Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


.

jeudi 26 septembre 2013

PIM PAM POUM ( The Katzenjammer Kids)

Certaines et certains comme moi, se souviennent et lisent encore peut-être aujourd’hui les planches de PIM PAM POUM.



Pourquoi donc je parle de cette BD sur mon blog ?
Bonne question ! Tout d’abord parce que c’est une BD qui avait contribué à mettre du sourire et même de la franche rigolade dans ma jeunesse. Certes ce n’était pas l’unique BD à me procurer de la joie, mais PIM PAM POUM avait quelque chose de particulier et je pense que cette particularité rendait la BD différente en a grandement assuré le succès. Si vous avez lu ces aventures, vous avez comme moi, constaté qu’un bon nombre de petites histoires se terminent par une bonne fessée. Bien entendu, ça ne masque en aucun cas les gags, c’est juste que c’est un ingrédient final qui ajoute du piment. Dans ma jeunesse, cela me faisait rire et je n’ai pas souvenir que cette particularité engendrait autre chose.


Comment ne pas dans mon blog, réserver un peu de place pour une BD qui faisait la part belle à la fessée ? Je ne sais si son auteur avait conscience que cela émoustillerait quelques lectrices et quelques lecteurs… Mais je pose quand même la question. Est-ce cet ingrédient répressif, éducatif, punitif qui à alimenté le succès et la longévité de cette BD ?

Je pense aussi que les personnages de Pam et de Poum se rapprochaient plus de ce qu’on était ou de ce qu’on imaginait être. Des vrais forbans qui n’hésitent pas à provoquer l’autorité. Cela changeait des autres BD où les héros enfants étaient plutôt dans la bonne morale.

Commençons par le début :

Il est dit que PIM PAM POUM serait une des BD les plus anciennes. Possible, tout dépend de ce qu’on entend par BD. Mais il est vrai, que son premier auteur avait certainement pour la première fois imagé des sons. Je peux me tromper, mais je crois que c’est lui qui à notifié le premier un ronflement par le dessin d’une scie coupant une bûche  C’est peut-être pour cela, entre autre, qu’on considère PIM PAM POUM comme une des premières BD moderne.

Cette BD à été créée par Rudolph Dirks en décembre 1897 à partir d’une série de comics strips de William Randolph Hearst. La BD fut publiée dans « The Américan Humorist » Qui était un supplément du dimanche du « New-York journal ». Cela ne s’appelait pas PIM PAM POUM mais « The Katzenjammer kids ». Petite recherche pour traduire et je découvre que « Katzenjammer » est un terme Allemand qui veut dire une migraine due à l’alcool, autrement dit « gueule de bois ».



Au début, il n’y a que trois personnage principaux : Tante Pim (Mama) et deux gamins espiègles, Pam et Poum ( Hantz et Fritz) Au long des premières petites histoires, la pauvre tante Pim doit supporter les facéties des deux gamins gourmands et voleurs des pâtisseries faîtes par leur tante. 
En 1902, apparaît le personnage du Capitaine (The Captain) qui donnera un coup de main à tante Pim pour driver Pam et Poum. En 1905 apparaît l’astronome ( (Der inspector), qui joue le rôle d’un fonctionnaire de l’éducation scolaire. Lui aussi mettra la main à la pâte pour essayer de faire marcher droit les deux gamins. Peine perdue, les deux garnements  sont indécrottables et malgré les nombreuses fessées qu’ils reçoivent et même les récompenses, rien ne pourra les corrompre et les détourner de commettre des bêtises.



En 1912 Rudolph Dirks quitte le New-York journal et s’en suivra un procès entre le dessinateur et la publication pour définir qui est le vrai propriétaire de la série. La justice coupera la poire en deux en déclarant propriétaire des personnages, Rudolph Dirks et le journal et ajoutera pour ce dernier qu’il est l’unique propriétaire du titre de la série.
Le New-York Journal poursuit donc la série sous le crayon de Knerr. Quand à Rudolph Dirks, il poursuit également la série, mais dans le New-York Wold en changeant bien entendu le titre qui devient « Hans and Fritz » puis plus tard « The Captain and the kids » Rudolph Dirks reste fidèle à la série d’origine avec les mêmes cinq personnages principaux jusqu’en 1958. Ensuite, c’est John Dirks son fils qui prend la relève.


Pour ce qui est de « The Katzenjammer kids » le titre change avant 1920 pour devenir « The Shenenigan Kids » En 1936 apparait Miss Ross (Miss twiddle) ainsi que Rudolphe et sa soeur Léna ; un jeune garçon BCBG et une petite fille modèle.



