Bonjour ou bonsoir.
J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !
Petits trucs
.
dimanche 29 décembre 2013
jeudi 26 décembre 2013
samedi 21 décembre 2013
DÉBOIRE AVEC MODÉRATION (1)
On raconte toujours le meilleur de nos expériences et
pourtant elles ne sont qu’une part du gâteau plus ou moins importante selon les
personnes. Pour celles et ceux qui sont en couple et qui vivent ensemble le
fantasme, ou celle est ceux qui ont une ou un partenaire régulier, il est
évidents que les déboires sont limités, mais pour qui butine de fleurs en
fleurs, il y a parfois des plantes qui n’ont pas le parfum de leur parure, qui
ont des épines à leur tige ou des carnivores qui vous vous mordent.
Le genre « Déboires » est vaste. Les plus
effrayants, lorsqu’on tombe sur des prédateurs ou des irresponsables. Les fâcheux
pour les rendez-vous où les protagonistes ne s’accordent pas. Les frustrants
quand les fessées sont ratées, décevantes ou sans saveur. Les agaçants quand
les lapins se succèdent où qu’il y a tromperie sur le sexe, mais il y a aussi,
les moments embarrassants, inattendus, angoissants qui après coup deviennent
une risible anecdote.
Justement, question situations loufoques et inopinées,
j’en ai quelques unes.
De connaissances en connaissances, je rencontrais dans le
milieu de la fessée assez de monde ce qui me permettait d’être rarement en
panne. Je ne me fidélisais nullement, j’allais suivant les propositions et mes
envies.
C’était dans les années 1982 et 83, j’avais 27 et 28 ans.
Un des fesseurs que je rencontrais épisodiquement, habitait dans une région
pétillante à deux heures de la capitale. Quand je me déplaçais, c’était pour un
week-end.
Il y avait un truc que j’adorais quand il faisait
beau ; l’homme m’emmenait par des routes traversant les vignobles dans un
petit coin tranquille pour m’administrer une fessée en plein air. Bien entendu,
je portais un petit short qui était pour lui comme pour moi la tenue de
circonstance. J’ai toujours, certainement par souvenirs et par fétichisme,
associé short ou culottes courtes à la fessée.
Mon fesseur garait l’automobile sur un bas coté de la
route et par un tracé peu emprunté, nous marchions une quarantaine de minutes
jusqu’en haut d’une colline qui offrait en son point culminant un joli panorama
sur la campagne et les vignobles. Là-haut se trouvais un gros bosquet d’arbres
et puisque je n’étais pas le premier qu’il conduisait en ces lieux pour une
fessée, l’homme laissait sur place un tabouret en fer dont les multiples
couches de peinture avaient rendu boudiné l’assise et les pieds.
C’était très excitant de marcher vers cet endroit sachant
ce qui m’attendait une fois arrivé. Chemin faisant il ne cessait de me titiller
par des « Avances plus vite ! » « Tu vas voir ce que tu vas
prendre ! » etc.
Question fessée, l’homme était plutôt rude, de me
provoquer et m’exciter ainsi me faisait bouillir et m’impatienter de la
vigoureuse fessée qu’il me flanquait cul nu en pleine nature. Je peux vous dire
que quand on redescendait de la colline, j’avais les fesses piquantes et bien
rouges. Rien à redire, quand la fessée était bien préparée, la sévérité me
procurait beaucoup de plaisir jusque parfois en jouir.
C’est justement un jour lorsque nous arrivions à la
voiture qu’une autre s’est stationnée juste derrière. Rien de bien grave, il me
fallait vite m’installer et nous aurions démarré sans même apercevoir le visage
de l’autre conducteur.
Mais voilà, tout ne se passe pas comme on l’imagine, car
la femme sortant de ce véhicule ne m’était pas du tout une inconnue et
m’interpellait. On entend dire souvent que le monde est petit, je l’affirme, il
l’est !
Cette dame n’était rien d’autre qu’une proche voisine de
la rue où j’habitais. Une veuve très alerte la soixantaine bien tassée que je
rencontrais souvent chez la libraire et qui discutait de littérature avec la
commerçante et quelques femmes amies, mais les bavardages ne concernaient pas
seulement les belles lettres, tous les petits potins étaient également au menu.
Que faisait-elle aussi loin de chez elle ? Elle
aurait d’ailleurs pu me poser la même question.
Cette dame était une photographe amatrice et plus
précisément dans la macro pour photographier des insectes. D’accord c’est
chouette la macro, mais les insectes de la région ne devaient pas être plus
intéressants qu’ailleurs, alors pourquoi avait-elle choisi de venir ici ?
Moi j’avais une bonne excuse, c’est quand même plus difficile de quêter des
fessées que des insectes qui eux, pullulent dans n’importe quel jardin, même
ceux de la région Parisienne.
En tant ordinaire,
cette rencontre n’aurait été qu’une agréable ou banale formalité, mais en ce
jour, c’était bien différent car le petit short de sport très vintage que je portais
était certes sexy, mais très court et ne dissimulait évidement pas toutes les
rougeurs de la fessée récemment reçue. A l’arrière, le plus haut de mes cuisses
présentait des traces bien visibles et si explicites qu’elles ne pouvaient
laisser de doute sur leur provenance.
Pas le temps d’ouvrir la portière, de m’asseoir puis de
refermer à son nez. De toute façon cela aurait été pure impolitesse et pas
forcement une bonne stratégie. Je me suis collée les fesses sur l’aille de la
voiture, j’ai placé mes mains de chaque côté pour camoufler au mieux. J’avais
le visage incendié et cela devait se voir.
J’espérais un rapide échange de « bonjour » et
quelques banalités sur le beau temps ; que non, la dame très contente de
rencontrer un voisin, commençait à me déballer son matériel photographique et
m’expliquer la technique de la macro, me montrait son dernier flash annulaire
et ses objectifs spéciaux. Moi je restais collé à l’aile de la voiture en
hochant la tête faussement admiratif. Mon fesseur qui s’était installé au
volant, était spectateur privilégié de mon embarras et se retenait pour ne pas
éclater de rire.
Le pire fut quand elle me pria de venir avec elle dans
les herbes afin de me faire une démonstration. Mon visage devait passer par
toutes les teintes comprises entre le blanc blafard d’un cadavre et le rouge
d’un gros coup de soleil, un caméléon en aurait été jaloux. Je ne savais plus
quoi faire, si je décollais de mon poste, c’était foutu, les marques qui
dépassaient du short ne pouvaient pas passer inaperçues d’autant que ce fesseur
m’en avait flanqué une salée. J’ignorais ce que la dame en aurait réellement pensé,
mais pour moi il était certain que dans les tous prochains jours je faisais la
une des petits potins de la librairie et bien au-delà après. Peut-être même
aurait-elle laissé tomber les insectes et imprimer sa pellicule de mon portrait
postérieur pour présenter des preuves. Je me voyais déjà rentrer le dimanche
soir, vite emballer mes affaires et quitter clandestinement mon studio la nuit
pour ne plus jamais remettre les pieds dans ce quartier ou bien me pendre, avec
plus de trois mètres de plafond, il y avait largement de quoi. Solution
radicale, mais je préférais quand même qu’il en soit autrement. Il était donc
hors de question que je bouge d’un seul millimètre, je restais donc incurablement
le fessier plaqué à la carrosserie en secouant bêtement la tête de façon
négative malgré sa gentille insistance de m’initier quelques minutes à la macro.
