Bonjour ou bonsoir.



MON PETIT PLACARD SECRET
. Depuis un bon moment j'avais envie de montrer mes petits dessins et montages imaginés depuis les plus profondes cases excitées et hallucinées de mon esprit. Fantasme avec ou sans "S", selon comme ça vient me titiller... La fessée et quelques de ses multiples satellites en sont les thèmes principaux.

J'espère que vous prendrez plaisir à parcourir ce blog tout en rappelant que celui-ci est STRICTEMENT INTERDIT AUX MINEURS !

Petits trucs



A droite j'ai placé une
TABLE DES
MATIÈRES, elle vous permet de choisir des thèmes à visiter selon vos préférences.


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lundi 17 mars 2014

PUBLICATIONS D'HIER

Point de nostalgie, juste un retour dans les pages cloisonnées d’anciennes bandes dessinées dont le papier exporte aux narines des senteurs de grenier. Bien entendu, le sujet de mon coup d’œil dans le rétroviseur n’est pas innocent et c’est avec un petit sourire en coin, malgré que ce dernier ne soit aucunement sanctionné, que je relis les bulles et que je m’amuse des dessins.


La bande dessinée est un formidable témoignage car qu’elle soit de fiction ou autre, elle reflète les aspirations, les rêves ou le vivant d’un monde sur l’instant.  Bien plus accessible que la littérature, elle s’adresse à tous sans exiger d’acquérir une haute instruction. Le dessin, certainement premier langage graphique de l’humanité, est compréhensible partout ce qui permet même, d’interpréter assez bien une bande dessinée dont les bulles sont écrites en une autre langue.

Il y a quelque temps, j’avais déjà publié un post sur « PIM, PAM, POUM ». Une bande dessinée dont les histoires se terminaient presque toujours par l’administration d’une bonne fessée aux deux garnements et parfois à d’autres victimes.



La fessée n’était pas une mode passagère, elle était dans les us et coutumes depuis des générations et de la filmer, de l’écrire ou la dessiner dans des œuvres grand public ne constituait nullement un délit ou quelque chose de tabou. Cela faisait partie du décor de la vie au même titre que le café du coin, le tiercé, le boulot ou la messe du dimanche.

Attention, loin de moi de faire l’apologie d’une méthode éducative controversée. Les documents que je présente sont sur le sujet des extraits choisis de ce qui était publié à une époque pas si lointaine. Chacune et chacun commentera comme il l’entend.


Une vielle illustration Montrant Saint Nicolas avec son opposé le père Fouettard débarquant dans une famille bourgeoise pour récompenser ou fustiger les enfants selon s’ils ont été sages ou pas.



Un intéressant dessin dont je ne déchiffre pas la signature. L’artiste a donné à chacun des acteurs une attitude expressive particulière. La mère protectrice, les enfants affolés et craintifs du père Fouettard. Le garçon suppliant et tentant certainement de prouver sa bonne foi. Le père spectateur amusé se remémorant probablement sa propre enfance dans les arabesques de la fumée de sa pipe ; tout ça sous le regard plein de compassion de Saint Nicolas.


Autre illustration ancienne, dont je ne déchiffre pas plus la signature, destinée à imager « les malheurs de Sophie » écrit par la célèbre Comtesse de Ségur.



Là encore les attitudes et expressions de toutes les actrices sont parfaitement encrées par l’artiste.

Les malheurs de Sophie ont traversés les âges et de nombreuses publications ont régulièrement remis cette œuvre aux rayons des librairies.



Il est même des versions graphiques transposant l’histoire dans une époque plus moderne comme ce livre illustré par Françoise Batet ci dessous.



A l’actif de la Comtesse de Ségur il y a également « Un bon petit diable » Malicieux garçon dont le postérieur n’est pas épargné par la badine.

Petite publicité pour le Bon Marché qui présente l’ouvrage édité par la bibliothèque Rose.



Une publication de Casterman à la couverture que certaines et certains qualifieraient aujourd’hui d’indécente.



Justement, en nommant les éditions Casterman l’association avec Hergé, vient naturellement. Le créateur de Tintin avait parfois le coup de crayon claquant.

Dans les années trente avec quick et Flupke.



Et plus tard dans un des albums de Tintin.



