonnées et quelques points un peu plus rouges sur les côtés, mais rien de bien méchant, d’ici deux ou trois heures tout aurait disparu. Je m’inquiétais de ça car il ne fallait pas que lundi au vestiaire du boulot, je me déshabille pour me mettre en bleu avec des marques apparentes.
Je me suis donc installé dans le fauteuil et le cuir froid m’était très agréable aux cuisses. J’ai feuilleté des revues en attendant que la dame se manifeste. Si la flagellation au martinet ne m’avait procuré aucun plaisir sur le coup, son souvenir encore chaud me titillait et je sentais sous le coton mon pénis gonfler délicieusement. Quand elle est venue dans la salle à manger c’était pour me faire dégager du fauteuil et me montrer un gros pouf de cuir. Elle à juste jeté un bref coup d’œil à la bosse de mon slip sans faire aucune remarque puis à ouvert le bas du vaisselier et m’a proposé un apéritif en énumérant ce qu’elle avait. Charmante attention, un petit réconfort bienvenue après la fessée et le martinet. Nous avons trinqué amicalement, mais je sentais toujours son autorité peser sur moi. Un peu plus tard nous sommes passés en cuisine et nous avons dégusté les betteraves, le rôti, les patates et des fruits au sirop.
Devinez qui devait se trapper la vaisselle ? Moi bien sûr ! J’ai remis le tablier et hop, à la plonge. C’était bien la première fois que je faisais la vaisselle avec plaisir parce que la dame me drivait, mais surtout parce que j’avais envie de l’être. Etre en petite tenue me donnais une agréable sensation de fragilité et ce coton blanc avait un parfum suranné qui me repoussait en arrière de quelques années. Il est à noté que depuis ce jour, j’ai toujours affilié les sous vêtements blancs à la fessée et bien entendu, j’en portais a chaque fois que je jouais.
Je commençais à faire la différence entre des rencontres furtives pour une fessée fast-food payante et la magie d’un jeu partagé et de s’y soumettre. Je n’en prenais pas encore toute la mesure, c’était bien trop nouveau pour moi, mais croyez que j’appréciais cette découverte.
Les assiettes et couverts, impeccables, mais le plat du four restait parait-il un petit quelque chose, mais vraiment petit, fallait presque une loupe. J’ai juste chambré un peu, faut pas déconner, je ne suis même pas certain que c’était d’aujourd’hui. La dame n’a pas du tout apprécié ma désinvolture, elle m’a collé au piquet les mains sur la tête en me disant qu’elle allait s’occuper de mes fesses très sérieusement ; une fessée déculottée, m’avait-elle précisé qu’elle m’administrerait après avoir fait le café.
Le piquet ce n’est pas génial, pour tout dire ça m’emmerde ! Par contre lorsqu’on est menacé d’une fessée déculottée, c’est beaucoup plus stimulant. Le nez au mur, j’entendais l’appareil moudre le grain puis son arrêt, ce qui signifiait que dans les étapes de préparation du café, il y en avait une en moins et cela m’approchait de l’exécution. Le robinet et l’eau qui coule dans le réservoir puis le compartiment filtre qu’on tasse un peu. La fessée devenait proche et l’érection tendait joliment mon slip. Toute nouvelle sensation pour moi, l’attente m’énervait d’impatience, je découvrais ce délicieux supplice. Le petit craquement de l’allumette et le gaz qui s’enflamme sous la cafetière. C’étaient les ultimes secondes. Je sentais mes bras et mes cuisses se couvrir d’une chair de poule. J’avais envie de cette fessée même si je n’étais pas certain de la supporter jusqu’au bout, tant pis, il fallait maintenant que ça tombe. J’ai senti dans mon dos qu’elle s’approchait, c’était délicieusement terrifiant ! Elle m’a approché de la chaise, s’est assise sans se presser, m’a regardé dans les yeux quelques instants puis a attrapé des deux côtés l’élastique de mon slip. Ce n’est pas par le froid que grelottait tout mon corps car le logement était suffisamment chauffé ; c’était quelque chose que je ne pouvais réellement définir, mais quelque chose de puissant. Etre novice et découvrir est un moment qu’il faut déguster car avec l’expérience, les sensations ne sont plus aussi surprenantes. Volontairement elle attendait avant de glisser mon slip vers le bas de mes jambes. Une belle pointe blanche désignant le plafond trahissait mon érection. J’avais un peu honte et cela me procurait en même temps un très fort plaisir. Une érection en tant que telle n’est pas embarrassante, ce n’était pas la première fois que j’étais ainsi devant une femme, mais aujourd’hui, tout était différent, ce n’était pas comme le peu de filles avec lesquelles j’avais un peu tripoté ou couché. Ce n’était pas une prostituée qui fessait parce ce ça faisait partie de son travail. Cette fois, la dame était une partenaire qui par consentement mutuel, me dominait et avait la totale disponibilité de mon être. Elle décidait de tout et menait si bien le jeu, que j’admettais même avoir mérité. Novice certes, mais sans doute prêt depuis longtemps.