Inutile de préciser que la dame commençait à s’étonner de mon attitude
empêtrée.
C’est mon fesseur qui m’a sauvé in-extremis de la pire dégringolade
dans le puits de la honte. A la fenêtre, il a dit à la dame que nous étions attendus
et donc que nous ne pouvions pas nous attarder.
Je ne sais pas ce que la veuve a spéculé, mais plus tard,
à chaque fois que je la croisais, me saluant, elle me gratifiait toujours d’un
petit sourire énigmatique un brin moqueur. Enfin moi je l’interprétais ainsi
parce que j’avais toujours un doute, peut-être qu’en fin de compte, ce n’était
rien d’autre qu’un sourire amical.
NOËL 1
Bientôt les petits chaussons au pied du sapin seront garnis en espérant pour toutes et tous que vos souhaits seront au rendez-vous.
Peter Pan m'a envoyé deux dessins de Noël, je le remercie de l'attention et sur ce post je les publie.
Nous ne sommes pas encore le 25 décembre, si d'aventure des artistes se sentent inspirés, je me ferai un plaisir d'ajouter à ce post leurs œuvres.
Peter Pan m'a envoyé deux dessins de Noël, je le remercie de l'attention et sur ce post je les publie.
Nous ne sommes pas encore le 25 décembre, si d'aventure des artistes se sentent inspirés, je me ferai un plaisir d'ajouter à ce post leurs œuvres.
Et voilà un envoie d'Ellie. Plein de bonne idées, à vous de bricoler maintenant en évitant de vous taper les doigts avec le marteau, ce n'est pas pratique de manger des huîtres avec une grosse poupée à la main.
Un autre dessin de Peter Pan
lundi 16 décembre 2013
PADDLE
Parmi les
nombreux instruments utilisés dans le fantasme de la fessée, il y a le Paddle
qui en traduction française veut dire « Rame »
Le nom donné
n’est pas un hasard car l’instrument ressemble à une petite rame et peut-être
même, à son origine, avant d’être réduite à un instrument de main, des fessées
furent administrées avec de vraies pagaies.
C’est
surtout aux états unis que le paddle fut utilisé pour la fessée domestique et
scolaire.
Pour ce qui
est du fantasme de la fessée entre adultes consentants, le paddle est un des accessoires
fantasmé et utilisé. L’objet peut être très simple, il est généralement en bois
façonné d’un manche prolongé d’une planchette un peu plus large d’une longueur variable.
L’instrument est parfois percé de trous pour une question d’aérodynamisme.
Comme tous les instruments relatifs aux fantasmes et au fétichisme, les
amatrices et amateurs en fabriquent de personnels en bois plus ou moins
précieux et en y ajoutant multiples décorations.
L’efficacité
de cet instrument est redoutable et il n’est point besoin d’user de force pour
que son impact soit douloureux. Au même titre que tous les instruments utilisé
pour la fessée, il est recommandé de s’en servir avec modération, car un paddle
manié avec vigueur peut faire très très mal et laisser ses empreintes sur la
peau pendant plusieurs jours voir jusqu’à deux semaines dans les cas de
sévérité excessive.
Comme les
limites sont différentes selon les individus c’est à chacune et chacun de
clairement les définir.
Ceci dit, si
l’instrument est employé de façon raisonnable en parfait accord avec les
souhaits des protagonistes, les amatrices et amateurs y trouvent du plaisir,
soit dans l’appréhension, soit dans l’application et c’est bien là le but
recherché.
mardi 10 décembre 2013
VHS-HS
VHS
Il y a peu j’ai retrouvé deux petites cassettes de film
au format mini DV. Elles avaient filmé quelques uns de mes jeux avec un
partenaire qui jouait le rôle de professeur d’Espagnol. Bien piètre élève que
je fus car de cette langue je n’ai rien mémorisée, mais qu’importe, c’était au
moins un bon prétexte pour que le professeur me punisse parce que tel était le
scénario de nos rencontres.
Parfois la caméra était posée sur un pied, d’autre fois
un témoin la tenait.
Aujourd’hui, petit
inconvénient de taille, je n’ai plus de caméra pour visionner ce genre de
cassettes car j’avais dans l’espoir d’en tirer quelques photos grâce à un
convertisseur branché sur mon ordinateur.
Un peu plus tard, un ami m’a prêté le matériel et j’ai pu
regarder les films. Déception, les cassettes sont restées longtemps dans une
boite dans un placard, les images ont perdues de la netteté et les couleurs ont
virées. J’ai tenté d’en extraire quelques vues, mais autant dire que ce n’est
pas très propre. Mon idée était d’illustrer sur le blog des fictions ou des
témoignages d’expériences, cela changerait un peu des dessins.
J’ai hésité avant de virer ces photos à la corbeille de
l’ordinateur, puis j’ai fini par les garder en argumentant qu’au moins, même de
mauvaise qualité, elles étaient un témoignage visuel authentique.
Un homme possédait également des films concernant mes
jeux, j’avais rencontré ce dernier au cours d’une petite fête organisé chez des
fesseurs. Cet homme, jeune à l’époque d’une quarantaine d’années, était grand
amateur de films, mais dédaignait, à part quelques uns, ceux du commerce. Il
préférait se régaler de scène qu’il savait parfaitement réelles, alors il
filmait pour son compte et m’avait demandé si cela me dérangeait pas, de temps
en temps, d’enregistrer mes fessées en m’assurant que ces films étaient pour sa
collection personnelle et en aucun cas seraient copiés, diffusés ou vendus. Cet
homme faisait partie d’un cercle de fesseurs dont certains étaient mes
partenaires et ceux là m’assuraient de son honnêteté.
Je dois avouer que l’idée d’être puni devant une caméra
m’excitait, comme d’ailleurs tout ce qu’on me proposait de nouveau, je donnais
donc mon accord.
Je me souviens de son imposante caméra où on introduisait
une grosse cassette VHS et de la batterie qu’il portait en bandoulière quand il
n’y avait pas de possibilité d’alimentation électrique directe. A l’époque ce
genre de matériel devait coûter un bras. Il fut présent assez souvent et quand
ils nous invitaient chez lui pour l’apéritif, il nous montrait ce qu’il avait
filmé. L’homme faisait un tri à l’aide un magnétoscope à double cassette, il
copiait sur la seconde bande vierge seulement les séquences qui
l’intéressaient. Il n’était ni fesseur ni fessé et prenait son plaisir qu’à
regarder des scènes de punitions en live ou à l’écran. Ses prises de vue était
cadrées serrées pour ne jamais apercevoir le visage du fesseur ou du fessé.
J’avais quelque part son numéro de téléphone, mais
fallait-il encore que je remue pas mal de mon bordel pour retrouver les vieux
carnets. En tout cas, cette recherche m’a permis de mettre un peu d’ordre
(provisoire) dans mon foutoir et j’ai fini par dénicher le numéro.