Dans les années trente en Allemagne, Erich Ohser publiait « Vater und Sohn » de petites histoires courtes d’un père et son fils très complices mais qui de temps en temps s’achevaient par une fessée.



Même pour le père.



Erich Ohser fut dénoncé par le troisième Reich comme anticonformiste ce qui était contraire à la soumission réclamée à l’époque. Arrêté et incarcéré, il se suicida avant de passer en procès.

En 1948, José Cabrero Arnal avait créé « Pif le chien » Un personnage qui va vite s’entourer de nombreux autres et faire une longue carrière.
 Pour Pif comme pour Pifou ou Hercule, leurs bêtises sont souvent sanctionnées par les méthodes punitives employées à l’époque.




On remarque que le Tonton César est armé d’un martinet, qui dans les années 1950, 60 et 70 était un instrument aussi domestique qu’un balai ou un moulin à café.


L’illustrateur Pierre Joubert montre également le martinet dans quelques uns de ses dessins.




En 1962 Marcel Gotlib présente dans « Vaillant » une nouvelle BD « nanar, Piette et jujube » Plus tard un chien apathique, Gai Luron, viendra tenir compagnie au garçon (Nanar), à la fille (Piette) et au renard (Jujube) et petit à petit jouera le premier rôle jusqu’à devenir l’unique vedette.



Dans ces histoires aussi,  il est parfois question de fessée.



Marcel Gotlib relatera les relations entre adultes et enfants dans d’autres de ses œuvres comme les Dingodossiers ou dans le journal « Pilote » en association avec Alexis où ils feront une version parodique et violente des malheurs de Sophie dans la rubrique « Cinémastock ».

Petit dessins ironique de Gotlib en hommage à Pim, Pam, Poum.



Même Achille Talon de Greg n’y coupe pas



et Lefuneste d’ajouter que c’est pour son bien.



De l’excellent et regretté Franquin.



De Sempé créateur avec Goscinny  du petit Nicolas.






Lucky Luke de Morris et Goscinny.



 En versions étrangères.





Thorgal de jean Van hamme et Grzegorz Rosinski.





La fessée dans la bande dessinée n’est pas l’exclusivité de la vieille Europe, outre atlantique les auteurs ne ce sont pas n’ont plus abstenus de l’illustrer dans les dessins de leur fiction.

En 1902 Richard Felton Outcault créait Buster Brown un garçon blagueur et filou de famille bourgeoise Américaine. Le môme était accompagné d’un chien qui d’après les spécialistes fut le premier animal parlant de la BD.



Buster Brown était très souvent puni et recevait bon nombre de fessée. Coutumes typiquement Américaine, elle lui était fréquemment administrées à la brosse à cheveux.


J’aime beaucoup la façon qu’avait l’artiste de dessiner les femmes avec leur toilette et coiffure d’époque. C’est un avis personnel, mais je crois que c’est ce qu’il faisait de mieux.


En 1951 Hank Ketcham donnait naissance à Denis la Malice et ce garçon facétieux n’était pas plus que les autres exempté de la fessée.




Même dans la BD fiction et fantastique comme DP7, la rigueur disciplinaire était de mise et la fessée usitée.



Robin, jeune compagnon de Batman devais parfois être rappelé à l’ordre.



D’ailleurs, Batman n’exerçait pas seulement sur Robin.



Même le tout jeune superman a reçu la fessée.



La fessée était donc un acte relativement banal pratiqué sans secret par un grand nombre de famille et prêtant souvent à la moquerie et la plaisanterie entre copines ou copains.  Les artistes l’introduisaient naturellement dans les paragraphes illustrés de leurs histoires transformant la fessée en situations souvent comiques, caricaturales,  grotesques ou pittoresques.

 Aujourd’hui, il n’est plus question dans la bande dessinée grand public de montrer un héro polisson ou pas recevoir une fessée, c’est contraire à la bonne morale, du moins celle qu’on présente hypocritement en vitrine car par derrière on ne se prive pas de justifier de meurtriers conflits ou de glorifier une spéculation appauvrissant le plus grand nombre ce qui engendre des conséquences certainement aussi traumatisantes voire pires pour les enfants qui en souffrent. Le jour où la fessée deviendra une marchandise très rentable, les mêmes intégristes de la vertu seront les premiers à vendre des martinets.