Elle a ouvert large pour que mon sexe bandé n’accroche pas puis lentement à glissé le slip à mes genoux. Je me souviens très bien avoir fermé les yeux de bonheur. Tout devenait magique et même la pensé qu’il allait m’en cuire me ravissait.
Elle m’a basculé assez vigoureusement, certainement pour me faire comprendre l’intensité de ce qui allait suivre. Une fois en position, les claques sont immédiatement tombées.

- Je vais t’apprendre à te moquer de moi ! Avait-elle dit en préambule.

Une vraie fessée, une vraie de vraie ! Celle là je l’ai bien senti et je n’avais guère le loisir de compter, ça tombait dru comme un jour d’orage. Oubliée la petite fessée d’avant le repas, celle là était bien plus enragée et durait. Je serrais les dents pour ne pas crier, mais quand ça fait mal, il arrive un moment où on se lâche. D’abord on se plaint, on crie puis on implore.



Une fois les fesses bien claquées, j’ai mis un certain moment avant de me relever. Je pense que quelques frappes de plus auraient fini par me tirer des larmes. En me reculottant j’avais dans les yeux la révolte et le reproche qu’elle m’avait fait souffrir, mais curieusement, je ne formulais rien. Le fait de me soumettre et surtout de m’abandonner à la discipline de cette dame, me procurait un cocktail d’émotions contradictoires : régressives, humiliantes, douloureuses, révoltantes, justes, injustes, nouvelles, plaisantes, déplaisantes, mais d’une telle puissance, qu’elles me révélaient ce que j’étais au plus profond de moi-même. Ce que je dissimulais et refusait me submergeait et je sentais forcer en moi un homme qui réclamait sa part de moi parce qu’il était moi.
Elle a servit le café avec un air renfrogné en ne cessant de me culpabiliser. Pourtant je n’avais presque rien dit, juste un peu rigolé quand elle m’avait montré la minuscule tâche de brûlé sur le côté du plat et qu’elle en faisait tout un plat. D’accord j’avais reçu la fessée que je méritais, mais d’en rajouter me gonflait un peu et j’en soupirais en finissant mon café. Attitude qu’elle jugeât irrespectueuse et elle me le faisait savoir verbalement. Je ne l’écoutais plus, je n’avais plus envie de jouer, la dernière fessée avait marqué autant mes fesses que la fin du jeu.
Elle s’est levé et malgré mes molles protestations, je fus conduit à l’étage et poussé dans un réduit pauvrement éclairé par un vasistas. Elle me montrait dans le fond un coussin posé sur un tapis usé. Avant de refermer elle m’a dit de bien méditer mes insolences avant d’en recevoir une autre.
Je vous assure qu’une fois seul, l’unique chose que je méditais c’est le manque total d’envie d’en reprendre une. Les fesses pourtant posées sur un coussin, me lançaient encore un peu. Un cachot ou plutôt une toute petite pièce de couture qui servait à l’occasion de prison de fortune et qui avait certainement enfermé bien d’autres punis avant moi. Sur un épais plateau de bois patiné fixé au mur, trônait une machine à coudre et sur des étagères étaient des boîtes en carton ou de fer étiquetées : Boutons, fils, aiguilles, lacets, pièces, lampes, fusibles, vis, clous, outils etc. Elle n’avait pas fermé la porte à clef, je pouvais donc en sortir librement. J’ai hésité à le faire et lui dire que c’était suffisant, que j’avais ma dose et rentrer chez moi. Elle n’aurait pas fait d’histoire, nous avions passé un accord dans ce sens. Je regardais la lumière à travers la vitre du vasistas puis j’ai posé ma tête sur mes genoux. Bien au chaud et pas trop mal installé, j’ai du m’assoupir quelques minutes car je n’ai pas souvenir du temps réel que j’ai passé dans ce réduit. Je me souviens d’avoir sursauté en entendant la dame discuter avec quelqu’un en bas dans le couloir d’entrée. Je ne comprenais pas ce qui se racontait mais au bout d’un petit moment le silence est revenu. Mon esprit vagabondait et la fessée promise s’imposait de plus en plus dans cette errance. A cette échéance, l’excitation me gagnait et mon sexe se redressait. Le souvenir de la précédente, si douloureuse et humiliante fut-elle, devenait savoureux. Petit à petit, l’imagination, la pulsion et le désir me brûlait les trippes, ma condition de puni m’habillait comme un costume sur mesure même si celui si n’était qu’un deux pièces, maillot et slip.