Le temps a passé depuis notre première rencontre qui doit
d’après mes calculs, se situer dans les années 1978 ou 79. Relation qui s’est
achevé en 1985.
Cet homme habitait-il au même endroit, n’avait-il pas
changé de numéro et était-il encore en vie ? La seule façon de le savoir
était de composer le numéro et c’est ce que j’ai fait. Une voix masculine a
répondu sans garantie que ce soit bien lui. Ne connaissant que son prénom, je
l’ai appelé ainsi. Il fut d’abord étonné et un peu distant et méfiant, mais
répondait par l’affirmative. Je me suis alors présenté en relatant quelques
souvenirs et lui communiquant la raison de mon appel.
Il y a quelques jours, sur une place devant le café tabac
d’une bourgade de banlieue, nous nous sommes retrouvés, l’homme avait beaucoup
vieillit et moi aussi d’un identique nombre d’années, parait que c’est logique…
Nous n’avons ni l’un ni l’autre longtemps hésité avant de formellement nous reconnaître.
Ouvrant le coffre de son automobile il m’a donné une
caisse en carton contenant huit cassettes de 120 minutes étiquetées des dates
correspondantes à nos rencontres de l’époque. Toutes les scènes n’étaient pas
avec moi et donc il me fallait trier, m’a-t-il prévenu. Il à ajouté que les
cassettes étaient vieilles et usées d’avoir été visionnées et que depuis des
années, elles étaient remisées dans sa cave.
Nous avons à une table longtemps discuté et surtout bien
rigolé en relatant quelques chauds souvenirs ou cocasses anecdotes.
Une fois de retour chez moi, j’ai branché mon vieux
magnétoscope sur le convertisseur et j’ai visionné les films. Pour reconnaître les extraits où je figurais, ce ne fut pas trop difficile, mais les images
étaient bien plus altérées que celles de mes cassettes mini DV.
Petit pincement au cœur de me voir à l’écran recevoir des
fessées en tout genre. Un replay poussiéreux qui m’entraînait vers des années
que je ne pourrai plus revivre, mais juste remiser un peu rafraîchies dans ma
petite bibliothèque secrète.
Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai regardé que deux
cassettes et je ne sais ce que je vais pouvoir tirer de ces bandes, les
premiers essais sont plutôt médiocres voir désastreux. Les retouches avec un
logiciel ne donnent pas grand-chose si ce n’est parfois de faire pire que
l’original.
On verra ce qu’il en sera au final et si c’est vraiment
de trop mauvaise qualité, je reprends mon crayon et mes feutres pour illustrer
les fictions ou les récits de mes petites expériences.
Bon, qu’est-ce qu’il y a à la télé ce soir ?
mardi 3 décembre 2013
MANIERE DE... (1)
Si on met de
côté la fessée « Fast-food », il y a dans les relations et les jeux
de ce large fantasme plusieurs étapes ; au minimum : un avant, un
pendant et un après. Chacune et chacun aura ses préférences ou trouvera dans
telle ou telle autre étape des émotions plus fortes et des plaisirs plus
subtils. Aujourd’hui, je m’intéresse à l’avant fessée. Il est évident que dans
cet avant, il est de multiples passages et j’en ai choisi deux parmi tant d’autres.
Le carnet de
punition est un accessoire assez fréquent dans les relations de discipline
domestique et bien entendu, du même genre d’accessoire lorsqu’il s’agit d’un
carnet de notes dans les jeux dit « scolaires ».
Le carnet n’’est
juste qu’un contenant, mais c’est l’importance de ce qui est noté sur les pages
qui va engendrer punition ou pas.
Que l’échéance
soit inscrite sur un calendrier ou simplement que le carnet soit présenté à la
demande, définie un moment particulier.
L’instant où
le contenu est disséqué méticuleusement, commenté et agrémenté de remarques
plus où moins explicites, est un temps terriblement angoissant.
Rien n’est
laissé au hasard et il est peu probable d’échapper à la sanction. Comment l’esprit
imagine l’avenir, comment le corps frémis de crainte ou de désir, comment prétexter
mille excuses plus ou moins convaincantes ? C’est un moment de bascule ou rien n’est
certain pas plus qu’incertain… Punition il y aura, mais à quel niveau d’intensité ?
Contestation il y aura, mais y aura-t-il concertation ? Utilisera-t-elle
ou utilisera-t-il un instrument ? Va-t-elle ou va-t-il remettre à plus
tard la fessée méritée ?
Le doute est
bien la première réponse à toutes ces questions. On ne sait rien parce que la décision
n’est pas notre et c’est justement cette ignorance qui donne toute la dimension
de ce moment. Il y a dans ces minutes un trouble déconcertant, éprouvant, effrayant
et excitant. C’est quelque chose d’impalpable dont le bouillonnement intérieur
transperce à peine notre enveloppe. Il y a quelque chose de magique dans cet
espace temps qui ne peut être mesuré.
Il y a
aussi, parmi les étapes de l’avant fessée, celle où la sanction est établie,
mais son exécution promise plus tard à un moment déterminée. C’est terrible de
voir les aiguilles de la pendule lentement cliquer les secondes, les minutes et
les heures qui approchent chaque fois d’un peu l’échéance.
Terrible certes,
mais la fièvre, si elle flambe d’appréhension, elle est aussi perlée d’envie qui comme la marée, va et vient
selon l’émotion qui prend le dessus. Méthode machiavélique qui donne le temps
aux sentiments contradictoires de tourbillonner dans la tête sans trouver de
terminus. C’est du longuement mijoté pour que le goût du plaisir assaisonne
lentement la sauce.
mardi 26 novembre 2013
IL VINT, SAINT, DES CENDRES
Il vint, saint, des cendres
Qu’étais-je ce jour là ? Peut-être un des bibelots
de porcelaine sur le buffet.
Ou bien la vieille bougie fichée depuis des années sur le
même chandelier.
Qu’importe ce que je fus, de verre, de bois ou de cire,
je te voyais.
Du clair à l’obscure, de noir et de blanc aussi tranché
qu’un damier.
Posée sur le canapé vêtue de courbes aguichantes, tu
l’attendais.
Cambrés, torsadés comme un nu bleu d’Henri Matisse, mais
sans le bleu.
Dans l’âtre les cendres étaient froides, tes reins, tes
fesses frissonnaient.
Il ne pouvait pas oublier, d’une main fébrile ta lettre
écrite d’un aveu.
Une longueur de temps interminable, tes doigts énervés
sur ton sexe.
En chaleur tu chuchotais réclamante… Un bruit, un souffle
et enfin.
Une lueur entre les chenets, il vint tenant dans la main
ton texte.
Il s’approcha l’œil malicieux saupoudré de brillant, il
était presque matin.
De sa hotte d’osier, sans papier cadeau il te présentait
ton jouet.
Lentement ton ventre à épousé l’assise, tout ton corps à
vibré.
Dans la clarté
blanche traversant le givre des vitres, tu te cambrais.
De ta plume tu l’avais sollicité, prié ; l’homme ne
pouvait se dérober.
Cheveux en bataille, un peu se pousser pour lui laisser
une place.