C’est après l’apparition de ces nouveaux personnages que les aventures vont se dérouler sur une île tropicale un peu étrange. L’île de Bongo et la série n’en déménagera plus. Sur cette île est un roi dont je ne me souviens pas du nom, si toutefois il en a un. Ce monarque plutôt flémard est un bon compagnon du Capitaine et de l’Astronome. Il y a aussi Makoko, un enfant natif de l’île, très malin et qui maîtrise l’art du camouflage. Il est complice d’une cigogne et joue des tours pendables à Pam et Poum.




Sur l'île de Bongo se trouve une faune et un certain nombres d'habitants assez loufoques, mais parfaitement en accord avec la série.





D’autres dessinateurs ont pris le relais, Harnold Knerr fut remplacé par Doc Winner en 1949, lui-même remplacé par Joe Musial en 1956, ensuite ce fut Mike Senich puis, Hy Eisman.
D’autres publications ont imprimé la BD sous différents titres et c’est la version de Harold Knerr qui aura la faveur en Europe. « Les garnements » dans le journal Bravo. « Capitaine Fouchtroff » dans Junior. « Pim Pam Poum » dans le journal de Mickey et sous le titre original « the Katzenjammer Kids » dans Charlie mensuel.





Pim Pam Poum  est une série célèbre publiée dans beaucoup de pays.














Et même jusqu'à en faire une comédie musicale.




En 1961, les éditions Lug incorpore dans la bande les personnages de Pipo et de Concombre. Pour ma part, je trouve les deux derniers arrivés hétéroclites, mais c’est un avis qui n’engage que moi.



En 2013, cette BD fête ses 116 ans et c’est, je crois, un record pour une série BD qui fut et est toujours publiée.

mardi 17 septembre 2013

AU DELÀ DU FLEUVE




L’homme au boutons doré m’avait mis en garde de ne pas sortir des clous, mais que voulez-vous, le feu qui me dévorait était si brûlant.
Je me suis enfoncé dans la ville sombre vers l’autre bout, celui qui ouvre sur la campagne.


Marcher sur les pavés me paraissait plus pénible que d’habitude, était-ce la nuit qui les rendait plus rétifs à mes pas, dérangé dans leur sommeil, ou étaient-ils complices de la meute qui allait bientôt renifler ma trace ?


Au dessus de la ville, le dragon pointait sa queue vers l’obscur ; il donnait l’alerte. Comme le vent glacé de Décembre, la peur transperçait l’épaisse laine qui me couvrait, mais cette fois je ne rentrerai pas, je n’abandonnerai pas !


Chaque passage, chaque voûte, chaque ombre était un piège, ils pouvaient être n’importe où, même dissimulés dans le filet d’eau de la fontaine. Je glissais sur les murs, je me faufilais derrière les piliers mélangeant mon ombre aux leurs.

Le souffle court, j’haletais sans avoir couru un seul mètre. Je les entendais, ils criaient, ils tapaient de leurs gourdins sur les gouttières. Le chahut enragé et assourdissant d’invectives me parvenait de partout rebondissant sur les façades et s’infiltrant dans les ruelles.

J’étais presque au bout, quelques pas encore et enfin toucher le métal froid et rugueux de la grille. De l’autre côté, la campagne. Elle était vaste, tordue, feuillue, sinueuse, vallonnée et mouillé du fleuve. La nuit la rendait encore plus austère. Profondeurs interdites, on s’y égare, disaient-ils aux enfants ; on n’en revient jamais effrayaient-ils.


Je sautais le fer torsadé ; derrière les hurlements de la meute et le luisant de leurs baves engluait la nuit. J’allais droit devant moi ignorant les ronces qui retenaient le bas de mon pantalon et me griffaient les chevilles. Je traversais le fleuve, c’était lui l’ultime limite, ils ne le franchiront pas, ils craignaient tellement l’autre rive. Ils redoutaient ce qu’ils ignoraient, ils ignoraient ce qui n’était pas écrit.
Trempé jusqu’au nombril, je m’accrochais aux branches, mes pieds glissaient sur la boue de la berge inconnue. Hissé au plat, à genoux, je me retournais une dernière fois vers la ville, j’apercevais les torches de la meute de l’autre côté, étirées à l’envers dans le courant du fleuve. Ils vociféraient, invoquaient mille démons, leurs feux se noyaient.



J’étais maintenant orphelin, j’étais dorénavant banni… Aucun retour possible, ils ne me pardonneraient pas. Je m’enfonçais dans la forêt sachant qu’ils avaient raison sur un point ; on n’en revient jamais !

A chaque pas je m’approchais, à chaque pas elle s’approchait. Je n’avais plus peur, elle n’avait plus peur.