Quand elle à ouvert et m’a tiré en dehors, j’étais prêt et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. La chaise de la cuisine était déjà en place, je savais ce qui m’attendait et je me laissais conduire docilement.
Slip aux chevilles et basculé rapidement sur ses grosses cuisses, j’ai reçu une dizaine de claques sur les fesses à la volée puis plus rien. Elle avait troussé mon maillot sur ma tête, sa main gauche courrait sur mon dos en malaxant ma peau assez rudement ou en la caressant tendrement avant de m’administrer une autre série qui n’était pas comptée d’avance. Quelques fois trois ou quatre, d’autres cinq ou six ou une dizaine et parfois une seule appliqué avec rudesse en m’arrachant un cri. De temps en temps, sa main passait sur ma hanche et cherchait mon bas ventre sans jamais y aller, juste rester dans un périmètre raisonnable. Je sentais tous le plaisir qu’elle avait d’avoir mon corps lui appartenir, sa respiration était longue. Je recevais des extraits de fessée à intervalles irréguliers, c’était comme un feu de paille qui s’embrase aussi vite qu’il s’éteint. Elle m’emportait dans une autre dimension, j’étais son jouet qui se plaisait de l’être et il n’est pas certain qu’à ce moment là, j’en avais même oublié mon nom. La douleur puis ses mains qui erraient sur mon corps selon ses envies se mélangeaient harmonieusement jusqu’à ce qu’elle sente par mes tremblements que j’étais presque à bout. Alors d’une main elle me claquait et de l’autre, la glissait dans mon entre jambe pour jouer avec mes testicules. Je n’avais plus aucune retenu, je jouissais sur ses cuisses avec une félicité que je n’avais jamais atteinte jusqu’à ce jour.
Heureux et bien plus que j’étais, confus aussi de l’avoir arrosé de mon sperme. Elle me relevait tendrement, elle me prenais comme un pantin et m’asseyait sur ses genoux en me collant la tête sur sa généreuse poitrine. Nous sommes restés ainsi quelques minutes sans un mot. Elle m’avait ouvert une porte, mais j’étais encore sur le seuil, il ne me restait plus qu’à faire le pas.

Après une rapide toilette, autour d’un café, nous avons longuement discuté. C’est aussi la première fois que je parlais franchement à quelqu’un de mes envies de punitions. Elle avait parfaitement compris que j’aimais être un grand garnement et être traité comme tel. A la question, si j’avais apprécié cette journée, je ne tarissais pas de satisfaction et me languissais déjà d’un nouveau rendez-vous.

Quand je vous disais que j’avais eut beaucoup de chance pour cette première vraie expérience de rencontrer la bonne personne, je ne fanfaronnais pas. Il est certain que cette dame n’avait pas hésité d’inviter un très jeune homme, c’est une opportunité qui ne se refuse pas car elle aimait jouer la gouvernante. Cependant, cette dame avait parfaitement saisis mon ignorance de débutant, mes doutes et n’avait pas profité de cette faiblesse ; elle avait partagé, m’avait dégrossi et un peu déculpabilisé. Elle m’avait fait pénétrer dans mon fantasme par la grande porte. Par cette dame, j’ai rapidement rencontré d’autres personnes, certes à différents niveaux, mais très souvent correctes. De connaissances en connaissances, j’ai suivit ma route. Bien entendu, à force de butiner à droite et gauche, on s’écarte parfois du bon chemin et des bonnes rencontres, mais dans l’ensemble, je m’en suis pas mal tiré.
Je goûte mon privilège si toutefois s’en est un, Je pense à toutes celles et ceux qui ont rencontré des gougnafiers ou pire des prédateurs. Ces gens de peu de scrupule qui ne pensent qu’à leur plaisir et assouvir leur pulsion sans partage et aucun respect de la personne. Je ne parle pas à la légère, je me suis aussi fait piéger. Je pense à toutes celles et ceux qui n’osent plus vivre leur fantasme ni même en parler parce qu’ils ont été foulé du pied à la porte d’entrée par des minables qui n’ont le titre d’être humains uniquement parce qu’ils marchent debout.
Il y a des sentiments fragiles, délicats et personnels qu’il ne faut pas brusquer et pas juger. Le fantasme de la fessée et tout l’éventail qui si rapporte, à partir du moment où il est vécu par des individus majeurs, consentants responsables et qui y trouvent plaisir, n’est pas un crime, ne dérange et n’est nuisible pour personne.