Sur ces genoux tu t’imposais ; ton séant pâle en œuvre exposée.
Point de mot, la parole était inutile, le verbe aurait
trompé la grâce.
Audacieuse friponne, charmante polissonne, les dés
étaient jetés.
Panache souple de cuir, ses doigts étranglaient le bois
du manche.
Les lanières ont d’abord caressé ta peau avant de plus
fort l’épouser.
Un soupir, presque un gémissement, un petit cri comme une
revanche.
Deux demies lunes provocantes à la pleine figée dans un
ciel gelé.
En ces nuits d’hiver, le rouge n’est qu’une ombre un peu
plus sombre.
L’aquarelle à égaré son arc en ciel pour mouiller du
blanc au gris.
En éventail les traits de cuir, il ne veut, tu ne veux
compter le nombre.
Tu te loves, te trémousses et glousses du plaisir
attendu, du plaisir pris.
A l’entrecuisse, le pli humide, tu trembles, les derniers
coups, le cuir s’affole.
Presque le silence, je n’entends plus que ton souffle et
battre ton cœur.
Il semble chercher, un siège, un meuble pour y poser le
jouet, il rigole.
Entre tes cuisses, il le glisse doucement sans oser plus,
juste un peu farceur.
Savais-tu la belle que j’étais là quelque part objet en
cette sainte nuit ?
Savais-tu la belle, que voyeur de ton bonheur, en ces
lignes j’ai écrit ?
mardi 19 novembre 2013
MERCI MADAME
Je n’ai jamais relaté cette histoire alors que j’ai
témoigné de bien d’autres anecdotes. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs.
J’ai souvent commencé mon histoire de fessé par la suivante ou celle d’après. Je
pense que c’est comme la première fille avec qui on fait l’amour, c’est un
moment à jamais gravé mais il reste intime et on parle plus des suivantes que
de la première. Peut-être parce qu’elle nous parait sacrée. Pour la première
vraie rencontre fessée, en ce qui me concerne c’est un peu pareil. Sans doute y
a-t-il une certaine pudeur ou peut-être protéger ce trésor dans mon petit coffre
à bijoux. Pourquoi aujourd’hui ? Peut-être parce que c’est sur mon blog à
moi et que j’aurais l’impression de préserver cette petite histoire dans mon
périmètre. J’ai passé du temps à dépoussiérer ce souvenir et tenter de le
retraduire comme je l’avais vécu et comme je le ressens encore aujourd’hui.
Beaucoup de brouillon pour en arriver à un récit qui n’a pourtant pas la juste
dimension de ce moment. Je crois que je n’arriverai pas et donc je vous livre
ainsi cette expérience comme suit.
Une fois mon service rendu à la nation, j’étais enfin
devenu un homme ; du moins c’est ce qu’on disait à l’époque. Il était
grand temps de s’occuper de vivre son fantasme autrement qu’en envoyant la
monnaie. De petites revues en petites revues, d’annonces en annonces, j’avais
enfin réussi à recevoir une réponse satisfaisante et non marchande. Une
fesseuse me donnait rendez-vous dans un café parisien. Imaginez la chance car
jusqu’à ce jour, toutes les réponses que j’avais reçues et qui me proposaient
la fessée gracieusement, étaient rédigé par des hommes. Ne croyez pas que
j’étais sectaire, recevoir la fessée par un homme m’excitait aussi, mais
j’hésitais, j’avais l’idée fixe qu’une femme ce serait mieux pour une première
vraie expérience.
Ce rendez-vous était avant tout la découverte de l’un et
l’autre, il en était convenu ainsi et que cela n’irait peut-être jamais au-delà
dans le futur s’il n’y avait pas d’atomes crochus.
J’étais en avance, je m’installais à une table,
commandais un café et posait bien en évidence l’officiel des spectacles de la
semaine dernière, c’était ainsi que nous avions défini le repérage. Si les jours
précédents j’en étais plus qu’émoustillé, le jour J, j’avais grandement perdu
de ma superbe. Pour tout dire, j’angoissais, je paniquais et je me demandais ce
que j’allais bien pouvoir dire à cette femme quand elle se présenterait. C’est
facile d’écrire des bafouilles, mais c’est beaucoup moins aisé de redire les
mêmes choses de vive voix. La fessée m’excitait, mais ce fantasme me pesait
psychologiquement, je ne l’acceptais que du bout des doigts et cela me rendait
très timide, peu sûr de moi, méfiant et très anxieux. Des tas de questions à la
con se bousculaient dans ma tête. Vais-je lui plaire ? Que va-t-elle
penser ? Est-elle une simple curieuse qui va se pointer juste pour se
payer ma tronche ? Ne suis-je pas trop moche ? Est-ce que je suis
bien fringué ? Bien coiffés ? Mes ongles propres ? Peut-être que
je la connais au boulot ou qu’elle habite près chez moi et qu’elle va tout
raconter au voisins, mes potes, ma famille ? Etc. Bref je n’avais pas ma
gueule décontractée des grands jours.
Quand un autre officiel des spectacles de la même semaine
s’est posé sur la table, je crois qu’un instant j’ai perdu le son et l’image.
Devant moi était une femme qui m’a d’abord demandé si j’étais bien moi. Je ne
me souviens pas avoir répondu en faisant fonctionner mes cordes vocales, mais
simplement d’un signe de tête affirmatif. Unique réconfort, c’est qu’elle
m’était inconnue, c’était déjà une bonne chose. Elle s’est assise et à commandé
une bière. Je ne m’attendais pas à voir une jeunette, elle n’avait pas caché sa
cinquantaine dans nos correspondances. Question physique, elle n’avait rien
précisé et je découvrais une femme bien portante de partout surtout de la
poitrine et du bassin. Vu l’épaisseur de ses bras, en toute logique on devait
bien sentir quand elle claquait le fessier.
Pour le moment, à part cette contemplation, on n’était
encore loin de la fessée. Elle me regardait en souriant puis à dit que j’étais
bien jeune. De mon côté, je ne lui avais pas non plus caché que je n’avais pas
encore 21 ans. Elle s’amusait de me voir regarder partout autour de nous et de
mon visage effrayé du moindre regard porté de notre côté. A l’inverse, cette
dame n’était pas à son coup d’essai car elle ne reflétait aucune appréhension
et parlait sans accroche.
- Tu es grand mais une fois déculotté je suis certaine
que tu fais plus petit. M’a-t-elle dit sans chuchoter et affichant un large
sourire.
Je me suis tassé sur la banquette, mon visage me piquait
de partout et je devais être écarlate. Je ne savais plus où me mettre et la
seule chose que je lorgnais était la sortie. Ce rendez-vous que j’avais
pourtant accepté et dont je rêvais depuis un bon moment, me paraissait plus
insurmontable que d’aborder une prostituée qui avait été jusqu’à maintenant mes
uniques expériences. Avec une prostituée, même si ce n’étais pour moi pas
facile, on négociait avec une personne dont le métier était le sexe et qui ne
s’étonnait guère des demandes très variées des clients. Aujourd’hui, pour la
première fois j’étais face à une personne ordinaire, une passante, une mère,
une crémière, une mamie, une employée de bureau, bref une madame comme on en
voit partout. Elle se rendait compte de mon embarras et n’a pas insisté. Elle a
tranquillement fini sa bière en silence, a honoré la note puis m’a proposé
d’aller faire un tour. J’ai accepté parce que je n’avais sans doute pas d’autre
réponse à lui formuler et que j’étais pressé de sortir de cette brasserie où il
me semblait que tous les clients me dévisageaient.