La clairière était vaste, pour elle comme pour moi le bout du monde. Elle me touchait, je la touchais, nous avions réussi, elle n’attendait plus que mes rondeurs offertes, je n’attendais plus que sa main. Au clair d’une lune crevant les nuages, nous n’étions encore que deux ombres, mais quand la lumière épongera la nuit, nous changerons le monde.


samedi 7 septembre 2013

AU PANIER 1

Avant le dessin final, il faut d'abord avoir une idée et ensuite le construire. Je commence donc par des gribouillis puis, avec légèrement plus d’application, des esquisses. Ces dernières me servent à définir la position, voir le mouvement d'un personnage et ensuite, une fois calquées, je les balance au panier.

Je me suis dit, puisque certaines et certains dans leurs commentaires relataient qu'il aimaient bien les esquisses, qu'il serait peut-être judicieux de leur en faire profiter avant qu'elle disparaissent dans la benne du camion.





Peut-être aussi, que je me suis dit, que ce serait une bonne stratégie pour remplir un peu mon blog quand je suis en panne d'idée. Hé, hé, hé, hé !




Quelques unes ne me serviront jamais pour diverses raison.... Tiens ça peut aussi devenir un jeu de retrouver à quel dessin sur le blog se rapporte telle ou telle esquisse.
(Que ne faut-il pas inventer pour retenir la clientèle).











mercredi 4 septembre 2013

ÊTRE ELLE

C’est souvent en ces moments de rien et de solitude. Un peu de temps volé à l’infernale ébullition de notre quotidien. Quelques minutes où on se retrouve seul emmitouflé de nuit, repus de petit écran, lassé de commentaire et fuyant la lumière. Confortablement allongé dans le moelleux d’un canapé les yeux vers un plafond invisiblement noir. Doucement l’esprit va pour offrir du relief et des illuminations pour s’y inviter. On se laisse porter par le courant sans rame ni gouvernail. On est libre de songer, nul autre que vous ne peut voir.
Au début de ces errances, c’est toujours ainsi, mon esprit ne sais quoi me projeter pour me plaire alors il pilonne jusqu’à ce qu’un contour m’attire. Je me passe la main entre les jambes, sans doute un geste incontrôlé comme l’est ma dérive au milieu d’mages furtives et désordonnées.

A force d’amorces, de petits bouts de pellicules, enfin je frémis d’une suite logique. J’entends le bruit des chaines, je vois la flamme qui vacille et l’ombre portée d’un corps qui se tord sous la morsure du cuir. Est-ce le mien ? L’excitation me gagne et je le sais, les songes permettent tous les excès. J’entends la longue lanière tressée siffler puis claquer sur la peau. J’entends le cri prolongé d’un râle suppliant. Je vois l’acte à travers les lourdes pierres du mur de ce donjon perdu dans les landes froides du bout du monde. Je ne vois du bourreau sans visage, qu’une silhouette uniforme sous la capuche et l’habit de grosse toile. De chair, je ne vois juste que son bras et sa main armée. Je renifle l’humidité et la rouille, je sens le cuir mordre et ma main reste collée entre mes jambes.





C’est bien moi qui suis presque suspendu au bout de la chaîne. C’est bien moi qui me tortille comme un ver piqué à l’hameçon. Je suis le propre témoin de mon tourment, mon pantalon se déforme. Ce moi implore et moi j’ordonne que le bourreau soit plus ferme. Je divague et me dessine des courbes qui ne sont plus miennes. Je me vois femme, belle et excitante.

Mais que peuvent bien ressentir les femmes ? Seraient-elles si différentes ? Elles peuvent avoir plusieurs orgasmes les veinardes…. Ce rêve est à moi, alors bourreau frappe donc plus sec voir si elles ne nous trompent pas ! Je suis elle, en elle ; ma mains déboutonne mon pantalon, ouvre la braguette et se glisse sous le coton. Elle est froide, je frisonne un peu, le fouet claque, mes doigts entourent mon pénis.

Je vois toujours danser et crier. Par elle je vois le mur tourner, je sens mes bras étirés par mon poids. Je sens mon dos et mes fesses écorchés. Je sens mon sexe male anachronique. Comme j’aimerai être bien plus qu’un songe, être une femme pour juste le temps du supplice savoir ce qu’elle sait et ce qu’elle sent. Hooooo, mes reins se cambrent ma main tente une retenue, mais… Je jouis ! Quelques coups encore, rapides et violents, puis le bourreau s’évapore dans la flamme qui faiblit, la victime se fond dans le métal et la pierre ; le noir éteint ce qui reste de braise. Je suis un homme, je n’ai le droit qu’à une seule fois, le feu qui durci le bois ne reprend pas de suite.

Mon rêve s’étiole et les dernières images sont le panier de linges sales et la machine à laver.