vendredi 15 novembre 2013

EN TOURNEE

Ben oui, c'est un truc qui se fait les tournées d'été. Y'en a c'est pour un journal, d'autres pour des œuvres caritatives, certains pour inviter à la littérature, quelques uns pour initier au multi-média et tous ont des beaux camions. Alors moi j'ai pensé à un petit salon fessée ambulant afin de faire découvrir le fantasme à l'aide de documents artistiques ou vidéo, carnet d'adresse des meilleurs blogs et sites et réserver dans le fond de la remorque un petit coin douillet pour le passage à la pratique entre adultes consentants.

Voilà !



AU PANIER 2








mardi 12 novembre 2013

LES MAILLES DU FILET

A la suite d'une lamentable erreur de manipulation, ce récit ainsi que ses commentaires ont été supprimés, je répare cette disparition en vous demandant de m'excuser.



Quand on a plus d’espace derrière que devant, qu’on à déjà beaucoup joué dans des rôles et des lieux différents, qu’on a revêtu un bon nombre de costumes, qu’on a reçu la fessée le plein de mains et d’instruments divers. Qu’on a essayé un grand nombre de postions les plus inattendues, qu’on a ouvert des portes annexes derrière lesquelles grinçaient les chaînes, on se dit que plus rien ne pourra à l’avenir étonner et que ce qui reste à faire ne sera qu’une agréable routine.




Il faisait gris et froid ce vendredi 25 janvier 2013 et pourtant je me devais d’enfourcher ma moto. Une amie de forum et d’irish coffee m’avait donné rendez-vous ce jour afin que je lui remette le lot qu’elle avait gagné en répondant à un petit rébus que j’avais publié sur le site fessée d’un monsieur. J’avais promis à la ou le gagnant un dessin original et donc je me devais d’honorer cette promesse.
Me voilà donc en selle me dirigeant vers une porte de paris où la belle m’attendait dans un café. Ce n’était pas le lieu habituel de nos rencontres Irish Coffee, cause qu’elle devait assurer la surveillance de travaux dans l’appartement de ses parents en congé pour l’occasion ; elle devait surtout refermer la porte après le départ des ouvriers.
Qu’importe le lieu, j’étais avant tout content de la voir, de lui remettre son lot et de déguster un bon Irish Coffee ensemble.