Nous sommes allés jusqu’au square au milieu du boulevard.
Elle à choisi un banc et nous nous sommes installés. Au grand air je me sentais
un peu mieux et je dois dire que cette dame avait les mots pour faire descendre
ma température et ma tension. Elle me parlait gentiment en usant de propos choisis
et rassurants. Elle avait très bien compris que j’étais un novice plein
d’incertitudes. Doucement et surtout avec patience, elle me faisait parler de
moi puis de ce qui me poussait vers ce fantasme, ce qui me ferait plaisir et
petit à petit je me confiais non sans éprouver toujours une certaine gêne tant
que j’en fumais cigarette sur cigarette. Je n’ai aucun doute là-dessus, ce jour
je suis tombé sur quelqu’un de bien qui ne s’est pas énervé, qui n’était pas
pressée, qui ne m’a pas brusqué et qui a pris le temps de me décrisper et
cerner ma personnalité. Sur ce banc nous sommes restés un bon moment et
pourtant il ne faisait pas très chaud. Cette première entrevue fut très
productive puisque nous étions d’accord pour une autre rencontre et celle-ci
serait enfin pour s’amuser.
Mais avant, pour bien nous mettre d’accord sur les désirs
de chacun, nous avions encore échangé quelques courriers. Je n’étais pas très
exigeant, j’avais certes des idées, mais sans doutes beaucoup trop et pas dans
le bon ordre. Faut-il adjoindre que j’évitais d’en parler, alors je me laissais
plutôt porter par les siennes.
J’étais prévenu, une fois chez elle, c’était la patronne
et je devais me plier et filer droit. La discipline ce n’était pas mon fort et
d’imaginer que quelqu’un pouvait me driver me faisait bander. Elle m’avait
demandé de porter des sous vêtements blancs car elle disait aimer les garçons
ainsi. Je n’en avais plus beaucoup, mais il m’en restait, alors va pour le
blanc.
Plus le jour du rendez-vous approchait, plus j’étais crispé.
C’était assez confus, parfois je me réjouissais, d’autres j’angoissais au point
même d’abandonner. Ce rendez-vous me paraissait complètement fou et absurde et
pourtant pour solliciter la même chose, j’avais abordé des prostituées qui
avaient été pour le moins décevantes et au plus désastreuses ; sauf une,
mais c’était bien loin de l’hexagone. Le simple fait que cette fois j’avais à
faire à une personne ordinaire m’inquiétait parce que pour moi, contrairement
aux prostituées qui gagnaient leur vie en exécutant ce que les clients
demandaient, une personne normale ne pouvait aimer donner des fessées.
Complètement ridicule, j’en conviens, mais comme je me considérais anormal
d’aimer recevoir des fessées, il était logique que celles ou ceux qui les
administrent le soient tout autant.
C’est sans doute de me persuader que je n’aurais plus
jamais d’autre occasion comme celle là qui m’a convaincu d’aller jusqu’au bout.
Lorsque ce samedi matin j’ai fermé la porte de mon petit studio pour me rendre
chez la dame, mon cœur battait fort et bien plus, quand je suis arrivé à 10H30
devant le portillon de son petit jardinet qui séparait la demeure du trottoir.
Un coup de clochette, elle est sortie et m’a entrainé chez elle. Petite maison
à deux niveaux en crépis gris couvert d’un toit deux pentes comme l’était la
plupart des pavillons en périphérie de la capitale. Ainsi qu’elle l’avait dit,
elle a de suite pris les commandes ; elle m’a fait déchausser et filer des
savates en faux cuir qui avaient largement fait leur temps. Je sentais chez
cette dame un désir d’autorité, mais rien de plus car je n’étais pas du tout
imprégné de la subtilité du jeu. Je ne sais pas si c’était la tension nerveuse,
mais l’attitude que cette dame patronnesse avait envers moi m’amusait et je
devais me retenir pour ne pas rire. J’étais un peu absent, j’étais pour le
moment plus témoin qu’acteur. Je crois que j’étais curieux de ce que je
découvrais n’ayant jamais eut l’occasion avant d’avoir un vrai rendez-vous pour
jouer à la fessée. Assez rapidement mon appréhension disparaissait et mon attitude
devenait aussi naturelle que si j’avais simplement été invité à déjeuner chez
une lointaine tante. Je me sentais bien comme si l’intérieur de ce pavillon
était isolé du reste du monde et quoi que ce soit qui allait s’y dérouler, n’existerait
pour personne d’autre que la dame et moi.
- Nous allons préparer le repas de midi. M’a-t-elle
annoncé.
A coté du réfrigérateur, d’une paterne elle à décroché un
petit tablier avec des pommes rouges imprimées et me l’a tendu. J’ai passé le
haut autour de mon cou, elle m’a retenu de suite.
- Enlèves ton pull, ta chemise et ton pantalon d’abord,
je ne veux pas que tu les souilles.
J’ai ressenti comme un poids qui me tombait sur les épaules
et une chaleur qui me flambait les joues. Je suis resté planté à la regarder
interrogatif. Elle m’a répété son exigence d’un ton plus sec. Je ne savais pas
quoi faire et je restais planté bêtement la bouche ouverte et muette. De son
index elle m’a montré quelque chose derrière moi. Je me retournais et
découvrais un bon martinet accroché à un clou entre le calendrier et une
armoire en formica gris.
- Je peux t’activer à obéir ! A-t-elle dit d’un ton
qui ne laissait aucun doute si je n’obtempérais pas.
J’ai ôté mon pull, ma chemise et mon pantalon, j’étais un
peu gêné, mais j’obéissais sans vraiment réfléchir. Avant de me redonner le
tablier, elle à fait plusieurs fois le tour de ma personne. Elle me contemplait
en s’illuminant d’un large sourire.
- Chez moi pour les garçons, slip et maillot c’est la
tenue ! Affirmait-elle. Tu es un peu grand, mais sinon tu es très bien.
Maintenant c’est moi la patronne et je te conseille de ne pas l’oublier si tu
ne veux pas être puni ! A-t-elle ajouté d’un ton volontairement sec.
Je m’apercevais très rapidement que le fait d’être en
petite tenue rendait vulnérable et m’imposait bien plus l’autorité de la dame ;
c’était de sa part prémédité et réfléchi. Je me sentais donc un peu diminué, mais
cela ne me déplaisait pas. Elle à pris mes effets et les a remisé dans la salle
à manger sur l’assise d’une chaise en paille. Pendant ce temps j’ai vite enfilé
le tablier et noué comme je le pouvais dans mon dos ; plutôt amusant,
comme si ce simple petit tablier pouvait m’habiller dignement.