28 commentaires:

  1. Je me souviens que je lisais une BD encore et encore gamine. C'était l'histoire d'un petit indien, mais je ne me souviens plus, mais juste parce qu'on y trouvait le mot " fessée "... Il faut pas grand chose des fois, rires.

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    1. Des petits riens au détour d'une bulle, un mot ou une ligne qui nous font frétiller. Je me souviens bien plus jeune d'une ou deux pages de "vipère au poing" qui m'avaient retournées et fascinées tant que j'ai relu se passage plusieurs fois.

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    2. Ah, Vipère au poing!
      Moi aussi, ce livre m'a fasciné; on me l'avait donné à lire quand j'étais en 4ème. Allez savoir pourquoi, mais je retournais souvent lire certains passages bien spécifiques. ^^

      Sinon, ça en fait des bande-dessinées intéressantes! Bon, je suis surtout familier de Tintin et Lucky Luke ainsi que du Petit Nicolas, mais les autres sont aussi attrape l'oeil.
      J'adoooore la tête que fait Milou sur cette image...

      Ce n'est pas une BD, mais tu dois sûrement connaitre le Marchand de Fessées, de Pierre Gripari et Claude Lapointe. On y trouve des illustrations intéressantes. ^^

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    3. " Le marchand de fessée" J'ai hésité à scanner la couverture pour ce post. J'ai un ami fesseur qui jouait le rôle plus vrai que vrai de mon professeur d'Espagnol qui l'avait acheté, j'étais à deux doigt de lui rendre visite pour lui emprunter.

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    4. Bonjour Farore !

      Il me semble que la BD à laquelle tu fais référence s'appelait " La Tribu Terrible" avec un petit indien malicieux et maladroit. Elle était publié dans un recueil des aventures de Pam et Poum (le "Comic Book") en 1980/1985. Peter Pan

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    5. J'ai regardé sur internet est en faite c'était Yakari mais je ne me souviens plus que album c'était.

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    6. Bonsoir Farore !

      J'ai demandé à ma nièce qui m'a répondu la même chose et son cheval s'appelait "Petit Tonnerre" dans le dessin animé qui passait dans l'émission "RécréA2" ou quelque chose comme çà. C'était il y a une vingtaine d'années. Ca ne nous rajeunit pas tout ça mais bon... Peter Pan.

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    7. Et il y avait (ou on parlait) de fessées dans Yakari ??? Ca m'a complètement échappé... Je vais feuilleter quelques albums dans la bibli de ma fille... Juste pour savoir...

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    8. Allons Peter pan, vingt ans, une goutte d'eau dans l'immense océan de l'univers.

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    9. Bonjour Mike et Mlkklm !

      @ Mlkklm : Pour ce qui est de la fessée, éventuelle, dans ce DA, ma nièce ne m'en a pas fait allusion. Sinon, elle me l'aurait fait remarquer Donc ça ne l' a pas marquée pour autant. Mais à vérifier. Très juste.
      @ Mike : Le temps passe... comme le café. A déguster après. Pas comme le train, of course ! Ha Ha Ha Je ris. Peter Pan

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    10. Je me souviens d'une menace oui, mais j'ai plus plus mes bouquins de quand j'étais môme :(

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    11. Peter Pan : on ne parlait pas de DA, mais de BD... Je te défie de trouver la fessée de Billy the Kid dans le DA de Lucky Luke ;)
      J'ai oublié d'aller regarder dans les Yakari... Bon. Y a pas urgence non plus... ;-)

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    12. Bonjour Mlkklm !

      Perso, j'ignore si l'épisode de "Billy le Kid" a été transposé en dessin animé.
      D'autant que les épisodes sur FR3 de la Xilam prod. tourne surtout autour de l'évasion des frères Dalton et de Lucky Luke toujours à leurs trousses. Donc côté "fessée", silence radio. Il ya quelques temps des DVD de Lucky luke sont sortis en kiosque.
      Faudrait peut être voir dans ce sens. Non ? Bonn'journée. Peter Pan.