A 15 heures j’entrais dans la chaleur de l’établissement, elle m’attendait sagement à une table. Je me défaisais de mon lourd blouson d’hiver, m’installais et lui donnait le dessin original. Elle était ravie et prévoyait déjà qu’il rejoindrait en bonne place sa collection personnelle. Chaque de nos rencontres, nous avons toujours des tas de choses à nous dire souvent ponctuées de bonne blagues et de rires. De temps en temps, elle téléphonait à l’appartement en travaux pour savoir où les ouvriers en étaient. Le temps passait joyeusement, puis après un coup de téléphone, elle s’est levée en s’excusant de devoir s’absenter un petit moment pour fermer et récupérer les clefs de l’appartement car les ouvriers allaient quitter les lieux.
Elle me proposait de l’accompagner, l’appartement n’est à pas plus de deux rues d’où nous sommes. Je n’étais pas spécialement tenu par le temps, j’acceptais d’autant qu’un peu de marche au grand air me ferait du bien. Je laissais ma moto garée devant le café et nous voilà partis continuant à parler de choses et d’autres.
Nous entrons dans un bâtiment, constructions d’entre deux guerres qui avait fleuri la périphérie de la capitale. L’entrée et les couloirs sont spacieux à l’inverse des passages étriqués d’aujourd’hui. Nous nous tassons dans le réduit d’un ascenseur qui à trouvé une place dans un immeuble qui n’était pas prévu au départ pour le recevoir. Arrivée à l’étage, sur un palier aux murs clairs, elle ouvre une porte laquée et m’invite à pénétrer. Mon regard se fixe sur la moquette et mes bottes de moto. Elle me fait signe que ce n’est pas grave et m’attire dans une salle à manger meublée de bois vernis, de livres, de gravures et de souvenirs. Je perçois un mouvement vers une triple porte vitrée dont deux battants sont ouvert sur un petit salon. Je relève mon regard et découvre deux personnes qui me fixent en souriant et qui ne semblent pas du tout surpris de ma présence dans cet appartement. Je dévisage cette femme et cet homme pensant en premier que ce sont les parents de la belle… Non, quelque chose cloche, Elle m’a dit qu’ils n’étaient pas là et de plus, je connais ces deux personnes. La dame fut rencontrée d’abord virtuellement sur un site et ensuite d’avoir avec elle réellement dégusté une moule frite dans une brasserie spécialisée, et le monsieur qui n’est autre que le créateur du site et que j’avais rencontré à deux reprises, une première fois dans un salon moto, et la seconde dans un restaurant. Je ne comprends pas, que font-ils là ? Je me tourne vers la belle pour quémander d’une mimique un début d’explication, elle ne dit rien mais affiche un petit sourire espiègle. Je ressens comme une faiblesse intellectuelle, mes neurones paniquent et je ne contrôle pas du tout l’instant présent. Petit à petit, je commence à réaliser un peu que la dame et le monsieur ne sont pas là par hasard et que la belle, bien que simulant l’innocence, savait depuis le début qui nous, ou plutôt qui m’attendait dans cet appartement n’appartenant pas du tout à ses parents. Mes joues prennent de la chaleur, mes yeux cherchent quelque chose sans savoir vraiment quoi. J’ouvre la bouche en grand sans pouvoir aspirer l’air qui me manque. Si je réalise que je suis tombé dans les mailles d’un filet noué minutieusement, je suis totalement privé d’énergie pour m’en défaire. La surprise est tel un uppercut porté au visage, je suis K.O debout. Je sens une main sur mon épaule ; je me tourne, la belle m’annonce d’un ton jouissif qu’elle me laisse en bonne compagnie et sort de suite de l’appartement. Me voilà donc planté au milieu de cette salle à manger face à une dame et un homme qui s’illuminent d’un sourire satisfait. Une sueur froide perle à mon front, mon esprit est un foutoir indéchiffrable, mes neurones ne respectent plus les feux rouges et s’entrechoquent. Moi Mike, je ne suis plus qu’une pâle copie proche de se répandre sur la moquette. Ce qui était, il y a quelques minutes encore le chenapan number one, n’est maintenant qu’un personnage déconfit, piégé qui n’a pas eut le temps de recharger ses pistolets.



Je ne me souviens pas exactement de ce que je bafouillais, mais ces sons ne devaient plus avoir de logiques significations. La dame et l’homme m’invitent à entrer dans le petit salon. Je vais comme un automate, je ne suis maître de rien. Je suis convier à poser mon casque et mes gants sur l’assise d’un siège, ôter mon blouson et mes bottes. La dame me montre un sofa et me prie de m’y allonger sur le ventre. Je commence à faire la police et régler la circulation dans mon cerveau, je cherche une issue de secours, mais force est de constater que cet appartement n’en n’est pas équipé.
Que faire sinon d’obéir et m’étendre sur le sofa présenté ? La dame me baisse mon jeans à mi-cuisses et me présente sous les yeux un formulaire questions-réponses que j’avais rempli il y a quelques temps. C’était un questionnaire imaginé par le créateur du site, un jeu de mémoire. Le chenapan number one que j’étais avait donc répondu aux questions de la manière qui convient à son rang et qui apparemment ne plaisait pas au correcteur et à la correctrice ici présents. J’avais beau argumenter que le chenapan number one m’avait échappé avant d’entrer dans l’appartement et que c’était lui le vrai coupable, ma requête en défense fut rejetée.
La dame se chargeait donc ce vendredi 25 janvier de me refaire faire le devoir en oral. Chaque mauvaise réponse donnait droit à une série de claque sur mon postérieur encore couvert dignement de mon caleçon. Je ne me connaissais pas aussi mauvais ou alors c’était l’intimidation qui me bloquait. Très vite le caleçon ne fut qu’un souvenir et je me faisais copieusement claquer cul nu. Etrange sentiment d’impuissance et de gêne assortie au piment des séries de claques qui tombaient. Je piaillais, protestais un peu, rien à faire, il me fallait finir le questionnaire en recevant les fessées dues. Au final, la température de mon épiderme avait atteint plus du double de ce qui est défini comme la norme.




