Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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vendredi 27 novembre 2015

NOVEMBRE épisode 5 et fin.




NOVEMBRE épisode 5 et fin


Sixième jour.
Un matin ensoleillé, l’Ebouriffée, le Disciple et moi musardions dans la forêt et nous nous aveuglions de l’astre reflété dans le miroir des étangs. Une matinée d’automne calme, inverse d’un après-midi et d’une soirée bien plus animée. (Je ne vais pas vous faire un dessin… Un dessin animé. Houarf je n’en rate pas une moi).



Il me semble vous avoir déjà parlé du fouet et de la difficulté de manier cet instrument. Ce jour, le Maître donnait un cours et pour faire la main de ses étudiants(tes), l’entrainement se faisait sur un coussin judicieusement placé. Dame Marinette, Dame Rousse et le disciple s’essayaient et, sans vouloir fayoter, (ce n’est pas mon genre mais plutôt celui du disciple, mais uniquement quand il se transforme en félon. Et toc !) Les apprentis se débrouillaient plutôt bien, si bien d’ailleurs que le coussin devenait obsolète. Comprenez, lectrices et lecteurs, que l’objet statique ne présentait rien d’excitant aux yeux des fouetteuses et du fouetteur. Sous la morsure de la lanière de cuir, le coussin ne se dandinait pas, n’émettait aucune plainte ni réprobation et ne jurait pas à l’injustice. Il était donc impératif de remplacer le moelleux inerte par un cobaye plus remuant et qui au moins gigoterait et souffrirait un peu de la flagellation.

Je ne sais pas pourquoi, mais c’est encore ma pomme qui fut désignée d’office pour prendre le poste à pourvoir. Pas besoin de curriculum vitae, de remplir une fiche et d’écrire des lettres de motivations, je fus immédiatement embauché. Quand je pense qu’il y a des infortunés qui font la queue à Pole Emploi et qui attendent des mois, voire des années avant de se voir confier un job…

Donc, courbé sur l’assise du canapé et honteusement dépouillé de mes vêtements, me voilà exposé et contraint de subir. Pour toutes celles et ceux qui trouvent mon calvaire insupportable autant par la méthode que par la scandaleuse injustice, je vous invite à formuler vos réprobations dans les commentaires ou de signer une pétition qui sera remise au bureau de Matin-gnons.
En attendant ce jour, elles et ils se régalaient les apprentis fouetteurs. Croyez-vous que mes plaintes et mes sanglots longs aux langueurs monotones les apitoyaient ? Pas du tout ! Croyez-vous que mes crispations, mes dents plantées dans le cuir du canapé et mes gestes désespérés créaient chez eux quelques compatissantes émotions les invitant à cesser le supplice ? Que dalle ! Je crois qu’en place de compassion, ils voyaient en mes fesses zébrées une compâtisserie que mes suppliques mal interprêtées sollicitaient du supplément. Elles et ils se relayaient ayant même le toupet de me demander mon avis sur leurs prestations ; si ça ce n’est pas le comble du sadisme !



J’en entends au fond de la salle qui me demande pourquoi j’acceptais cette torture, pourquoi je ne tentais pas de m’y soustraire ou me révolter ? Est-ce que je vous demande à quelle mode vous plantez vos choux ? Non mais sans blague, de quoi je me mêle !

Plus tard dans la soirée.
Ils sont intarissables d’idées les fesseuses et les fesseurs ; ils nous ont proposé de jouer à Colin Maillard…. Quand je dis « proposé » comprenez « Imposé ». L’Ebouriffée, Mister B et moi, nous fument aveuglé par des bandeaux, courbés sur les dossiers inconfortables des fauteuils, puis dépossédés de nos pantalons et petites culottes.



 Majordame, Dame Rousse, Dame Marinette, le Disciple et le Maître choisissaient sans tirage au sort précis, un instrument et l’un des fessiers, puis frappaient. Les yeux bandés, la ou le malheureux, devait deviner quel instrument le meurtrissait et qui le maniait. Tant qu’il n’avait pas répondu aux deux questions, les coups s’accumulaient.
Quand il n’y a que trois ou quatre instruments bien distincts, Il aurait été relativement aisé de deviner, mais voilà, le Maître en avait apporté une bonne collection, de quoi exposer sur les quatre murs d’une pièce en ajoutant quelques autres instruments  véhiculés par Dame Rousse et Dame Marinette. Le dévoué disciple avait préparé avec soin tous les objets de tourments : Cravache, badine, canne, plusieurs martinets, verges, planchette, brosse, ceinture et fouets. Il faut également à cet assortiment, adjoindre les mains des cinq méchantes et méchants.



Inutile de vous préciser que l’Ebouriffée, Mister B et moi avons reçu notre compte et qu’en plus, il y avait de la part de certaines et certains bourreaux, de la triche car ils tardaient à répondre à nos réponses même quand elles étaient bonnes.




J’imagine un tel jeu à la télé, l’audimat explose !


Le dernier jour fut assez calme, nous avons raccompagné l’Ebouriffée au train et pour moi, juste une correction à la ceinture, pas de quoi en faire un fromage battu. Dame Marinette et Mister B nous quittaient et en fin d’après Midi, ce fut au tour de Dame rousse de prendre la route.

Un dernier soir tristement entaché par l’abominable et l’injustifiable, nous apprenions les graves évènements qui se déroulaient dans la capitale. Tous les mots sont vains au regard de tant de barbarie. Nous étions tristes et révoltés. Des réactions désordonnées, des émotions mélangées, des questions sans réponses. Le lendemain, chacun d’entre nous dévorant l’asphalte du retour, avait des pensés pour celles et ceux que l’absence ne remplacera jamais, pour toutes celles et ceux qui pleuraient des proches ou simplement des semblables, pour toutes celles et ceux qui priaient, qui allumaient des bougies ou apportaient des fleurs, pour toutes celles et ceux qui se battaient contre la mort aux urgences, pour tous les secours, les infirmières et les médecins et nous remontait par moment en bousculant tout, la féroce haine contre ces criminels sans âme qui avaient aveuglément tué.


Pour ce beau séjour, je remercie Dame Rousse, Majordame, Dame Brune, Dame Blanche, l’Ebouriffée, le Maître, le Disciple, Mister B et l’Instit.


4 commentaires:

  1. Merci pour cet excellent compte-rendu d'une semaine bien riche. Merci aussi pour ton commentaire final sur l'horreur du vendredi 13 novembre qui exprime avec justesse notre douleur, notre colère et notre incompréhension.

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  2. Encore une fois merci mike pour ce compte rendu précis de ces moments de jeux de bonne humeur de franche rigolade que ce soit au billard au baby ou durant toute cette rencontre Je ne dirias qu'une chose à quand la prochaine avec encore plus de participants
    Et domage que ces cinglés aient gaché la fin de cette semaine par ces actes stupides que les hommes réprouvent honte à eux et laisson la colère et la haine au placard laisson les personnels concernés leur régler leur compte de façon radicale et totale comme ils l'ont promis

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    1. Oui goûtons au bonheur des rencontres, dégustons le moindre sourires, le moindre plaisir, celui qu'on reçoit, celui qu'on donne.

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