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  2. Intéressant sujet, déjà bien abordé dans différents blogs... Je me permets quelques commentaires :

    - 1 - concernant la couverture d'un bon petit Diable, que tu qualifiais d'indécente : c'est un livre que j'avais beaucoup aimé, enfant, me réjouissant des manœuvres de Charles pour éviter les fessées de Madame MacMiche. Il n'y coupait cependant pas de temps à autres et il ne m'était guère difficile de me mettre à sa place et de rêver de déculottées... En ce qui concerne la couverture, j'avais la même édition que celle que tu montres (et qu'on croirait tirée d'un "Martine") et aujourd'hui comme alors, je ne peux m'empêcher de penser que si la jeune fille est très gentille pour le pauvre Charles, elle est quand même un peu conne de lui coller le masque destiné à effrayer la vieille à l'envers !!

    (remarques 2 et 3 à venir, parce que je suis à court de temps ;) )

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    1. Je n'ai pas qualifié l'illustration de couverture indécente, j'ai juste dit que par les temps qui courent, certaines et certains la jugeraient comme telle.

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    2. Ah bon...

      Si ce n'est que ça, la proviseure de mon lycée trouvait la longueur de mes cheveux indécente... La connerie a toujours existé ;)

      Heureusement que le dessinateur n'a pas choisi d'illustrer le moment où Betty lèche le derrière nu de Charles pour que le diable en papier colle bien dessus...

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    3. Ha oui, ça aurait été une belle couverture.

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  3. Remarque 2 - (Mlk le retour) : Billy the Kid de Morris était mon Lucky Luke préféré, je ne pouvais m'empêcher de revenir à la page où Luke lui flanquait la fessée.... cul nu ! Et oui, sur la couverture, l'éditeur lui a pudiquement fait remettre un jean, mais dans la BD, la fessée est déculottée, comme il se doit... Et ça me faisait frémir (on a les émois qu'on peut... Si Internet avait existé à cette époque, j'aurais été "affranchi" beaucoup plus tôt...)

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  4. Remarque 3 - Je ne suis absolument pas d'accord avec ta dernière opinion... Si la fessée n'est plus citée comme moyen de punition des enfants dans la bande dessinée actuelle, de peur de se prendre une levée de boucliers, elle reste quand même bien présente. Soit les auteurs se dédouanent en la présentant comme rêveries de "vieux nostalgiques d'antan" (mais qui est dupe de la fascination qu'elle exerce sur le scénariste). Soit elle est présentée dans un autre contexte... Je pense au Royaume de Benoît Feroumont ou, dans le dernier album, des méchants ayant pris le pouvoir, mettent un habitant au pilori et forcent sa femme à le fouetter, cul nu, publiquement... C'est glissé dans une BD d'humour tout public, si, si, mais la charge pour les spankos est énorme, faut pas se leurrer... Surtout quand on sait que sa co-scénariste habituelle, Maïa Mazaurette a publié dans la collection "Osez" chez Musardine...

    Et ce n'est certainement pas la seule référence, faudrait que je replonge dans Spirou hebdo pour les trouver...

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    1. Evidemment, la fessée est toujours plus ou moins présente dans beaucoup d'ouvrages, mais surtout dans les ouvrages dit pour adulte. Dans les année 50, 60 et 70, les illustrations les récits ou la BD grand public faisait référence à la fessée très ouvertement parce qu'elle n'était à l'époque pas sujet au débat ni à son interdiction. Aujourd'hui les auteurs(es), prennent des gants de crainte de se retrouver attaqué par des associations de défense de l'enfance ou autres groupements actifs plus ou moins sincères. Cette manière d'attaquer tout et n'importe quoi, à mon sens dévalorise une vraie réflexion, que ce soit au sujet de la fessée administrée à des mineurs ou autres sujets de société. Plutôt que d'avoir une analyse constructive qui amènerait à une prise de conscience réfléchie, la préférence va vers la mise en examens ou carrément l'interdit par voix législative englobant la fessée infligé à un enfant et celle offerte à un adulte consentants dans un même sac. La méthode vise bien plus à limiter petit à petit les libertés que résoudre intelligemment les problèmes et à mon avis personnel, ce n'est pas un hasard. On assiste ces dernières années à une montée de l'obscurantisme imbécile au nom d'une morale absurde qui ne tient aucun compte de ce qu'est réellement l'humanité et comment elle peut progresser dans le bon sens avec ses désirs et ses rêves.
      La fessée a de tout temps fascinée et titillée les imaginations, elle a de tout temps épicée les rapport sexuels et les jeux entre partenaires, c'est un fait incontestable, mais cela doit exclusivement rester entre adultes consentants.