Ensuite, même pas une pause café, L’homme prenait le relais, ce que je trouvais parfaitement injuste vu qu’il est reconnu par tous, comme exclusivement un fesseur de femme. Aurais-je le droit à un traitement de défaveur ? Il me reproche quelques provocations sur son site dont je n’ai d’ailleurs aucun souvenir. Sa main tombe sur mon pauvre postérieur, je m’insurge, ça retombe, je capitule m’apercevant je ne suis pas en position de force.
Parait-il, d’après lui, que j’aurais également publié sur son site quelques dessins persifleurs… pourtant ce n’est pas mon genre et je le lui fais remarquer. Le martinet cingle ! hou ça fait mal et content de mes grimaces et mes plaintes, le monsieur me fait goûter à son deuxième martinet surement pour que je m’imprègne de la différence. C’est qu’il n’est pas novice le bonhomme et il sait mener la danse des lanières. Sous le feu du cuir, mes doigts se crispent sur les coussins et mes jambes battent la mesure. J’ai chaud, très chaud même… L’homme range enfin ses martinets, j’ai l’espoir d’une fin. Pure illusion, il sort de son sac une petite planchette à découper dont il manque une partie. Il me vante que ce fut sur les fesses d’une demoiselle qu’elle se brisa, mais que même amputée, elle restait très efficace. Je confirme ses dires, ça claque méchant et ça laisse une brûlure incandescente sur la peau. Houlalalala ! D’une main il me plaque sur le sofa et de l’autre il applique la planchette sur mes fesses par petites séries et si petites qu’elles soient je peux assurer qu’elles me paraissaient toujours trop longues. Je gesticule, tente des esquives, rien à faire, le bois s’applique toujours sur une de mes deux rondeurs enflammées.
La dame témoin de mon calvaire, s’inquiète de mon épiderme devenu bien rouge et marqué. Il faut reconnaitre là, la prévenance, la compassion et l’attendrissement d’une femme envers un malheureux martyr. Elle fait cesser le supplice, j’ai les fesses au dessus des braises.

La suite fut un doux moment car les mains expertes de la dame enduite de lait d’ânesse ont caressé délicatement mon épiderme meurtri, confortant, s’il était encore besoin de le dire, que chez toute femme il y à un sentiment maternel qui se manifeste à chaque fois qu’il est nécessaire. C’est un ultime moment de douceur après avoir été châtié ; quelques minutes où on est pardonné de tout.

Un peu plus tard, la belle est revenue et tous ensemble nous avons trinqué à la réussite de ce merveilleux et inoubliable traquenard.



Je tiens à remercier toutes les actrices et les acteurs qui ont élaboré avec subtilité ce piège. Je tiens à les remercier d’avoir grâce à elles et eux, passé un excellent moment, certes chaud et douloureux, mais cela ne retire rien, bien au contraire, au plaisir de cette surprenante et bonne expérience. Comme quoi, tant que nous n’avons pas franchi la ligne d’arrivée, nous avons encore à découvrir.


lundi 11 novembre 2013

CARTE BLANCHE à ESPIONNE

J'ouvre une rubrique "Carte Blanche" 
C'est Espionne qui l’inaugure par une fiction frémissante.




  Une fine pluie tombait sur Bolton, transformant les trottoirs en patinoire et mes Kickers en  aquarium. Je sentais presque une vie sous-marine s'y développer alors que je courais   derrière toi. Je courais, je courais et tu riais.  Tes cheveux roux s'élevaient en une crinière   électrique, tes boucles libérées scintillant de minuscules et innombrables gouttes de pluie. Une bouteille de Jack Daniel's à la main, que tu tenais toujours hors de ma portée. Je te criais des mots dans un anglais approximatif et tu riais. La moitié de ce que tu me disais m'était incompréhensible, et seul l'alcool nous donnait le pouvoir de nous comprendre, toi, l'étudiante anglaise de dix neuf ans à peine,  et moi, française de un an ton aînée, sans adresse fixe si ce n'est le monde,  exilée le temps d'une semaine par le premier vol Ryanair, avec juste un sac à  dos et une carte d'identité. 