D’un profond tiroir en bas du meuble, elle à sorti une
dizaine de pomme de terre qu’elle à posé sur le formica de la table puis un
petit couteau du tiroir.
Je dois avouer qu’éplucher ces légumes avec un couteau ce
n’était pas dans mes habitudes car chez moi j’avais un économe bien plus
pratique. Je n’étais pas dupe, elle avait bien préparé son coup et je me
doutais que si je n’épluchais pas bien, j’allais entendre parler du pays. Quand je me
suis installé à la table, je ressentais d’agréables frissons. Cette dame avait habilement
introduit le débutant que j’étais dans son jeu et en quelques minutes avait
fait de moi un complice. J’étais impressionné par la force qu’elle dégageait
qui n’était pas brutale, mais simplement bien posée et qui avait rapidement
pris l’ascendant sur moi.
Je m’appliquais à faire du mieux que je pouvais, mais
quand on n’a aucune expérience on a beau faire, ce n’est pas terrible. A la
deuxième patate elle s’est campé de l’autre côté de la table, les deux mains
sur les hanches en regardant mon travail les sourcils froncés.
- On ne t’a jamais montré comment on épluchait des pommes
de terre correctement ? A-t-elle balancé.
J’étais bien obligé d’admettre mon ignorance. Elle m’a
pris le couteau des mains et en quelques secondes de démonstration, a fini la patate
que j’avais à peine commencée. Rien à dire, la comparaison était flagrante.
- Voilà comment tu dois faire, pas de gâchis chez moi. Me
montrait-elle ses belles épluchures toutes fines. Gare à toi si tu continues
ton massacre ! A-t-elle menacé.
Je ne vous dis pas l’effet que cet ultimatum m’a fait.
Mon corps tout entier à frissonné, non de crainte mais d’un plaisant
chatouillement à la fois brulant et frileux. Pourtant, dans cette réaction je
ne ressentais aucune envie d’être puni mais simplement l’excitation d’une
possible exécution.
Il est évident que je ne rivalisais pas avec la dame en
ce qui concerne la finesse des épluchures et jetant un œil, elle m’a dit
qu’elle finissait de beurrer le rôti et qu’elle allait s’occuper de mon cas.
Mes mains tremblaient, des tas de choses étranges me traversaient l’esprit.
J’étais en bascule, en équilibre instable, je ne savais plus si je voulais
vraiment ou non. Je ne maîtrisais plus le temps qui s’écoulait, je n’étais pas
mort, mais pas vivant non plus. La dernière vraie et bonne fessée remontait à
quelques mois, mais les conditions dans ce bordel d’Amérique du sud étaient
complètement différentes et moins infantilisantes.
J’avais presque 21 ans, je me sentais ridicule,
complètement à côté de mes pompes et curieusement je ne faisais rien. Je
restais sur ma chaise en regardant mes mains qui n’assuraient plus rien si ce
n’est tenir un couteau inutile et une pomme de terre à moitié pelée.
Elle a posé le plat à côté de l’évier, est venu à moi,
j’ai lâché le couteau, la pomme de terre et je me suis essuyé rapidement les
mains sur le torchon qu’elle me tendait. Ensuite, elle m’a vigoureusement redressé
et mis de côté, à déplacé la chaise, s’est assise, m’a tiré par un bras pour
m’obliger à me courber sur ses larges et confortables cuisses. Je n’ai même pas
résisté, en fait je ne déchiffrais plus rien, j’étais tout mou si ce n’est que
je bandais sans aucune sensation d’excitation.
Derrière, le tablier était ouvert et donc je n’avais que
le slip qui n’était certainement pas une réelle protection d’autant qu’il ne
couvrait pas la totalité des fesses et qu’il pouvait être aisément baissé. Pour
cette première petite fessée, elle m’a laissé ma dignité.
A la première claque j’ai sursauté en serrant les dents,
ensuite, ce fut un déluge, je m’agitais sur ses genoux les mains crispés sur
les pieds de la chaise. La fessée n’a pas durée longtemps, moins d’une minute,
mais elle fut intense et bien claquante. Autant dire que J’étais soulagé quand
ce fut terminé. Je me suis relevé un peu hébété et piteux de ce qui venait de
m’arriver.
La dame à replacé la chaise et m’a montré les patates à
finir. Je me suis assis sur le formica tiède, j’avais les fesses qui me
piquaient, je ne disais rien, mon cerveau rattrapait gentiment son retard et je
commençais à réaliser ce qui venait de se produire. Je me suis remis au
travail, la dame avait allumé le four et en attendant qu’il soit à température,
coupait des betteraves pour en faire une entrée.
C’est une fois que j’avais achevé d’éplucher les patates
qu’elle est revenu contrôler. Il y avait du progrès, mais c’était encore trop épais
me reprochait-elle. Elle a rouvert le gros tiroir et a ressortie une pomme de
terre en me donnant une dernière chance de me rattraper.
Tu parles, j’avais beau faire du léger mais ce maudit
couteau ne suivait pas toujours ce que je lui commandais et même si le résultat
était plutôt satisfaisant, il ne plaisait toujours pas à la dame. Elle à
décroché le martinet. Cette fois j’ai frissonné mais de peur ; il y avait
un bon moment que je n’avais plus reçu de martinet et à cette époque passée je
détestais ça. Bien joli de se masturber en imaginant une correction au
martinet, mais c’est autre chose que de la prendre en vrai. Je me suis levé en
secouant la tête négativement pour lui signifier ma réprobation. Pourtant plus
petite que moi, cette femme en imposait et devant elle je ne me sentais pas de
taille. Elle m’a défait du tablier et m’a entrainé dans la salle à manger. Bien
que je traînais les pieds, elle avait assez de vigueur pour me contraindre.
- Je vais t’apprendre à bien travailler ! A force tu
vas comprendre ! Criait-elle.
Houlala, je ne me souvenais plus de la morsure des
lanières sur les cuisses et je peux vous assurer que ce rappel fut cuisant et
pas plaisant du tout, mais bizarrement, j’avais en moi quelque chose qui me
poussait à ne pas m’enfuir et subir jusqu’au bout. Elle me tenait d’un poignet
et me faisait tourner dans l’espace entre la belle table vernis et la fenêtre
au dessus d’un radiateur en fonte. Elle savait y faire, ce n’était pas une apprentie
et de me répéter entre deux séries de coups, que c’était bien pratique la
petite culotte car les cuisses étaient parfaitement dégagées. La flagellation
ne dura pas très longtemps, mais je peux vous dire que j’ai dansé jusqu’à même
supplier qu’elle arrête. Quand elle m’a lâché, je me suis recroquevillé sur le
lino en me frottant les cuisses.
- Je vais mettre le rôti au four et les patates à cuire.
Tâche d’être sage, il y a des revues ici. Me montra-t-elle en me désignant un
fauteuil et le porte revues en osier.
Sur le côté du mur, en face du vaisselier, il y avait une
large ouverture, qu’on pouvait fermer d’un rideau en velours et qui donnait sur
le petit couloir d’entrée. Dans celui-ci, il y avait une haute glace à côté
d’un porte manteau. J’y allais et regardais en reflet l’arrière de mes cuisses.