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    2. Je ne saurai mieux dire... Lu et approuvé, je ne cesse de le répéter : "La fessée doit être réservé aux adultes !!!"

      Qu'il soit cons et sentant, ou même les deux, est une évidence...

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  5. Bonjour à Mike et à Mlkklm !

    J'ai lu avec intérêt ce survol de "la fessée à travers les âges" (sans revenir à la Préhistoire, of course !).
    Comme beaucoup de passionnés de la fessée, mon "fantasme" remonte aux alentours de mes 8- 10 ans. A l'époque, ma BD de référence dans ce domaine était "les aventures de Pim Pam Poum" qu'on trouvait chez le bouquiniste sur le marché local, au début des années 1970 (avec les albums de Rahan et Tarzan, entre autres...) Je me souviens que les fessées administrées par l'imposante Tante Pim (die Mama en VO) à ces "deux chérubins" me provoquait des frissons, je l'avoue. Mais cette manière d'éduquer les enfants restait encore dans l'air du temps et personne n'y trouvait à redire.Puis ce fut "le bon petit diable" de la Comtesse de Ségur où Charles rivalise d'astuce pour déstabiliser la vieille tante Mac-Miche qui gère sa fortune et le maltraite. Deux versions pour la TV en ont été tournées. La 1ère en 1960 dans le "théâtre de la jeunesse" de Claude Santelli avec Madeleine Clervanne et Jacques Fabbri (Le célèbre "Schulmeister, l'espion de l'Empereur") et la 2è version par J-C Brialy en Normandie en 1983 avec la merveilleuse comédienne Alice Sapritch et Michel Creton ("la Dame de Montsoreau") et Bernadette Laffont.
    Le roman de Bazin a été tourné en 1972 avec (encore) Alice Sapritch dans le rôle de Mme Rouzeau , alias Folcoche. Curieusement, ces années "Peace and Love" qui pronait une certaine liberté d'éducation ne semblait pas s'en émouvoir pour autant. Mais c'était avant...
    Mais de nos jours, la fessée semble avoir mauvaise presse une fois sortie du contexte de jeux pour adultes. C'est juste ce que vous dites, Mike et MlKKlm, aujourd'hui, tout est source à procédure pour un rien. Ca tourne au n'importe quoi. Une "tolérance zéro" inutile dans certains cas. On n'hésite pas à trainer les parents en justice pour une gifle. Entre une claquette et une bastonnade , il y a une grande limite. La protection des mineurs est légitime et naturelle mais pas n'importe comment. D'ailleurs, les grosses bétises ne sont jamais avouées. Comme disait le philosophe Pascal :"A vouloir tout prouver, on ne prouve rien". On pourrait paraphraser dans ce sens en disant qu' " à vouloir tout défendre, on ne défend plus rien". On généralise, plutôt que de sanctionner le fautif/tive. Allez hop, tout le monde à la même enseigne. C'est plus simple. Quelle époque...
    Un peu comme le martinet dans nos familles: destiné au départ à tenir le chien en respect... pour sauver les apprences !! Bonne soirée. Peter Pan.

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  6. Super belles les illustrations de Buster Brown par Richard Felton Outcault ! Quel mouvement quelle élégance surtout les femmes parce que les hommes hmmm !
    Ma fétiche - Celle avec le chien qui se bouche les oreilles !

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    1. Oui c'est très bien vu et ça donne de l'humanité à l'animal très complice de Buster;

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  7. J'ai été touchée par une flemmingite aigüe, si bien que je n'ai même pas pris la peine de répondre aux commentaires de mon propre blog (bloggeuse indigne !), mais je tenais à dire - avec un peu de retard - que je trouve ce post excellent !
    Ca a du te prendre un certain temps, en plus, de retrouver tout cela !
    Mes préférences vont à Pif le chien, le petit Nicolas - que je trouve trop mignooooon - et à Buster Brown. Et je garde une affection pour les malheurs de Sophie.... certainement le tout premier bouquin qui m'ait fait fantasmer ! :P avec la petite Juliette

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