 Il était si tard qu'il en était presque tôt et tu brillais sous les rayons de la lune qui baissait, tes joues blanches rosissant sous l'effort. Je te saisis par les hanches et te collai à  moi,  seins contre seins, nos lèvres se frôlant presque. Tu fis descendre la bouteille de JD lentement, jusqu'à ce qu'elle atteigne mes lèvres,  tes yeux transperçant les miens.  Je te désirais tant. Je basculai la tête en arrière et le liquide ambré coula dans ma gorge, me faisant tousser. Tu ris encore. 






 Le monde entier se floutait dans cette banlieue grise et tu étais la  seule silhouette à  se découper nettement dans la pénombre, devant les usines fermées et les terrains abandonnés. Un petit monde sans espérance, que nous transformions en terrain de jeu pour enfants bombardées trop vite dans le monde adulte. 



 Nous arrivâmes jusqu'à une cité universitaire, tu m'y fis entrer, en me faisant chut, un doigt sur tes lèvres. Je te suivis, mon cœur battant la chamade, gravit les escaliers. Nous pénétrâmes dans un couloir au sol recouvert de moquette, et je me laissai tomber dessus,  retenant mon rire. Tu secouas la tête, effrayée qu'on puisse nous surprendre. Mais mon corps bien trop alcoolisé  ne parvenait à se relever. Tu te penchas  en avant et tombas à  ton tour, le haut de ton corps reposant sur moi. Tu étais si belle,  avec tes yeux verts qui te mangeaient le visage et ta fossette qui s'enfonçait dans la joue droite. Nous rîmes toutes deux,  le genre de fou rire d'ivrogne, irrépressible et crétin que seules deux jeunes filles biens qui s'encanaillent peuvent partager. Ton front se posa contre le mien. Ton sourire s'envola et le moment passa. Nous nous relevâmes  en silence et marchâmes jusqu'à ta chambre.






 Tu dus t'y reprendre à plusieurs reprises pour ouvrir, la clef ne trouvant pas la serrure, mais nous fûmes bientôt à  l'abri des regards. Tu verrouillas  la porte, et j'aurais eu peur,  si seulement j'avais encore été capable de réfléchir convenablement. Je me surpris à  penser que j'aurais aimé  finir ainsi, ivre de désir, avec pour seul crime d'avoir suivi une inconnue dans la rue après une soirée dans un pub irlandais. 



 Tes doigts s'agitèrent sur ton iPod et la musique emplit la pièce. 

On s'allongea sur le lit. Avec hésitation,  ta main se glissa dans mon slim, cherchant mon sexe déjà trempé. J'imitais ton geste, et tu ne me repoussas pas. Tu m'enlevas mon sweat-shirt, puis ma chemise,  selon cette mode étrange sur les campus anglais que je m'étais empressée d'adopter, par souci de perfectionnisme et d'authenticité. Je t'imitais. Nos corps avides mais inexpérimentés réagissaient par mimétisme, nous nous découvrions mutuellement. Nos jeans glissèrent à  leur tour, et dans ce froid printemps anglais, nous nous rapprochâmes pour ensemble nous réchauffer. Je m'efforçais de recouvrir ton vaste corps, admirant tes courbes et tes rondeurs, me sentant si osseuse et dure en comparaison.     J'enviais tes kilos en trop,  me demandant comment ça serait,  là, maintenant, si nos corps se recouvraient mutuellement de cette chaleur que nous recherchions,  cette étreinte pachydermique pleinement satisfaisante que je rêvais de partager avec toi, alors que mon maigre corps me faisait l'effet d'un sextoy anorexique. 


 Les caresses s'enchaînèrent longtemps avant que nous ne libérâmes nos seins. Quand, enfin, nues, je m'allongeais sur toi, ton corps en demande exigeait de moi ce que je ne possédais pas. Je sentais ta volonté d'être pénétrée, possédée, dans ton inexpérience homosexuelle, et ta main guida la mienne jusqu'à ton sexe gluant. J'y insérais deux doigts, faisant des va-et-vient lents et réguliers, et tout ton corps se cambra. En même temps, je pris tes tétons entre mes dents, et tirait légèrement, provoquant des spasmes de plaisir dans ton bassin. Tu réagis en saisissant mes seins, en les malaxant et en les torturant entre tes mains, et ce fut à  mon tour de gémir, le visage tourné vers le plafond. Dans ton iPod, "Where is my mind" rugissait. 



 - Hurt me. Make me suffer. 