Elles étaient marquées de lignes désordonnées et quelques points un peu plus
rouges sur les côtés, mais rien de bien méchant, d’ici deux ou trois heures
tout aurait disparu. Je m’inquiétais de ça car il ne fallait pas que lundi au
vestiaire du boulot, je me déshabille pour me mettre en bleu avec des marques
apparentes.
Je me suis donc installé dans le fauteuil et le cuir
froid m’était très agréable aux cuisses. J’ai feuilleté des revues en attendant
que la dame se manifeste. Si la flagellation au martinet ne m’avait procuré
aucun plaisir sur le coup, son souvenir encore chaud me titillait et je sentais
sous le coton mon pénis gonfler délicieusement. Quand elle est venue dans la
salle à manger c’était pour me faire dégager du fauteuil et me montrer un gros
pouf de cuir. Elle à juste jeté un bref coup d’œil à la bosse de mon slip sans
faire aucune remarque puis à ouvert le bas du vaisselier et m’a proposé un
apéritif en énumérant ce qu’elle avait. Charmante attention, un petit réconfort
bienvenue après la fessée et le martinet. Nous avons trinqué amicalement, mais
je sentais toujours son autorité peser sur moi. Un peu plus tard nous sommes
passés en cuisine et nous avons dégusté les betteraves, le rôti, les patates et
des fruits au sirop.
Devinez qui devait se trapper la vaisselle ? Moi
bien sûr ! J’ai remis le tablier et hop, à la plonge. C’était bien la
première fois que je faisais la vaisselle avec plaisir parce que la dame me
drivait, mais surtout parce que j’avais envie de l’être. Etre en petite tenue
me donnais une agréable sensation de fragilité et ce coton blanc avait un parfum
suranné qui me repoussait en arrière de quelques années. Il est à noté que
depuis ce jour, j’ai toujours affilié les sous vêtements blancs à la fessée et
bien entendu, j’en portais a chaque fois que je jouais.
Je commençais à faire la différence entre des rencontres
furtives pour une fessée fast-food payante et la magie d’un jeu partagé et de
s’y soumettre. Je n’en prenais pas encore toute la mesure, c’était bien trop
nouveau pour moi, mais croyez que j’appréciais cette découverte.
Les assiettes et couverts, impeccables, mais le plat du
four restait parait-il un petit quelque chose, mais vraiment petit, fallait
presque une loupe. J’ai juste chambré un peu, faut pas déconner, je ne suis
même pas certain que c’était d’aujourd’hui. La dame n’a pas du tout apprécié ma
désinvolture, elle m’a collé au piquet les mains sur la tête en me disant
qu’elle allait s’occuper de mes fesses très sérieusement ; une fessée
déculottée, m’avait-elle précisé qu’elle m’administrerait après avoir fait le
café.
Le piquet ce n’est pas génial, pour tout dire ça
m’emmerde ! Par contre lorsqu’on est menacé d’une fessée déculottée, c’est
beaucoup plus stimulant. Le nez au mur, j’entendais l’appareil moudre le grain
puis son arrêt, ce qui signifiait que dans les étapes de préparation du café,
il y en avait une en moins et cela m’approchait de l’exécution. Le robinet et l’eau
qui coule dans le réservoir puis le compartiment filtre qu’on tasse un peu. La
fessée devenait proche et l’érection tendait joliment mon slip. Toute nouvelle
sensation pour moi, l’attente m’énervait d’impatience, je découvrais ce
délicieux supplice. Le petit craquement de l’allumette et le gaz qui s’enflamme
sous la cafetière. C’étaient les ultimes secondes. Je sentais mes bras et mes
cuisses se couvrir d’une chair de poule. J’avais envie de cette fessée même si
je n’étais pas certain de la supporter jusqu’au bout, tant pis, il fallait
maintenant que ça tombe. J’ai senti dans mon dos qu’elle s’approchait, c’était
délicieusement terrifiant ! Elle m’a approché de la chaise, s’est assise
sans se presser, m’a regardé dans les yeux quelques instants puis a attrapé des
deux côtés l’élastique de mon slip. Ce n’est pas par le froid que grelottait
tout mon corps car le logement était suffisamment chauffé ; c’était
quelque chose que je ne pouvais réellement définir, mais quelque chose de
puissant. Etre novice et découvrir est un moment qu’il faut déguster car avec
l’expérience, les sensations ne sont plus aussi surprenantes. Volontairement
elle attendait avant de glisser mon slip vers le bas de mes jambes. Une belle
pointe blanche désignant le plafond trahissait mon érection. J’avais un peu
honte et cela me procurait en même temps un très fort plaisir. Une érection en
tant que telle n’est pas embarrassante, ce n’était pas la première fois que
j’étais ainsi devant une femme, mais aujourd’hui, tout était différent, ce n’était
pas comme le peu de filles avec lesquelles j’avais un peu tripoté ou couché. Ce
n’était pas une prostituée qui fessait parce ce ça faisait partie de son travail.
Cette fois, la dame était une partenaire qui par consentement mutuel, me
dominait et avait la totale disponibilité de mon être. Elle décidait de tout et
menait si bien le jeu, que j’admettais même avoir mérité. Novice certes, mais
sans doute prêt depuis longtemps.
Elle a ouvert large pour que mon sexe bandé n’accroche
pas puis lentement à glissé le slip à mes genoux. Je me souviens très bien
avoir fermé les yeux de bonheur. Tout devenait magique et même la pensé qu’il
allait m’en cuire me ravissait.
Elle m’a basculé assez vigoureusement, certainement pour
me faire comprendre l’intensité de ce qui allait suivre. Une fois en position,
les claques sont immédiatement tombées.
- Je vais t’apprendre à te moquer de moi !
Avait-elle dit en préambule.
Une vraie fessée, une vraie de vraie ! Celle là je
l’ai bien senti et je n’avais guère le loisir de compter, ça tombait dru comme
un jour d’orage. Oubliée la petite fessée d’avant le repas, celle là était bien
plus enragée et durait. Je serrais les dents pour ne pas crier, mais quand ça
fait mal, il arrive un moment où on se lâche. D’abord on se plaint, on crie
puis on implore.
Une fois les fesses bien claquées, j’ai mis un certain
moment avant de me relever. Je pense que quelques frappes de plus auraient fini
par me tirer des larmes. En me reculottant j’avais dans les yeux la révolte et
le reproche qu’elle m’avait fait souffrir, mais curieusement, je ne formulais
rien. Le fait de me soumettre et surtout de m’abandonner à la discipline de
cette dame, me procurait un cocktail d’émotions contradictoires :
régressives, humiliantes, douloureuses, révoltantes, justes, injustes,
nouvelles, plaisantes, déplaisantes, mais d’une telle puissance, qu’elles me
révélaient ce que j’étais au plus profond de moi-même. Ce que je dissimulais et
refusait me submergeait et je sentais forcer en moi un homme qui réclamait sa
part de moi parce qu’il était moi.
Elle a servit le café avec un air renfrogné en ne cessant
de me culpabiliser. Pourtant je n’avais presque rien dit, juste un peu rigolé
quand elle m’avait montré la minuscule tâche de brûlé sur le côté du plat et qu’elle
en faisait tout un plat. D’accord j’avais reçu la fessée que je méritais, mais
d’en rajouter me gonflait un peu et j’en soupirais en finissant mon café.