 J'avais bégayé ces mots, dans cette langue que je maîtrisais si mal,  ce qui t'avait tant plu au pub. Tu m'avais demandé où je dormais, je t'avais confié  mon intention de squatter la salle des arrivées à  l'aéroport jusqu'à ce que l'on me chasse - un hôtel était au-dessus de mes moyens. Te souvenais-tu de nos échanges essoufflés ? 






 Tu te redressas, hésitante mais excitée. 



 - Do you mean... 

 - Tie me up. And slap me. Do what you want with me. 


 J'en rêvais. Mais en serais-tu capable ? Je croisai ton regard et vis dans tes yeux verts une lueur sadique qui me fit frissonner. Je ne sais pas comment tu pus agir avec autant d'assurance, toi qui ne semblais pourtant pas initiée aux jeux interdits qui me hantaient. Lorsque tu m'attachas à la tringle à rideaux avec des soutiens-gorge, les bras écartés au-dessus de ma tête, je te regardai avec admiration, fierté. Pendant une heure,  tu me laissas là, à  me pincer, à  me mordre, à visiter mes cavités les plus intimes... Je n'étais que pure douleur et pur délice. Mon corps tremblant t'appartenait, et lorsque tu présentais à  ma bouche tes seins si blancs et si parfaits, je m'empressais de les prendre, de les lécher et de les mordiller jusqu'à ce que tu ordonnes d'une voix roque "Enough !". Alors je m'abandonnais à  la douleur que tu m'affligeais, simple pantin avide de sensations. Dans mon extase, je l'affirme, je ne savais plus à quel sein me vouer. 



 Lorsque je me retournai, tu crus que j'avais atteint mes limites, et je sentis ton appréhension. Je te présentai mes joues, et, tournant ma tête vers toi, j'indiquai le tas de fringues au sol. 



 - My belt. Spank me. Please.


 Je vis le coin de tes lèvres se relever en un sourire coquin, alors que tu te penchais pour saisir l'objet. Ma ceinture de cuir, objet souple et lourd, un peu trop masculin, qui me faisait fantasmer en secret. Tu la plias  en deux, et, me regardant droit dans les yeux, tu me demandas  si c'était bien ce que je voulais. J'acquiesçai. Le premier coup tomba et je serrai les fesses par réflexe, avant de les relâcher. Je fermai les yeux, me laissant aller à  la lente régularité des coups, mon esprit embrumé, ton corps pâle qui se reflétait dans la vitre de la fenêtre devant moi me semblant presque surréaliste... Je ne sus dire combien de temps cela dura. 


 - Do you love me? 

 - Yes. 
 - I am serious. Do you love me? 
 - Yes, yes!  I do. 
 - Will you come back?  Or will you forget me when you come back to France? 
 - I will come back.  I will come back as often as I can. And you can come to France too. 
 - You promise? 
 - Yes. 


 Chaque question était entrecoupée d'un coup sur mes fesses, mon dos, mes cuisses. Je promettais de tout mon cœur de vingt ans, j'y croyais, et tu demandais des preuves, tu exigeais tout cela en me meurtrissant la peau. Plus je souffrais, plus je t'aimais. 






 Nous nous réveillâmes dans les bras l'une de l'autre le lendemain, mon corps rendu sensible par les doux sévices infligés, ta peau si chaude et si douce, son petit goût fruité. Mais lorsque tu ouvris  les yeux, je vis passer une ombre de peur dans ton regard. 



 La déception m'envahit alors que tu me repoussais. Les souvenirs revenaient sûrement par vagues, mais tu les repoussais eux aussi,  prétendant ne pas te souvenir de mon identité, ou de ce que nous avions fait. Entre nous gisait la ceinture. Je tentais de te rassurer, mais tu ne voulais rien entendre, et mes explications bousculées un matin de gueule de bois n'auraient convaincu personne de toute manière. Ravalant mes sanglots, je me rhabillais et pris la fuite dans la matinée glacée. 



 Les années ont passé  et je me suis fixée quelque part dans le Sud de la France, bien loin de la pluie boltonienne et des rousses bien en chair qui m'ont toujours faite fantasmer. Parfois je repense à  toi. Comme je t'ai maudite  en te quittant. Comme j'ai chéri les quelques heures passées à  parcourir ta peau sucrée. Te souviens-tu, Amanda? Nous fûmes amantes d'une nuit, et depuis, je rêve de rencontrer une déesse telle que tu le restes dans mes souvenirs... Afin d'offrir mon cœur et mon corps à celle qui saura les garder.