Attitude qu’elle jugeât irrespectueuse et elle me le faisait savoir
verbalement. Je ne l’écoutais plus, je n’avais plus envie de jouer, la dernière
fessée avait marqué autant mes fesses que la fin du jeu.
Elle s’est levé et malgré mes molles protestations, je
fus conduit à l’étage et poussé dans un réduit pauvrement éclairé par un
vasistas. Elle me montrait dans le fond un coussin posé sur un tapis usé. Avant
de refermer elle m’a dit de bien méditer mes insolences avant d’en recevoir une
autre.
Je vous assure qu’une fois seul, l’unique chose que je
méditais c’est le manque total d’envie d’en reprendre une. Les fesses pourtant
posées sur un coussin, me lançaient encore un peu. Un cachot ou plutôt une
toute petite pièce de couture qui servait à l’occasion de prison de fortune et
qui avait certainement enfermé bien d’autres punis avant moi. Sur un épais
plateau de bois patiné fixé au mur, trônait une machine à coudre et sur des
étagères étaient des boîtes en carton ou de fer étiquetées : Boutons,
fils, aiguilles, lacets, pièces, lampes, fusibles, vis, clous, outils etc. Elle
n’avait pas fermé la porte à clef, je pouvais donc en sortir librement. J’ai
hésité à le faire et lui dire que c’était suffisant, que j’avais ma dose et
rentrer chez moi. Elle n’aurait pas fait d’histoire, nous avions passé un accord
dans ce sens. Je regardais la lumière à travers la vitre du vasistas puis j’ai
posé ma tête sur mes genoux. Bien au chaud et pas trop mal installé, j’ai du
m’assoupir quelques minutes car je n’ai pas souvenir du temps réel que j’ai
passé dans ce réduit. Je me souviens d’avoir sursauté en entendant la dame
discuter avec quelqu’un en bas dans le couloir d’entrée. Je ne comprenais pas
ce qui se racontait mais au bout d’un petit moment le silence est revenu. Mon
esprit vagabondait et la fessée promise s’imposait de plus en plus dans cette
errance. A cette échéance, l’excitation me gagnait et mon sexe se redressait.
Le souvenir de la précédente, si douloureuse et humiliante fut-elle, devenait
savoureux. Petit à petit, l’imagination, la pulsion et le désir me brûlait les
trippes, ma condition de puni m’habillait comme un costume sur mesure même si
celui si n’était qu’un deux pièces, maillot et slip.
Quand elle à ouvert et m’a tiré en dehors, j’étais prêt
et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. La chaise de la cuisine
était déjà en place, je savais ce qui m’attendait et je me laissais conduire
docilement.
Slip aux chevilles et basculé rapidement sur ses grosses
cuisses, j’ai reçu une dizaine de claques sur les fesses à la volée puis plus
rien. Elle avait troussé mon maillot sur ma tête, sa main gauche courrait sur
mon dos en malaxant ma peau assez rudement ou en la caressant tendrement avant
de m’administrer une autre série qui n’était pas comptée d’avance. Quelques
fois trois ou quatre, d’autres cinq ou six ou une dizaine et parfois une seule
appliqué avec rudesse en m’arrachant un cri. De temps en temps, sa main passait
sur ma hanche et cherchait mon bas ventre sans jamais y aller, juste rester
dans un périmètre raisonnable. Je sentais tous le plaisir qu’elle avait d’avoir
mon corps lui appartenir, sa respiration était longue. Je recevais des extraits
de fessée à intervalles irréguliers, c’était comme un feu de paille qui
s’embrase aussi vite qu’il s’éteint. Elle m’emportait dans une autre dimension,
j’étais son jouet qui se plaisait de l’être et il n’est pas certain qu’à ce
moment là, j’en avais même oublié mon nom. La douleur puis ses mains qui
erraient sur mon corps selon ses envies se mélangeaient harmonieusement jusqu’à
ce qu’elle sente par mes tremblements que j’étais presque à bout. Alors d’une
main elle me claquait et de l’autre, la glissait dans mon entre jambe pour
jouer avec mes testicules. Je n’avais plus aucune retenu, je jouissais sur ses
cuisses avec une félicité que je n’avais jamais atteinte jusqu’à ce jour.
Heureux et bien plus que j’étais, confus aussi de l’avoir
arrosé de mon sperme. Elle me relevait tendrement, elle me prenais comme un
pantin et m’asseyait sur ses genoux en me collant la tête sur sa généreuse
poitrine. Nous sommes restés ainsi quelques minutes sans un mot. Elle m’avait
ouvert une porte, mais j’étais encore sur le seuil, il ne me restait plus qu’à
faire le pas.
Après une rapide toilette, autour d’un café, nous avons
longuement discuté. C’est aussi la première fois que je parlais franchement à
quelqu’un de mes envies de punitions. Elle avait parfaitement compris que
j’aimais être un grand garnement et être traité comme tel. A la question, si
j’avais apprécié cette journée, je ne tarissais pas de satisfaction et me
languissais déjà d’un nouveau rendez-vous.
Quand je vous disais que j’avais eut beaucoup de chance
pour cette première vraie expérience de rencontrer la bonne personne, je ne
fanfaronnais pas. Il est certain que cette dame n’avait pas hésité d’inviter un
très jeune homme, c’est une opportunité qui ne se refuse pas car elle aimait
jouer la gouvernante. Cependant, cette dame avait parfaitement saisis mon
ignorance de débutant, mes doutes et n’avait pas profité de cette faiblesse ;
elle avait partagé, m’avait dégrossi et un peu déculpabilisé. Elle m’avait fait
pénétrer dans mon fantasme par la grande porte. Par cette dame, j’ai rapidement
rencontré d’autres personnes, certes à différents niveaux, mais très souvent
correctes. De connaissances en connaissances, j’ai suivit ma route. Bien
entendu, à force de butiner à droite et gauche, on s’écarte parfois du bon
chemin et des bonnes rencontres, mais dans l’ensemble, je m’en suis pas mal
tiré.
Je goûte mon privilège si toutefois s’en est un, Je pense
à toutes celles et ceux qui ont rencontré des gougnafiers ou pire des
prédateurs. Ces gens de peu de scrupule qui ne pensent qu’à leur plaisir et
assouvir leur pulsion sans partage et aucun respect de la personne. Je ne parle
pas à la légère, je me suis aussi fait piéger. Je pense à toutes celles et ceux
qui n’osent plus vivre leur fantasme ni même en parler parce qu’ils ont été
foulé du pied à la porte d’entrée par des minables qui n’ont le titre d’être
humains uniquement parce qu’ils marchent debout.
Il y a des sentiments fragiles, délicats et personnels
qu’il ne faut pas brusquer et pas juger. Le fantasme de la fessée et tout
l’éventail qui si rapporte, à partir du moment où il est vécu par des individus
majeurs, consentants responsables et qui y trouvent plaisir, n’est pas un crime,
ne dérange et n’est nuisible pour personne.
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